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EAN : 9782809432060
360 pages
Panini France (17/07/2013)
3.75/5   36 notes
Résumé :
A la suite d’un cataclysme nucléaire qui a presque anéanti l’espèce humaine, l’Utopie a finalement été atteinte grâce à des corps sociaux ultramédicalisés qui s’assurent de la bonne santé de chaque individu, et ce afin de préserver la ressource la plus importante : la vie. Mais dans ce monde homogène, trois jeunes filles, Tuan, Miach et Cian, décident de prendre en main leur destin et de se réapproprier leur existence en détruisant la seule chose qu’elles peuvent at... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre qui pose et émet beaucoup de questionnement sur ; que sont exactement la conscience, la réalité, l'âme.
Qui décide? L'esprit? le corps ?Qui gouverne qui ? Qui crée et quoi?
Un corps sans conscience est 'il vivant, à quoi sert elle? Est ce une invention de notre esprit, une production de l'évolution qui ne sert plus à rien? Les animaux s'en passent et pourtant ils sont vivants non !....
L'héroïne ou plutôt les héroïnes sont des adolescentes désabusées par l'évolution très contrôlé des vies au Japon ( assez proche du mode de vie actuel, et vécu très certainement comme étouffant pour l'auteur) et dans un monde post apocalyptique.
Plus de maladies, plus de souffrance, plus de besoins physiques non satisfaits, tout cela dans une société ou toute violence est bannie. le mot d'ordre c'est : bienveillance envers le corps physique et social.
Même pas moyens de se faire du mal, des "watchme" et "médisoins" incorporés à chaque individu devenu adulte, rendent la vie parfaite et longue, sauf dans quelques parties du monde qui se sont acharnées à vouloir encore faire valoir leur lire arbitre, concernant leur corps fragile et corruptible.
Pour sauver le monde faut il détruite cette société parfaite et retrouver la barbarie d'antan?
La dernière partie du récit modifie, insidieusement, le raisonnement et les intentions des deux adolescentes, ce qui surprend et interroge.
Sauf, quand on apprend que ce roman a été relut et corrigé par l'auteur sur son lit de mort où son cancer l'achevait....on comprend mieux que la fin du récit porte essentiellement sur, après la mort , que reste il de la conscience, et d'ailleurs existe t elle, ou est ce juste une production à l'instar des hormones, qui permet que notre cerveau fonctionne et semble gouverner nos décisions, notre volonté. D'ailleurs est ce une réalité, sommes nous vivant ou sommes nous un rêve...rêvé ?
PS : A ne pas mettre entre les mains d'adolescents, ou de dépressifs...le questionnement très intéressant peut être déstabilisant.
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Tombé par hasard sur ce titre lors d'une navigation en roue libre sur le Web, mon attention fut attirée par la quatrième de couverture indiquant que ce roman avait reçu la citation spéciale du jury du Philip K. Dick Award en 2010.

Amateur de la littérature Dickienne, ma curiosité fut plus forte que la raison. Résultat : un achat impulsif d'un roman dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'alors.

Et là... Grande déception.

Dans un Japon d'après-guerre nucléaire, la population vit au sein d'une société aseptisée à outrance. A partir de l'âge adulte, les individus se voient dotés d'un assistant médical relié lui-même à un réseau médical central dont le but est d'éradiquer les agents pathogènes et autres virus à la source.

Dans cet environnement "utopique" où la santé de l'humain est totalement maîtrisée, deux ombres au tableau se profilent:

- Trois jeunes filles, en essayant de porter atteinte à leur propre santé, vont illustrer leur rébellion et crier leur volonté de ne pas appartenir à ce système trop contrôlé et impersonnel.

- Plus tard, des fanatiques, également motivés par leur non-adhésion à cet univers trop "lisse", s'en prennent au réseau médical en provoquant une vague de suicides contrôlés.

L'écriture de "Harmonie", froide, à l'image de la société décrite dans ce roman, propose peu d'actions et peu de descriptions.

Le roman, bavard, rabâche des idées éculées sur l'équilibre philosophique entre la réalité, la conscience, le désir et la volonté.

Malgré quelques bonnes idées, ce roman reste toutefois assez banal en tergiversant sur le mal de vivre et la recherche d'identité, lot de tout être humain devenant "adulte".

Même la fin du roman semble même incohérente vis-à-vis du dessein visé initialement par les protagonistes.

Le choix arbitraire d'un roman peut parfois aboutir à une bonne surprise. Cette fois-ci, ce fut pour moi une mauvaise pioche.
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D'un point de vue technique, ce livre est un livre jeunesse et cela se ressent dans l'écriture, un style léger pour une lecture facile.

Par contre, dans les sujets abordés, là, il me semble qu'il faut être bien accroché. D'une part l'auteur aborde de manière claire la question de notre conscience et de sa nécessité avec en question principale: La conscience individuelle est-elle un bien ou un mal? En corollaire, il aborde le thème de la souffrance et de la mort, la souffrance comme vecteur de notre bonheur. Faut-il souffrir pour être conscient de notre bonheur? Sans conscience, ne serions nous pas simplement heureux? La mort comme arme de persuasion car elle seule nous ramène finalement à la brièveté de notre bonheur et donc à la nécessité de faire des choix conscient pour un plus grand bonheur. Devenir éternel ou simplement en créer l'illusion au travers d'une santé à toute épreuve, nous permettrait-il d'évacuer notre besoin de conscience?

On le voit dans ma critique, l'auteur ouvre la porte a beaucoup de question et même si la fin du livre offre une tentative de réponse, elle n'est pas clairement affirmée.

L'auteur a visiblement écrit ce livre en même temps qu'il livrait combat contre un cancer qui lui fut fatal et cela se ressent très fort dans le livre, lui donnant une aura amère parfumée de formol. Il n'y a guère d'enthousiasme ou d'engouement, mais plutôt une sorte de descente aux paradis dont l'auteur ne veut pas proposer d'issue. Mais un paradis formaté, psycho-rigide, inodore, incolore, ... indolore, un paradis qui ressemble à celui évoqué dans Job : une comédie de justice de R. A. Heinlein, ou il n'y a de paradis que le nom tellement on s'y ennuie mais c'est surement une question de point de vue...

Pour finir, je dirais vu la nationalité de l'auteur que l'on se sent également un peu déstabilisé par une vision plus animiste et moins judéo-chrétienne propre à la culture japonaise.
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À la suite de catastrophe, l'espèce humaine est devenue une denrée rare et protégée. Chaque habitant dispose de nanobots qui scrutent en permanence l'état de santé. Fumer, boire et tout autre excès pouvant réduire la durée de vie sont prohibés. Contrevenir entraîne un isolement en séance de moralisation.
Sujet on ne peut plus d'actualité.
Jusqu'au jour où des « terroristes » parviennent à déjouer le système.
Une vision futuriste pleine de sens et qui fait réfléchir sur les vraies valeurs de la vie : sommes-nous prédestinés à une pensée commune, un « uniformisme » dictatorial dans lequel nous ne serions qu'un troupeau de brebis à l'esprit égaré ?
L'écriture est fluide, riche, et la première ligne accroche de suite.
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Ce livre est devenu l'un de mes favoris.
Après avoir vu le film d'animation Harmony, beaucoup de questions sont restées sans réponses: J'ai donc acheté le livre. Bien heureuse de l'avoir en français (Empire of Corpses ne l'ayant pas).
J'ai vraiment été transporté du début à la fin, et pire, j'ai dévoré l'ouvrage comme je ne l'avais pas fait depuis un moment. On prend conscience d'un monde à l'allure futuriste, tout en restant sur les bases humaines, et c'est ce différent avec les autres titres de science-fiction que j'ai particulièrement apprécié.
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critiques presse (1)
LaPresse
08 novembre 2013
Le ton didactique du roman est parfois agaçant, tout comme les trop fréquentes comparaisons entre le vivisme et le nazisme. Project Itoh fait toutefois preuve d'une certaine inventivité en recourant à un pseudo-langage informatique (tout à fait digeste) pour raconter son histoire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Donc, quelque part, vos recherches ne sont pas juste liées à notre conscience, mais au tissu même de notre réalité...
Gabrielle Étaín haussa un sourcil et m'adressa un regard perplexe, comme si j'avais dit quelque chose d'étrange.
- Mais la réalité et la conscience sont une seule et même chose, inspectrice Kirie.
- Vraiment ?
- Oui. Après tout, c'est notre conscience qui fixe les limites de la réalité que nous pouvons accepter.
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Pour la première fois, je me rendis compte de l'étrange vision que présentait la population médicalement standardisée du Japon. Il n'y avait pas plus de différences entre l'homme et la femme assis en face de moi qu'entre deux mannequins dans une vitrine(...) chaque passager collait à un type corporel précis. Tous entraient dans un moule préétabli défini comme sain. Je me sentais comme une étrangère dans une galerie de miroirs. Un pays de miroirs.
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Elle se leva, marcha jusqu'à la balustrade entourant le bord du toit, et se mit à parler à haute voix, comme si elle proclamait quelque chose au paysage- voire même au monde entier
- " C'est sur la vie, maintenant et tout au long de son déroulement, que le pouvoir établit ses prises; la mort en est la limite, le moment qui lui échappe; elle devient le point le plus secret de l'existence, le plus privé"
- C'est une phrase de qui?
- Michel Foucault.
(...) Un léger vent se leva, soufflant dans nos cheveux et sur nos fronts. La mort est la limite du pouvoir, le moment qui lui échappe ....
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Les humains étaient comme un compteur brisé dont l'aiguille allait et venait entre désir et volonté, toujours d'un extrême à l'autre, sans jamais s'attarder entre les deux. Il n'y avait pas de place pour la modération.
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Afin de visionner tout support contenant une représentation visuelle de la violence, il vous fallait une qualification officielle : un PERVERT ou permis de visionner des éléments rétrospectifs traumatisants.
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Video de Project Itoh (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Project Itoh
"Avec ce titre, on a donc un très bon manga de SF qui se base, en plus, sur un grand classique de la littérature."
Salut à toi ! Voici une nouvelle fois un Mangado - La voie du manga sur The Empire of Corpses de HINO Tomoyuki et Project ITOH. Pour ne louper aucune vidéo et nous soutenir, pense à t'abonner à la chaine youtube de Manga-News et de la Bande Animée !
La Bande Animée : https://www.youtube.com/channel/UCIUDG8qPmRfXNXT5W0JO2zg/?sub_confirmation=1
Manga-News : https://www.youtube.com/channel/¤££¤19PmRfXNXT7Corpses de HINO Tomoyuki18¤££¤6rmAqHIg/?sub_confirmation=1
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