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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je continue ma découverte de cet auteur de polar islandais, ma première lecture s'effectuait avec La femme en vert, je l'avais d'ailleurs beaucoup apprécié. J'étais ravie de retrouver l'Islande dans ce polar. 
L'histoire : Un homme, Holberg, est retrouvé mort chez lui, assassiné, un coup sur la tête. Les premiers pas de l'enquête révèlent qu'un mystérieux homme rodait dans les parages et qu'un mot est retrouvé sur le bureau. Il n'en faut pas plus pour mettre la puce à l'oreille de l'enquêteur Erlendur qui pense à une affaire très complexe. de fil en aiguille, il remonte la piste et découvre l'existence de la cité des Jarres, aussi trouble que secrète, personne ne veut voir ses secrets éventés. 
Un polar bien mené, des rebondissements qui ne sont pas spectaculaires mais qui font leur petit effet en fin de chapitre. Ce n'est pas haletant, les péripéties ne s'enchaînent pas à un rythme fou. le lecteur peut respirer et pourtant tout est lié, l'intrigue est drôlement bien ficelé. Ce n'est pas trop noir pour ceux qui n'aiment pas trop les polars noirs. Et le petit plus c'est que l'enquête a un petit fond scientifique qui est intéressant. 
De plus au-delà du polar, c'est l'occasion de découvrir un peu plus la société islandaise. Il est vrai que le polar n'est pas le lieu privilégié pour ça, mais tout de même l'auteur distille ça et là quelques éléments qui nous permettent de comprendre, de voir un peu cette vie islandaise. de manière très sommaire, on se rend bien compte du fait que c'est un petit pays et qu'il est facile de recouper les informations centralisées. Tout le polar rend compte des spécificités du pays. C'est assez intéressant, nous ne sommes pas dans un quelconque pays nordique, c'est bien l'Islande qui est en fond. 
Un polar très intéressant, prenant, on est bien plus dans la psychologie que dans les actions, les rebondissements viennent vraiment de l'enquête, des interrogatoires, il n'y a pas de coup de théâtre, de ce fait c'est un polar qui prend son temps mais qui n'est pas ennuyeux.
Un bon polar ! 
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Nouvelle petite enquête policière menée par l'inspecteur Erlendur Sveinsson, que je connais mieux maintenant car ce n'est plus mon premier Indridason. Cette fois, l'enquête démarre sur la découverte d'un cadavre dans un appartement. Mais après inspection des lieux, il s'avère que la victime était avant tout elle-même un bourreau, et voilà Erlendur parti dans un peu toutes les directions pour tenter de démêler l'écheveau, sur fond de brutalités sexuelles et de questions de génétique, sensibles en Islande. Une lecture très agréable.
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Je continue ma croisière dans les pays nordiques et fais escale cette fois-ci en Islande, pour rencontrer le commissaire Erlendur Sveinsson.
Arnaldur Indridason, comme quelques-uns de ses collègues auteurs situés au nord du 60e parallèle, a des comptes à régler avec son pays. « La cité des jarres » est ainsi le prétexte tout trouvé pour parler d'un événement qui avait défrayé la chronique dans les années 2000 : le décryptage du génome de plusieurs milliers d'Islandais et la vente de ses informations à une multinationale américaine.
À travers le prisme des questions éthiques que cette cession pouvait poser, l'auteur tisse un récit personnel et particulier, où viennent se greffer le commissaire Erlendur, ses comparses Sigurdur Oli et Elinborg, la fille du commissaire Eva Lind et son ancienne collègue Marion Briem.
L'auteur distille avec talent les ingrédients d'une série de polars : un sujet passionnant, des personnages attachants et bien campés, des secrets de famille, des remords et une touche pittoresque.
Le lecteur se complait dans cette description, parfois ironique et jamais puéril, d'une terre natale, l'auteur n'utilisant pas la langue de bois et ne se censurant que très peu.
Les lecteurs qui ont apprécié la série télé « Cold Case » retrouveront ici le plaisir d'exhumer de vieilles histoires et de suivre la chute des dominos qui en aura découlé.
Une bonne pioche !
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Premier roman que je lis de cet auteur et je ne suis pas déçue. Lecture tout en douceur en ayant un certain rythme de suspense juste ce qu'il faut pour vouloir tourner les pages afin d'arriver à une fin réussie. Je lirai sans hésiter d'autres romans policiers de cet auteur.
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Première apparition de l'inspecteur Erlendur, ce polar inaugure la célèbre série islandaise et c'est pourtant celui que j'ai lu en dernier, avant la parution en mars 2016 du Lagon noir que j'attends avec impatience !
Cette fois, le héros est énervé : sa fille Eva, enceinte, peine à sortir de la drogue et on vient de découvrir le cadavre d'un pervers, pédophile de surcroit.
L'enquête, comme à son habitude, est relativement peu rythmée, l'intrigue prend son temps et semble parfois "perdre" du temps, s'égarant dans une histoire de mariée disparue le jour de la cérémonie, ou d'une maladie neuro-cérébrale pour finalement en révéler l'importance capitale.
Le roman permet cette fois de plonger au coeur de la recherche médicale et génétique en Islande, de montrer les limites de l'éthique, d'évoquer les liens en généalogie et les limites de la vie privée, de parler du viol et de la réputation, de la transmission familiale.
Encore une fois une parfaite réussite !
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Une fois de plus, le passé se mêle au présent dans cette enquête de l'inspecteur Erlendur. La Cité des Jarres donne le ton des livres qui paraitront par la suite en France. Un personnage principal border line qui me rappelle un peu l'inspecteur Rebus des romans de Ian Rankin, une enquête qui s'annonce relativement compliquées, de nombreux fils à démêler et un arrière plan toujours très intéressant puisque l'on touche à l'intimité des personnages. Ces derniers sont particulièrement travaillés tel Erlendur confronté à une intrigue sordide et à des problèmes familiaux. Cette fois encore j'ai aimé la façon dont l'auteur a traité son sujet mêlant critique de la société et enquête policière.
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J'ai lu il y a quelques mois La voix de ce même auteur, qui est, je crois, la troisième enquête d'Erlendur. J'avais beaucoup aimé l'aspect humain de l'enquêteur mis en valeur par l'histoire de ses enfants, Eva Lind et Sindri Snaer. le personnage et le type d'enquête me rappellent les romans de Fred Vargas.
Car ici, on ne fait pas dans le sanglant mais plutôt dans l'enquête minutieuse avec une équipe soudée composée d'Erlendur, de Sigurdur Oli et d'Elinborg. La cité des jarres cible la particularité de l'Islande à initier les recherches généalogiques au centre des génomes.
Ainsi l'enquête sur le meurtre d'un homme autrefois accusé de viol tourne autour de la filiation.
C'est bien sûr ce qui rend l'intrigue intéressante, le côté humain et tragique de la transmission de gènes causant la mort de jeunes enfants.
L'auteur illustre ici le cercle familial, que ce soit dans l'enquête ou dans la vie privée d'Erlendur.
Tout cela est de plus bien servi par un style facile à lire qui privilégie les émotions et le suspens. Il y a quelques rebondissements intéressants dans cette enquête principalement pilotée par l'intuition et l'obstination d'Erlendur.

Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Premier roman de la série des enquêtes du commissaire Erlendur Sveinson, même si plus tard dans "les nuits de Rejkyavik", Arnaldur Indridason nous racontera les débuts d'Erlendur dans la police. Personnage introverti, bourru, citadin malgrés lui, obsédé par les disparitions inexpliquées depuis qu'il a vécu un drame dans sa jeunesse, trainant derrière lui un mariage raté et un divorce douloureux avec des rapports compliqués et conflictuels avec sa fille, va mener l'enquête sur un meurtre d'un monsieur agé dans son appartement, où le meurtrier a laissé un message mystérieux. Peu à peu la personnalité de la victime va se révéler noire , violente, sans scrupules, bref un vrai monstre. L'enquête va partir d'une photo d'une tombe trouvée chez la victime et nous entrainera dans un univers sordide de viols, de femmes détruites et de maladies génétiques. Les personnages sont trés sombres, les méchants souvent impunis, les policiers parfois pourris, les victimes imcomprises et murées dans leur silence, le temps gris et pluvieux, bref à ne pas lire si l'on est déprimé. de plus, pour nous lecteurs francophones, les noms sont impossibles, aussi bien les personnages dont on ne sait pas si c'est un prénom féminin ou masculin et les noms de lieux sont aussi compliqués. Mais cela ne nuit pas à la lecture, on s'habitue et le suspens est si prenant que j'ai dévoré ce livre qui malgré son coté trés noir est empreint d'une grande humanité.
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Un roman noir, où il est aussi question d'une question éthique importante, la constitution d'une base de donnée génétique en Islande, croisée avec un fichier généalogique... Vous y découvrirez la neurofibromatose, une maladie génétique rare. Je suis allée vérifier dans mes documents, en fait, il existe trois formes de cette maladie. le type 1 n'est pas si rare que ça, car elle touche quand même 1 personne sur 3.000 à 4.000 (une maladie est rare si elle touche moins d'une personne sur 2.000 pour l'OMS et l'Union européenne, voir sur le site de l'alliance maladies rares ce qui concerne les maladies rares et les maladies orphelines, ce qui représente en France toute maladie qui touche moins de 30.000 personnes*). La neurofibromatose de type 2 est beaucoup plus rare et touche une personne sur 50.000. La maladie décrite dans le livre, qui est associée à des tâches café au lait sur la peau, est la neurofibromatose de type 6. Il existe plusieurs associations pour cette maladie, si vous êtes concerné, n'hésitez pas à contacter ou aider la fédération des maladies orphelines / FMO, qui soutient plusieurs projets de recherche sur cette maladie. Pas de jolis paysages islandais ni de jeyser, seulement le côté sombre du pays, mais ce livre m'a bien plu, je vais lire le suivant très vite.

Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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"La cité des Jarres" a révélé Arnaldur Indriðason en France. Sous une pluie battante, un inspecteur de police bourru - mais sobre - enquête sur un meurtre mystérieux. Il découvre que la victime cache de lourds secrets.
Bref un livre léger et printanier (dont l'adaptation cinématographique a le défaut rédhibitoire de dénouer trop tôt les fils de l'intrigue)
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