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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Voici quelques années, François Boucq expliquait qu’« avec Bouncer, Jodorowsky voulait faire un western shakespearien » (ActuaBD, 8 juin 2008). Après dix ans d’absence sur la série et deux albums entièrement réalisés par le dessinateur, le scénariste d’origine chilienne, 95 ans aux dernières jonquilles, revient aux manettes pour une large tranche de réjouissances macabres.
Lien : https://www.actuabd.com/Boun..
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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Bouncer a déposé l'or mexicain à la banque de Barrocity et cela attire la convoitise des pires crapules du farwest. Le banquier ne quitte plus le coffre des yeux, le maire a demandé des renforts de l'armée et pour ne rien arranger une pluie diluvienne ravine la ville jusqu'à déterrer les morts du cimetière.



Ce dernier tome de Bouncer est très sombre. Son tire : hécatombe, est bien choisi. Dans l'entourage du manchot, il ne restera que des cadavres. Une conclusion du cycle de manière magistrale mais triste.

Les différents retournement de situation sont bien menés, il y a du rythme dans cet épais volume où se mélange batailles sanglantes, furie de foule, amour qui finit mal et prestidigitation de magicien en mal de spectacles. Tout cela pour quelques lingots d'or qui nourrissent leur réputation maudite.

Je ne suis pas une grande fan du dessin de Boucq. Autant je trouve ses paysages réussis autant j'ai de mal avec ses visages disgracieux.
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Bouncer, Tome 7 : Coeur double

Le Bouncer est aux prises avec la sœur de la nouvelle institutrice, la Veuve Noire. Même s’il est tombé sous le charme étrange de cette institutrice et ne réfléchit plus trop, il tombe aussi sous le charme de la Veuve Noire. Cette soeur s’est entourée d’une kyrielle d’individus peu recommandables afin de posséder la seule source d’eau des environs. Il lui faut encore les terres de Seth, le neveu du Bouncer.



Mais elle réussit à convaincre le Bouncer de ses bonnes intentions. Il faudra une bévue d’Axehead, un idiot congénital qui a un fer de hache planté dans le crâne(ce qui n'arrange pas son mental, ni son charisme) et qui élève ses enfants pour attaquer des transports de fonds et des diligences, pour ramener le Bouncer à la raison. A partir du moment où il sort de cette sorte d'envoûtement, de charme, il retouve ses réflexes, son colt et toute sa dextérité... pour le plaisir du lecteur.



Fin de cycle en mode mineur, à mon avis, pour le Bouncer et un Jodorowsky assez lisse, un peu en panne d’inspiration. Cela reste de bonne facture, mais on avait été habitués à mieux.
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Bouncer, tome 12 : Hécatombe

Cet épisode de la BD western Bouncer est une surprise par sa taille : 144 pages de rebondissements autour des lingots d'or que Bouncer et ses amis ont rapatrié du Mexique dans le coffre de la banque de Barro-City. Mais évidemment une telle arrivée n'est pas passée inaperçue et le maire a demandé le renfort de l'armée pour éviter d'inévitables attaques de malfrats. Aussi est-il bien content quand le colonel Carter de l'US Army se présente avec son adjoint, en avant garde de l'escouade militaire.

Il pleut des cordes, le saloon du Bouncer est déserté, les cercueils des cadavres portés par la pluie circulent en ville et évidemment les premières attaques commencent… le climat est lourd en ville.

L'arrivée d'un prestidigitateur et de son assistante vont détendre l'atmosphère. Un temps…



Les dessins de Boucq portent ce récit très sombre, bien poisse, où on devine d'emblée une bonne part des futurs problèmes. L'intrigue va cependant connaître quelques rebondissements finaux qui viennent relancer un récit qui s'était perdu dans des développements peu utiles. Ces 144 pages sont un peu trop longues. Je n'aurai jamais cru dire cela d'un épisode du Bouncer !

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Bouncer, tome 1 : Un diamant pour l'au-delà

Premier cycle pour le duo Boucq Jodorowsky, les bd Jodorowsky en étant gentil à part Juan Solo ça m'emmerde.

Ici c'est du western donc déjà plus ma came mais on retrouve dès ce premier cycle les tares qui font que j'ai arrêté la série vers le tome 7 ou 8, on compense un scénario fainéant par un échange grosse dose de violence gratuite et de glauque, le héros à un qu'un bras, les femmes finissent violées ou scalpées, sur le papier c'est cool mais y a un côté fake et puis mon tome 2 il est chelou, les bords blancs sont énormes ce qui donne des cadres tout petit pour une bd de ce format.

Bon après ça reste quand plaisant à lire, c'est de la série b très sanglantes avec des chouettes planches bien badass et une galerie de méchant sans pitié de premier ordre
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Bouncer, Tome 6 : La Veuve noire

Je reste un indéfectible fan du Bouncer... mais... ah ah ah. Comme on dit, oubliez tout ce qui précède un "mais"... Je reprends... Dans les récits de Jodorowsky, il vient toujours un moment où cela dérape un peu. On dévisse légèrement, on se retrouve avec une sorte de chaos original, à défaut d'être originel, un maelstrom entropique qui brasse du bon et du nimportenawak. Ce tome 6 est la parfaite illustration de l'esprit torturé de Jodorowsky Cela tire dans tous les sens.



Plein de lignes directrices se rencontrent. Une nouvelle institutrice est arrivée. Une autre intervenante entre dans l'histoire: une riche veuve qui veut faire main basse sur l'eau dans la région. Enormément de choses vécues dans les 3 derniers tomes trouvent leur aboutissement dans ces malversations de la veuve noire pour accaparer les réserves d'eau et le seul ocurs d'eau de la région. Cette veuve est entourée par une belle bande de crapules en tous genres. Le Bouncer est aussi défié par les Indiens. Il doit gagner un duel pour asseoir son autorité sur la tribu, en tant que fils de White Elk.



Mais le clou du spectacle est constitué par Axe-Head, un énorme gaillard qui a un fer de hache fixé dans le crâne et balade ses mioches chez l'institutrice, mais qui ont été élevés pour commettre des casses.



Je le redis, je reste un indéfectible fan de Jodorowsky. Ce tome 6 est davantage une galerie de tronches et de personnages qu'un récit cohérent et bien ficelé. Cela n'en reste pas moins de la très bonne BD en ce qui me concerne.
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Bouncer, Tome 5 : La Proie des Louves

A Barro-City, un nouveau bourreau est arrivé. C'est Antoine Grant. Mais c'est une femme. Et la fille de Chester Grant, le précédent bourreau assassiné par White Elk, le dernier des indiens Nacaches. Et le père du Bouncer... avec des serpents coral verde, White Elk tue les 6 hommes qui sont responsables du massacre de sa tribu. Mais Antoine Grant est là pour venger son père. Au milieu de tout cela, Yin Li est amoureuse du Bouncer. Mais déçue et bafouée, elle ne songe qu'au Bouncer, entre désir d'une femme amoureuse et vengeance d'une femme jalouse.



Tout va bien? Pas besoin d'une aspirine? On est en plein drame shakespearien finalement. Jodorowsky connaît ses classiques. Qu'il s'agisse de littérature ou de westerns. C'est donc un récit violent, dur et impitoyable sous le soleil de Barro-City qu'il nous livre, rehaussé par les dessins de Boucq. C'est haletant, poignant et j'adore.
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Bouncer, tome 4 : La Vengeance du manchot

Gros carton pour ce tome 4 en ce qui me concerne. On se situe dans la suite directe du tome 3. Vu qu'il est le bourreau, et largement en état de faiblesse dû aux quantités d'alcool ingurgitées, le Bouncer a pendu deux innocents. Qui plus est, il s'agit d'un ami et de la femme qu'il aime. Il va donc se dresser contre le clan Cooper qui étend son pouvoir sur la région.



Il va aussi vivre un épisode intense et intime qui plonge le lecteur dans l'enfance du Bouncer, et présente le père. Image forte, mais empreinte de tendresse et d'amour, le père baigne de son aura l'ensemble du tome. Cela apporte un éclairage intéressant sur les 4 premiers tomes.



Le Wild West vu par Jodorowsky, c'est quelque chose. Cela ne laisse pas indifférent. Poudre, plomb, trahison, or, pendaisons et règlements de comptes... Un tome qui passe à toute vitesse, intense et prenant.
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