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Bouncer (Jodorowsky) tome 7 sur 13

François Boucq (Illustrateur)
EAN : 9782731622423
63 pages
Les Humanoïdes associés (12/11/2009)
3.82/5   73 notes
Résumé :
Dans l'antre de la Veuve noire Après le massacre des Apaches de l'épisode précédent, l'affrontement entre le Bouncer et la mystérieuse "Veuve Noire" semble inévitable. Instigatrice de la tuerie, cette manipulatrice convoite insatiablement les terres de la région autant qu'elle dévore ses amants.
Le Bouncer n'hésitera pas longtemps à s'engager dans la lutte, surtout quand l'institutrice de Barrow City lui vendra ses charmes pour mettre un terme aux agissement... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Suite et fin du diptyque (tomes 6 et 7), notre Bouncer a le don pour ce fourré dans des situations « abracadabrantesques », Jodorowsky nous concoctent un scénario aux petits oignons et François Boucq est au top, mon manchot préféré (en même temps je n'en connais pas d'autre!) est un dur au coeur tendre, il va de désillusions en désillusions amoureuses heureusement l'espoir n'est jamais loin...
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Je l'avais bien dit que le Bouncer allait encore se faire avoir... Il faut dire que décidément, c'est un vrai coeur d'artichaut, aucun doute, les femmes sont vraiment le point faible du Bouncer.

Il y a bien quelques maladresses et incohérences dans le cours du récit mais ce 7ème tome est, comme les précédents, très plaisant avec encore une fois ces ingrédients qui font le sel des grands westerns : grands espaces, personnages complexes et torturés, redoutables bad guys. S'y ajoutent des ingrédients noirs, femmes fatales et hommes de main brutaux.
Même si la révélation concernant Carolyn Harten est un peu attendu, ça fonctionne tout de même très bien grâce à une idée originale. le flash-back qui nous raconte un destin digne du "Freaks" de Tod Browning est très réussi et apporte une touche proche du fantastique. D'ailleurs, ce tome regorge encore plus que les précédents, de freaks, estropiés et autres personnages difformes. Ça se voit qu'on est chez Jodorowsky tant ça a été une obsession récurrente dans sa carrière, que ce soit au cinéma ou dans la B.D.

Le dessin de Boucq est toujours aussi plaisant, que ce soient les personnages, typés et expressifs, ou les paysages, entre ombre et lumière. Son trait sert parfaitement le scénario de Jodo.

De tome en tome, Bouncer s'affirme comme un must du western dessiné.

Challenge B.D 2017
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La couverture de Coeur double est une pépite, offrant un lien en miroir avec La Veuve noire. Cet album met un terme à un diptyque qui restera dans les mémoires.

Si la résolution de l'histoire apparaît au final comme relativement classique et un brin prévisible, la manière d'y parvenir est pour le moins intéressante. le duel entre nos deux figures féminines antagonistes va prendre la forme d'une bataille et celui qui se retrouve en plein milieu est le Bouncer.

Le voilà contraint de devoir choisir un camp. Ce dilemme, la manière de choisir entre les deux options, tout cela fait de lui en héros particulier, différent, car terriblement humain. Voici une belle occasion de côtoyer à nouveau Seth et de constater qu'il a bien grandi, car le voici désormais père d'une famille…

Le scénario offre de séquences d'anthologie car les deux femmes fortes se révèlent être des personnages à part entière. le second couteau qui mène ici la danse, Axe-Head apparait peut-être un peu sacrifié… mais au profit de ses enfants. le sort qui leur est ici réservé est pour le moins discutable, mais fait de cet album un titre à part osant la transgression ! Il fallait oser, chapeau.

Plusieurs séquences un peu osée, réservée aux adultes, bien que misant davantage sur la dissimulation que sur l'apparence, permettront à Alexandro Jodorowsky de se retrouver dans un registre qu'il maîtrise. Mais il est également à l'aise dans les autres séquences de ce titre, qui sont pour la plus plupart assez sombres.

Coeur double est donc une réussite, un album à part, une lecture à réserver à un public averti !
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Fin de l'arc narratif et je me rends compte que je m'étais trompée sur l'identité de la veuve noire… Royalement plantée ! La réponse est cent fois mieux que celle à laquelle je pensais.

Par contre, notre Bouncer est toujours champion inégalé pour aller se foutre dans les emmerdes totales ! À croire que c'est un don chez lui…

Sa queue lui joue aussi souvent des tours, oups, pardon, je voulais dire son coeur ! Bouncer tombe continuellement amoureux des femmes, sauf de celles qu'il faudrait.

Ajoutons aussi l'alcool et l'opium et vous conviendrez que Bouncer, notre manchot, a tout pour tomber plus bas que bas.

Là, il est tombé amoureux de deux femmes et est prêt à tout pour satisfaire la demande de la veuve noire. Allez, il se pochetronne un bon coup et hop, il part accomplir sa mission...

Dans chaque arc narratif, le méchant est tel qu'on en viendrait à regretter le précédent (un peu comme avec les présidents… Imaginez celui ou celle qui vous fera regretter Manu), qui, bien que terrible, l'était toujours moins que celui qui est venu après.

Axe-Head est encore plus terrible que Cooper et il a 5 enfants tous plus terribles les uns que les autres et au service total de leur géniteur diabolique. D'ailleurs, ils rafleront un peu la vedette à leur père.

C'est la force de cette bédé western : en plus d'être réaliste, elle sait aussi présenter des personnages marquants, forts, que l'on n'oublie pas de sitôt. Que ce soient des femmes, des Noirs, des prostituées, des nains, des salopards, des couillons, des profiteurs, des opportunistes, des assassins…

Un album très sombre, sans concession et pas à laisser traîner devant les petits enfants.

En raison de la violence de son récit, mais aussi de scènes un peu hot, qui, si elles ne laissent rien voir des anatomies, laissent tout de même penser que ces personnes ne font pas une partie de scrabble !
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L'eau des collines.
Gonflé par les promesses libidineuses d'une institutrice fantasmée, le Bouncer part à la rencontre de Carolyn Harten, richissime veuve insatiable et intraitable, soeur haïe de la promise qui s'offrira au manchot s'il est capable d'incarcérer la soeur honnie. La partie est rude car Harten a ourdi un plan machiavélique pour s'accaparer les terres apaches dont le Bouncer est devenu le gardien. Il est d'autant plus motivé par la nécessité de museler Harten que l'eau convoitée par la veuve noire se situe sur les terres de son neveu devenu fermier. le Bouncer n'aura pas à combattre uniquement une démente schizophrène mais aussi toute une galerie de monstres à commencer par Axe-Head, nervi de Carolyn Harten, tueur patenté coiffé d'une hache plantée au sommet du crâne, ses cinq jeunes rejetons du même âge, mal embouchés, violents et sanguinaires, un docteur défiguré, sorte de Frankenstein monstrueux doublé d'un Quasimodo amoureux.
Sur une trame pagnolesque, l'accaparation de l'eau dans des terres arides, Alexandro Jodorowsky compose au gros fil un patchwork monstrueux à partir d'une mythologie grotesque. François Boucq laisse son trait ailé filer, tissant presque d'un seul jet toute une fantasmagorie grimaçante dans des décors hantés. Lancé à bride abattue, le lecteur non accroché à la véracité peut se délecter d'une oeuvre référencée et foisonnante, aussi baroque que ses auteurs.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
p.47.

Carolyn (la Veuve noire) à Axe-Head

- QUOI ?!! Il faudrait que je me calme, alors que ce débile avec ses idées de génie, vient de réduire à néant deux ans de travail !

- Mais…

- Taisez-vous ! Des spécimens comme vous devraient être exhibés comme fleuron de la débilité !
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p.64.

Les désirs interdits sont plus assassins que le tranchant du rasoir.
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p.40.

- Je ne peux pas vous laisser mettre des enfants en prison comme ça !

-Des enfants, certes, mais aussi des assassins ! Et dans ce cas la Loi est la même pour tout le monde ! Que ça vous plaise ou non, madame !
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p.25.

Axe-head à ses fils :

Vous faites ce que je vous dis ! Je ne veux pas que vous deveniez des ignorants ! Les fils d’Axe-Head seront cultivés, pas des connards de tueurs illettrés !
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p.30.

Axe-Head à son acolyte

- Tu nous ramènes deux chevaux, et si je t’entends encore une fois m’appeler mon chéri, je te casse la colonne vertébrale OK ?!

-Oui mon gentil patron.
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