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Ayant eu le privilège d'être sélectionnée pour cette masse critique privilégiée et nommée à ce titre "ambassadeur du monde d'Aquilon" (à ce titre s'ajoute le fait qu'en plus d'avoir reçu cette première bande-dessinée, consacrée aux orcs et gobelins, je devrais en recevoir une autre en septembre mais...suspense pour le thème), je tiens tout d'abord à remercier babelio et les éditions Soleil pour ce magnifique cadeau. En effet, si j'ai postulé ici, ce n'est pas tout à fait par hasard. Il faut avouer que j'ai joué quelque temps au jeu de plateau Warhammer et même si je n'étais pas une fervente adepte et ne maîtrisais pas toujours les règles (assez complexes), j'avais de la chance aux dés et surtout je me suis familiarisée avec tous ces personnages qui composent le jeu.
Aussi, les orcs n'avaient pas de secrets pour moi jusqu'à ce que je découvre ici Turuk, un personnage semi orc, plutôt beau parleur et je dois l'avouer assez futé pour un orc (fait assez rare il faut le souligner - les orcs étant en général réputés pour être des brutes sanguinaires et sans cervelle - ce qui vous l'avez compris, n'est pas le cas ici.

Lorque Turuk se réveille sur une île mystérieuse, il n'a d'abord aucun souvenir de la manière dont il est arrivé ici puis, faisant la rencontre de deux de ses amis (enfin pour peu que les orcs aient des amis car comme je le disais, en général, ils ne pensent qu'à leur gueule de cul-vert et c'est tout), Rondar'r et Firr, ses souvenirs lui reviennent peu à peu grâce à leur récit et à la manière dont ils se sont enfuis tous les trois de la prison d'Armuhr -prison dont on ne s'évade d'ordinaire jamais car extrêmement bien gardée par des elfes sylvains...à ne pas confondre avec les hauts elfes...bon là, je veux étaler ma science mais vais arrêter d'en faire trop pour ne pas dire trop de bêtises). Lorsqu'ils découvrent dans un premier temps qu'il n'y a pas âme qui vive dans cette ville prétendue fantôme, ils découvrent également qu'un chasseur les piste et il s'agit en réalité de l'une de leurs anciennes maton (je ne connais pas le féminin du mot, désolée), la belle mais extrêmement dangereuse et agile elfe Dalyam. Ensemble, cependant, ils vont conclure un marché : s'allier (bien que cela soit d'ordinaire contre nature ) afin d'affronter les âmes errantes qui résident en ce lieu : des goules défunts qui, si ils vous tuent vous transforment en l'un des leurs alors autant dire, mieux vaut ne pas se faire choper !

Arriveront-ils à s'entendre et à respecter leur part de marché : dans un premier temps oui (survie oblige) mais pour le rets, rien n'est moins sûr lorsqu'il s'agira de s'enfuir de ce qui paraît être une impasse lorsque l'on de possède ni dragons pour arpenter les airs ni bateau pour écumer les mers.

Un univers dans lequel vous découvrirez également d'autres créatures mystérieuses (du moins de nom et par les travaux qu'ils ont accompli sur cette île, mais je vous dirai pas de qui il s'agit afin de ne pas trop gâcher le suspense), extrêmement bien travaillé du point de vue graphique (rien à redire là-dessus) et un suspense qui tiendra son lecteur jusqu'à la toute dernière page. A découvrir pour les plus curieux et à redécouvrir pour les fans !
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Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après les séries "Elfes" et" Nains", c'est tout logiquement que les éditions Soleil lance la série" Orcs & Gobelins" consacrée aux enfants mal aimés du tolkienisme...


Nous sommes avec ce tome 1 inaugural dans une Série B de belle qualité : en quelques années la saga a atteint plusieurs dizaines de titres, avec une moyenne de 24 pages par mois donc un rythme de parution digne d'un comic, mais avec des qualité scénaristiques et graphiques supérieures voire très supérieurs à ce proposent nos voisins anglo-saxons. Editorialement c'est soutenu, donc on différencie sans mal les forces des tomes qui ont eu le temps de se peaufiner des faiblesses des tomes ceux qui ont du affronter les affres de la deadline.
Turuk le semi-orc beau gosse se relève mal en point et amnésique dans une ville déserte et inconnue... Enfin pas si déserte, car il est poursuivi par une mystérieux archère qui veut sa peau pour remplir sa mission, et la nuit la ville se remplit de créatures impies qui elles veulent sa peau pour remplir leurs ventres... Nous ne sommes pas une tome à mystères, puisque l'amnésie n'est qu'une astuce de narration pour faire découvrir les tenants et aboutissants du survival en cours par les yeux d'un fort sympathique connard. Car au finla Turuk s'avère être est un taulard en cavale depuis son évasion du bagne d'Armuhr situé au coeur de la forêt de Daëdenn. Et il retrouve donc ses codétenus Rondar'r et Firr ainsi que la matonne belle gosse Dalyam, qui en plantant leurs dragons durant leur fuite les a fait s'écraser dans un nouveau bagne : une prison à ciel ouvert dont les milliers de geôliers attendent la première occasion pour tous les dévorer, fuyards comme traqueurs... Nous sommes à l'époque de la peste zombie lâchée sur le monde par la nécromancienne elfe Lah'saa, et on suit tous les codes des films du légendaire George Romero : les personnages sont coincés dans un lieu A en sécurité relative à très court terme (le beffroi de la cité marine d'Iruan), et pour sauver leurs peaux ils doivent atteindre un lieu B où ils seraient en sécurité absolue à long terme (la cité voisine de Casteleon), sauf que pour cela ils doivent d'abord traverser la zone C remplie d'horribles créatures semblent n'exister que pour les crever salement avant de les bouffer encore plus salement (le tunnel souterrain nain qui les relie ^^)...

C'est d'un grand classicisme sur le fond mais d'un redouble efficacité sur le forme, tant grâce au travail de Jean-Luc Istin que grâce au travail du brésilien métisse Diogo Saïto qui n'a jamais aussi bien dessiné qu'ici... Il faut s'unir ou périr, mais Turuk est un crevard persuadé que puisque l'homme est un loup pour l'homme il ne faut avoir aucun scrupule à ne penser qu'à sa grande seule. Il nous raconte à la première personne sa propre histoire, et nous autres lecteurs sommes les spectateurs et les complices de toutes ses manipulations, fourberies et trahisons, mais il oublie que l'arnaqueur peut lui aussi peut se faire arnaquer... Car c'est bien connu, tout le monde ment !
ATTENTION SPOILERS DE LA MORT QUI TUE : JE VOUS AURAIS PREVENUS !

10 tomes sont d'ores et déjà prévus et j'ai hâte de découvrir Myth le voleur qui emprunte à Aladin, Gri'im le vieux guerrier orc en quête de vengeance, Sa'ar l'Al Capone gobelin, les Dirty Dozen d'Ayraak, ou de retrouver l'orkelin La Poisse déjà vu dans le tome 18 de la série "Elfes"... Enjoy !
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Chouette, des p'tits nouveaux sur les terres d'Arran !
Et pas des moindres, hein...
Après les superbes et éminents Elfes, les Nains forts en gueule et en vaillance, garez-vous, v'la les vrais méchants pas beaux..j'ai nommé : les Orcs !

Dans ce premier opus, on découvre Turuk. Lui, il a un peu triché, il n'est qu'un semi-orc. Sa mère était une Orc. Une orque ?? Une remorque ?? Bah laissez tomber la comparaison mais on n'est pas loin. Un Orc c'est drôlement balaise, ça pèse au bas mot un quart de tonne et c'est verdâtre...
Avec du sang elfique dans les veines, qui lui vient de son paternel, Turuk s'en sort un peu mieux que les autres. C'est le beau gosse, quoi ! Enfin, tout est relatif..hein !
Mais la bôgosse attitude s'arrête là, parce que côté caractère, il ne fait pas dans la dentelle, le Turuk. Égoïste et sans pitié pour ses petits compagnons de route, il fonce dans le tas et n'a qu'une idée en tête : sauver sa peau !

J'ai beaucoup aimé ce tome. le scénario n'est pas forcément très fouillé et on se trouve (encore ?!!) face aux vilaines goules présentes dans la série Elfes, mais qu'à cela ne tienne, le rythme soutenu et les dialogues enlevés participent à la joie de découvrir un nouvel univers en terre d'Arran, qui, soit dit en passant, reste une petite merveille graphique !
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On m'a toujours dit que pour un Orc, j'avais plutôt une belle gueule.
Mais là, avec mon museau émietté par des coups de massue, je risque d'avoir un peu de mal à remporter le premier prix de beauté. J'ai l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de trolls en rut ! Pas sûr que la belle dame de la haute avec qui j'ai eu une aventure ne daigne encore s'intéresser à moi si l'occasion lui était à nouveau offerte.
Et de mes souvenirs qu'est-il advenu ? Quelle est cette ville déserte où il n'y a pas âme qui vive pour fournir un début d'explication à ma présence en ces lieux. La seule chose dont je me souvienne, c'est que je m'appelle Turuk…

Critique :

Et si les Orcs n'étaient pas ces brutes assoiffées de sang que des mauvaises langues, des nains ou des elfes sûrement, ont décrites ? Et si les Orcs et les Gobelins étaient bien plus intelligents que ce que les langues perfides ne veulent bien le dire ? Heureusement, monseigneur Istin permet de rétablir la vérité, celle qui a été trop souvent maquillée, travestie, par des esprits mal intentionnés n'ayant pour but que de nuire aux culs verts.
En révélant les péripéties de Turuk, un semi-orc, les hommes découvriront enfin à quel point il y a de la noblesse chez les peaux vertes, qui, par ailleurs, contrairement aux autres races, ne sont pas racistes puisque capables d'apprécier un joli minois chez une mignonne petite elfe des bois. Il fallait que ce soit dit. Merci, messire Istin pour le rétablissement de cette vérité, trop souvent dissimulée par les services de propagande elfiques ou par ces enclumes de nains, les hommes eux-mêmes n'étant pas en reste !
Vous qui lisez ces lignes, vous avez certainement entendu parler d'Armhur, cette prison noyée au milieu de la forêt et confiée à la garde des elfes sylvains… Violeurs, assassins, crapules de toutes races, s'y retrouvent enfermés sans espoir de pouvoir s'évader. Mais il s'y trouve aussi une autre population : prisonniers politiques, victimes de juges iniques et prisonniers de guerre. C'est à cette dernière catégorie qu'appartenait Turuk. Il n'était pas le plus costaud des peaux-vertes, mais son intelligence compensait la différence de force qu'il pouvait y avoir entre lui et des Orcs d'un bien plus grand gabarit comme il le prouva, là, sur place, dans cet enfer d'où on ne s'échappait qu'une fois mort. Dans sa geôle, Turuk était le patron reconnu par tous jusqu'à ce qu'un nouveau arrive dans la cellule… Mais le Seigneur Istin a rapporté son histoire bien mieux que je ne saurais le faire. Et comme certains se demandent certainement à quoi ressemble cet univers, Diogo Saito l'a mis en lumière avec un trait d'une rare précision rendant fidèlement compte des physiques, des décors et des couleurs. Il ne manque que les odeurs… Mais croyez-moi, il vaut mieux vous épargner cela.

N'attendez plus ! Découvrez la vérité vraie sur le trop méconnu univers des Orcs et des Gobelins. Non, les peaux vertes ne sont pas des bêtes, et sous leurs peaux dures se cachent des coeurs sensibles et une noblesse d'âme que ni humains, ni nains, ni elfes, ne sauraient égaler…

Mille mercis aux éditions SOLEIL et à Babelio de m'avoir sélectionné dans le cadre de cette masse critique privilégiée et nommé ambassadeur du monde des Terres d'Arran, où se côtoient humains, elfes, nains et peaux vertes, sans oublier les magiciens nombreux en ces lieux, pour le meilleur… et bien souvent pour le pire.
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Les Elfes, on connaît.
Les Nains, on connaît.
Tiens, un p'tit nouveau. Enfin je dis petit de loin car de près, ce semi-orc, portant le doux nom de Turuk, ferait plus penser à un char d'assaut qu'à un pistolet à bouchon.

Une nouvelle franchise associant Orcs et Gobelins (on oubliera ces derniers ici aux abonnés absents), pourquoi pas au vu du niveau des séries précitées.
Le rythme des diverses parutions ne laissent pas de me surprendre mais quand c'est bon, c'est bon.

Bienvenue à toi, donc, verdoyant héros en bien fâcheuse posture dans cet île infestée de vils bouffeurs de chair fraîche. Comme un p'tit relent de Je Suis Une Légende de prime abord. Au second également.

Mais peu me chaut, un récit pêchu au phrasé très actuel venant ici appuyer un visuel hyper agréable à l'oeil droit, le gauche étant bien plus difficile à contenter, le tout se déguste prestement, le curseur plaisir flirtant solidement avec la zone rouge.

La trame ne brille pas par son originalité, certes, mais contentera aisément tous les fans de ces univers désormais familiers.
Porté par un personnage attachant à défaut d'être d'une intégrité sans faille, ses amis ne me contrediront pas sur ce point, Turuk le belliqueux, secondé par un allié des plus surprenants, ouvre le bal de façon jubilatoire avant que Myth, gobelin de son état, ne prenne la relève.

Plus qu'à nous souhaiter le même panard de lecture...
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C'est à pas feutrés que j'ai fait mon entrée dans les terres d'Arran… Les orcs n'étant pas les plus sympathiques des créatures, et encore moins réputés pour leur esprit vif et éclairé, j'étais surprise qu'on leur consacre des volumes entiers.
Lorsqu'il m'a été proposé de recevoir et lire ce volume, ma curiosité légendaire était piquée au vif ! Toutefois je ne m'attendais pas à apprécier plus que ça, je craignais même de regretter cette lecture, me préparant à une possible déception. Sauf que…
Sauf que le graphisme est remarquable jusque dans les moindres détails. le dessin est précis et conserve cette précision d'une case à l'autre malgré les actions parfois hautes en tensions. Chaque personnage a des traits bien caractérisés que l'on ne peut confondre et j'apprécie cela. Les plans sont variés et les cadrages alternent souvent lorsqu'il s'agit de nous montrer un des personnages principaux. le décor est splendide, presque féérique avec le jeu de couleurs et de lumière qui apporte une touche particulière notamment dans les vues d'ensemble de l'île. On passe sur des pages noires quand on se trouve en pleine nuit ou dans des lieux obscurs. Tous les choix graphiques concourent à créer une atmosphère propre à ce lieu et à cette histoire. Immersion garantie.

Sauf que je ne pensais pas « rencontrer » un jour un orc de ce genre. Orc ou semi-orc ? telle est la question. Ne voilà-t-il pas qu'il est le narrateur lui-même, qu'il s'exprime dans une langue soutenue parsemée de mots grossiers, qu'il analyse les situations, réfléchit… Il se révèlera plutôt beau gosse (il aime le répéter ˄˄), beau parleur et surtout une brute épaisse et un vil calculateur. S'il cache plus d'un tour dans son sac, sa nature d'orc semble néanmoins le rattraper au plus mauvais moment. le talent des auteurs est de nous l'avoir rendu presque attachant : le narrateur beau parleur embobine aussi son lecteur en un tour de main. Ce type est une ordure, mais une ordure sympathique.

Sauf que l'intrigue, somme toute classique, est fort bien ficelée et m'a embarquée dans l'aventure où je me suis retrouvée coincée avant d'avoir le temps de tourner la deuxième page… J'ai vraiment beaucoup aimé ce début efficace qui nous contraint à prendre le parti de Turuk. La part de mystère est saisissante et ne se dissipe que par demi-mesure, laissant le suspens et le doute planer longtemps. Ce n'est par exemple qu'à la page 5 que l'on voit enfin le visage de Turuk, lorsqu'il peut lui-même se regarder dans un miroir.
C'est un véritable huis-clos qui nous enferme sur une île dont on ne sait rien et dont on va apprendre si peu. Des souvenirs remontent à la mémoire de Turuk, d'autres lui sont racontés par ses acolytes.

Les dernières pages m'ont laissée sur une faim étrange : j'avais à la fois envie de suivre Turuk (si possible !) et également de suivre Dalyam pour continuer la route avec elle. Mais quels frustration, contrariété, plaisir et contentement face à cette fin proposée, cet humour jouissif et agaçant à la fois car on sent que quelque part « on s'est fait avoir ». Par qui ? Pourquoi ? Comment ? A quel moment ? C'est du grand art, j'adore ! ça se lit, ça ne se raconte plus !

Cerise sur le gâteau, le dossier de présentation de l'univers et de la série, qui donne clairement l'eau à la bouche si les auteurs sont aussi talentueux que J. L. Istin et Diogo Saito ! Deux noms que je vais retenir et lire à nouveau dès que l'occasion se présentera.

Je remercie Babelio et les éditions Soleil pour cette belle proposition de lecture !
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Turuk, orc de naissance, se réveille la mémoire en lambeaux sur ce qui semble être une cité insulaire… vidée de toute vie. Si rapidement deux rencontres viennent contredire cette première impression, pointes de flèches et crocs acérées lui donnent la preuve que les autres occupants de l'île n'ont rien d'amical…

La bande à Istin, Peru et consorts remet le couvert pour une troisième série. Après les elfes et les nains c'est au tour des peaux vertes d'être mises à l'honneur. Projet éditorial de plus en plus tentaculaire, le monde d'Arran s'élargit pour accueillir nos sales gueules favorites. Nombre de talents de Soleil sont mis à contribution au détriment de potentiels autres titres, mais la qualité est toujours la norme ici, alors qui s'en plaindra ? Le scénario, exercice de survie à la mode zombi compense son manque d'originalité, véritable classique rôlistique, par son efficacité. Le dessin, de qualité, fait la part belle aux plongées et contre-plongées offrant vitesse et verticalité à un récit qui alterne poursuites et bastons. Deux éléments viennent toutefois entamer ce vif enthousiasme. D'une part le lecteur fourbi peu de doutes quant à la capacité du héros semi-orc à survivre aux épreuves qui lui sont opposées, petit échec pour une histoire qui se veut étouffante, terrifiante, haletante... D'autre part la race des personnages paraît n'être qu'un prétexte. Trop peu d'éléments donnent véritablement corps à ces orcs qui, tout bien pesé, pourraient être issus d'autres rangs. A l'image d'une Harley Quinn dont la pire atrocité serait de briser une vitrine pour en extraire un sac à main, ces peaux vertes peinent à transpirer le vice et la brutalité… L'album reste cependant de haute tenue, et c'est bonne nouvelle sachant que les ambitions des auteurs ne s'arrêtent pas là, puisque déjà quatre autres albums sont sur le métier. Ne reste qu'à souhaiter que ces derniers soient un peu plus inspirés.
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Le sexy XIII serait-il revenu sous les traits imposants d'un Orc ? Parce qu'un mec qui se réveille sans savoir qui il est, ni ce qu'il fait là, ça ressemble vachement à la saga XIII, non ?

En plus, tout comme le plus célèbre amnésique de la bédé, Turuk est plutôt beau gosse pour un Orc !

Tiens, à lui aussi on veut lui faire la peau. Décidément, c'est vraiment XIII en version fantasy.

Nouvelle série pour cette saga qui, après les Elfes et les Nains, s'attaque maintenant aux Orcs et aux Gobelins, tout en faisant tenir leurs histoires dans un Grand Ensemble scénaristique, puisque certains Nains vont chez les Elfes et certains Gobelins des Elfes auront leur Histoire dans cette nouvelle série.

Vous suivez toujours ? Non ? Retenez juste que tout le monde se mélange avec tout le monde et que tout cela reste foutrement cohérent ! Mais pas sexuel…

Une autre référence à l'univers des Elfes, ce sont les zombies, les goules, les morts-vivants qui veulent toujours vous faire des gros poutous puants. Ben oui, ils ont envahi le monde des Elfes, des Nains et des Orcs, puisque c'est le même monde. Élémentaire.

L'amnésie de notre géant vert sera de courte durée et principalement utilisée pour nous présenter la vie et le passé du beau Turuk, comment il est arrivé là, dans ce trou paumé et pendant que le scénariste nous présente son passé, Turuk se rend compte qu'il n'est pas seul dans ce village peuplé de zombies et qu'il n'est pas LE seul non plus à ne pas être infesté.

Va falloir se serrer les coudes pour s'évader.

Turuk, c'est l'Orc dont on aimerait avoir pour ami, un type qui ne vous lâche pas, sauf si sa vie est en danger, alors là, vous irez vous faire pendre ailleurs car Turuk partira sans vous. Turuk, c'est l'immonde salaud qu'on arrive pas à détester vraiment car en nous racontant sa vie et sa survie, il nous rend complice de ses exactions.

Dans ce premier tome, c'est de l'action pure et dure, mêlée à des mystères, une quête, une enquête et une fuite endiablée de nos amis pour tenter d'échapper aux bisous horribles de ces créatures en putréfaction qui sèment des morceaux d'eux un peu partout.

On pourrait croire le scénario éculé (rajoutez pas un "n" mal placé), mais non, car le scénariste arrive à insuffler du mystère et une tension énorme durant le périple des Orcs et de l'Elfe afin d'atteindre une zone où ils ne seront plus mis en danger.

— Cours, Forest, cours !

Sans oublier que, selon le célèbre Docteur House, tout le monde ment !

Le scénario est déjà bien travaillé, mais en plus, les dessins sont à tomber par terre tant ils sont superbes !

Alors, que demander de plus ? La suite, bien entendu ! Se sera avec Myth le voleur, puis avec Gri'im le vieux guerrier Orc en quête de vengeance, Sa'ar le gobelin, Dirty Dozen d'Ayraak, sans oublier l'orkelin La Poisse croisé dans le tome 18 de la série "Elfes".

Sans être un chef-d'oeuvre au niveau scénario, cet album tient toutes ses promesses et je me réjouis à l'idée de découvrir les aventures des Orcs et Gobelins !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Surfant sur le succès, la série Elfes et Nains s'enrichit d'un petit nouveau : Orcs et Gobelins. Pour notre plus grand plaisir bien sur!
Voici donc Turuk, séduisant semi-orc, qui se retrouve amnésique dans une ile-ville inconnue et peuplée de goules affamées qui plus est!

J'ai bien aimé ce premier tome avec un orc comme personnage principal : un franc parlé assez proche du nain mais avec un code de l'honneur un peu plus particulier. Voici donc un héros que l'on va adorer détester ou plus exactement détester adorer!! Charmeur, beau gosse mais sans scrupules!
Le scénario est basique mais l'on doit bien reconnaître que ça marche très très bien. Une lecture agréable et accrocheuse tout du long jusqu'à ce final qui m'a laissé coite. Quoi!! les auteurs osent nous laisser comme ça!

Graphiquement c'est du très bon aussi, rien à redire! Les fans de fantasy vont se régaler!
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Salut les Babelionautes
Voila ce qui arrive a ceux qui se laissent entraîner dans un Challenge SFFF ou les paliers donnent droit de lire des BD.
C'est mon cas, pourtant je ne suis pas un bédéiste accompli comme certain, pour moi c'est toujours trop court même en s'attardant sur les planches.
Qu'avons nous la? Un Orcs amnésique se retrouve dans une ville qui parait déserte, en cherchant un point de vue élevé il s'aperçoit que cette ville est sur une île sans aucun bateau.
Hors les Orcs ne flottent pas trop bien et pour compliquer la donne la population de cette ville a était transformé en zombie et leur seul but est de se faire un casse croûte de Turuk, puisque tel est le nom auquel il répond.
Sans compter une Elfe qui le traque en essayant de l'embrocher de ses flèches, mais c'était sans compter sur la rouerie de Turuk, car pour lui il n'y a que sa survie qui l'intéresse.
Sur un scénario de Jean-Luc Istin et des dessins de Diogo Saito voila une BD que j'ai apprécié, dommage que les médiathèque que je fréquente n'est pas la suite.
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