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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un polar qui se passe dans le milieu de l'édition ne pouvait que me plaire et si en plus, il s'agit d'une maison d'édition anglaise ancienne avec des valeurs traditionnelles, c'est encore mieux.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de ce roman policier dans lequel la psychologie des personnages est importante, même si j'ai quand même trouvé que les protagonistes étaient très nombreux, et que certains n'apportaient finalement pas grand-chose à l'histoire.
Inutile d'avoir lu d'autres romans de la série pour lire celui-ci, les policiers nous sont présentés et l'enquête est totalement indépendante.
Un bon moment de lecture pour qui a envie d'un polar anglais qui se déguste au coin du feu, avec une tasse de thé ou de chocolat chaud à la main.
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Premier contact avec cette très chère PD James, et je ne serais pas fâché de remettre le couvert à l'occasion.

Je me demande si le fait d'avoir commencé par un opus tardif me fait manquer une progression de la psychologie de son enquêteur fétiche (Dalglish, comme le Kenny qui fit les beaux jours des flamboyants Reds de mon enfance). Pas forcément, parce qu'il n'est pas marqué par autre chose que sa prudence et son infaillibilité et on ne nous étale pas trop ni son histoire ni son caractère. Peut-être parce que la majeure partie de l'enquête et des déductions sont assumées par ses subordonnés. Ou alors parce que le gros de ce qui a trait à sa personnalité avait déjà été dit dans des romans antérieurs.

L'intrigue est plutôt bien construite. Comme dans tout whodunnit qui se respecte, la psychologie des différents personnages est le principal sujet pour inciter le lecteur à mener son enquête. Et il faut dire que c'est bien fait : la plupart des personnages sont crédibles, même si c'est un peu vieillot comme ambiance. Est-ce voulu par le contexte de l'histoire ou dû à la génération à laquelle appartient Mrs. James ? Il me faudrait en lire un qui se déroule dans un milieu plus en prise avec le monde contemporain pour en juger, si elle en a écrit. Ses considérations sur l'évolution du monde sentent un peu le "c'était mieux avant", quand même...

La cerise sur le gâteau, c'est un humour légèrement espiègle qui ne manque pas de laisser trainer quelques vacheries de ci de là sur ses personnages, et ça rend la lecture bien plaisante.
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Quand on aime les polars - ce qui est mon cas - se lancer dans la lecture d'un roman de P.D. James est toujours une bonne idée. Le nom de cet auteur est devenu, au fil de ma découverte de ses polars, synonyme de grande qualité, encore plus quand on peut lire son oeuvre en version originale (langue soutenue au programme, j'adore !)
Péché originel ne déroge pas à cette règle : c'est un roman très soigné. Les personnages sont très travaillés et présentés avec soin. L'intrigue met suffisamment de temps à se mettre en place pour permettre de suivre les différents événements sans se sentir perdu. L'écriture est élégante et soignée : pas d'argot (quoique je ne rechigne pas à lire un bon San Antonio de temps à autre) ni de fautes d'orthographes et/ou de grammaire, que l'on rencontre de plus en plus dans les romans en français, où le futur simple et le conditionnel sont apparemment allègrement confondus à la fois par les auteurs et les traducteurs... (attention, je ne prétends pas ne jamais faire de faute moi-même, mais quand même, dans un roman, ça me choque. J'ai toujours considéré les livres comme des instruments de savoir et les voir remplis de fautes de ce genre me consterne).

Le plus gros de l'histoire se déroule à un seul et même endroit et, en plus, à un rythme assez lent. Pourtant, on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est aussi cela la "magie" P.D. James : cette grande dame parvient toujours à captiver le lecteur, même en prenant tout son temps pour dérouler son intrigue.
Avis aux amateurs d'énigmes qui, comme moi, aiment tenter de démasquer le meurtrier avant la fin : c'est tout à fait possible dans ce roman. Un indice impossible à manquer est mis bien en évidence à un endroit du récit et permet de comprendre le mobile des meurtres (et donc d'identifier le coupable)... Un petit plaisir de lecture de plus que tous les amateurs de polars apprécieront !
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Avec PD James, on n'est jamais déçu ! Cette patte si délicieusement british qui n'en oublie ni d'être précise ni d'être suffisamment diabolique pour capter le lecteur et le scotcher jusqu'à la fin. Ici, plongée dans les affres d'une entreprise familiale, une maison d'édition qui doit faire face à un certain nombre de difficultés et dont le jeune manager aux méthodes plutôt "modernes" vient d'être assassiné... On suit le bel Adam Dalgliesh pas à pas... de toute façon, on le suivrait jusqu'au bout du monde.
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Un polar bien écrit, des touches d'humour, de la poésie et quelques meurtres qui amènent du rythme à l'histoire.
J'apprécie cet auteur qui intègre à son roman policier de belles références culturelles, entre bras de la Tamise et mentions de Venise, des personnages à la psychologie intéressante ; Je ne suis pas forcément fan des descriptions mais elles permettent ici de rentrer dans l'ambiance assez particulière de ce livre autant désuet -il semble avoir été écrit au début du siècle - que moderne par les sujets abordés – rentabilité, sida, poids de la religion -.
Je n'ai pas lu toute la série et picore dedans à l'occasion , l'auteur ne rentre pas trop dans la vie personnelle d'Adam Dalgliesh cela permet de lire sans se poser la question de l'ordre. Un bon moment de lecture, juste une légère déception quant à la chute finale lorsque la motivation du tueur perd de son sens.

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Peverell Press, une maison d'édition londonienne, connaît des moments difficiles.
Innocent House, le faux palais vénitien qui abrite les locaux des éditions est peut-être magnifique, mais son élégance n'empêche pas un farceur de se manifester avec des blagues de mauvais goût. Des épreuves disparaissent à la veille d'être confié à l'imprimeur et d'autres sont remplacées par des copies pleines de fautes.
Lord Stilgoe, victime de l'une de ses blagues, demande donc à l'un de ses amis de contacter Adam Dalgliesh, fin limier du Yard. Stilgoe voudrait que Dalgliesh examine de plus près les tristes événements qui se déroulent à Innocent House.
Dalgliesh refuse. Mais, malheureusement pour lui, il va bien finir par devoir se rendre sur place, puisque le corps sans vie de Gerard Etienne, qui a repris les rênes de la maison d'édition après le décès d'Henry Peverell, est retrouvé dans la salle des archives d'Innocent House. Tout laisse penser à un accident (intoxication au monoxyde de carbone), si ce n'est que Hissing Sid, le serpent en peluche mascotte de la maison, est retrouvé dans la bouche d'Etienne.
Mauvaise blague de plus ou meurtre ? Dalgliesh et son équipe vont devoir trancher.


Après quelques déceptions livresques, retrouver P.D. James a été un véritable plaisir ! Il faut bien avouer que lire un polar de cette grande dame permet toujours de combiner le plaisir et la qualité.
La plume de P.D. James est toujours aussi parfaite. Elle nous entraîne réellement là où elle veut nous emmener : dans le monde très particulier et très fermé d'Innocent House.

Car Peverell Press est un véritable microcosme. Ses employés et cadres semblent très fermés sur eux-mêmes et Mandy Price, la jeune dactylo intérimaire engagée par la firme, le ressent apparemment aussi. Peut-être ce comportement est-il dû à la somptuosité du décor dans lequel ils travaillent ? Innoncent House semble être hors du temps, et les personnes qui en foulent les planchers semblent, eux aussi, être presque irréels.

Pourtant, un vilain farceur bien réel les met tous dans l'embarras ! Tout comme le suicide de Sonia Clements, dont le corps est trouvé dans la salle des archives par Claudia Etienne et Mandy Price... alors que cette dernière arrive pour son entretien d'embauche ! Ensuite, survient la mort de Gerard Etienne, qui rend les choses encore plus compliquées pour la maison d'édition.

Dalgliesh, Miskin et Aaron entrent alors en scène. J'ai retrouvé Dalgliesh avec beaucoup de plaisir. Loin de l'image du policier balourd, celui-ci est un vrai gentleman, poète de surcroît. Réfléchi et compréhensif, Dalgliesh avance à son rythme, se permettant même un peu de tourisme lors de sa rencontre avec Jean-Philippe Etienne (le père de Gerard), mais se révèle pourtant très efficace.

La psychologie des personnages est extrêmement bien développée par P.D. James, qui consacre presque un chapitre entier (en alternance) à chacun d'entre eux. J'apprécie beaucoup ce genre de technique, qui permet à la fois de bien présenter les personnages et de plonger les lecteurs dans l'ambiance du roman.

J'avais vu juste en ce qui concerne l'identité du coupable, mais j'ai triché : j'en avais sélectionné plusieurs alors, évidemment, je ne pouvais que tomber sur la bonne personne... Mais j'ai quelques excuses quand même : à part un minuscule indice perdu au milieu du roman, P.D. James ne donne que peu d'indications permettant d'arriver à la bonne conclusion.
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