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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C 'est avec La cité des jarres que je découvre l'écriture d' Arnaldur Indridason et l'Islande. Ce roman policier passionnant nous emmène à Reykjavik en automne sous la pluie. Un crime commis et une énigme à résoudre suite au message laissé sur le cadavre en sont le point de départ. le message ne sera divulgué au lecteur que plus tard en cours de lecture, créant ainsi le suspense : judicieux de la part de l'auteur pour nous maintenir sur les rails.
Les thèmes abordés sont nombreux : le viol et ses conséquences, les maladies héréditaires, la filiation, la mort, les prélèvements d'organes et ses dérives, la recherche, la drogue. le style de l'auteur, à travers les remarques et questions d' Erlendur nous pousse à la réflexion sur la vie et la mort. L'intrigue bien fouillée et astucieuse nous fait découvrir le passé dramatique de gens ordinaires, ordinaire encore, Erlendur, préoccupé par les problèmes de sa fille dans le présent. Les dialogues à demi-mots y abondent créant une atmosphère de non-dits.
C 'est une histoire très intéressante, bien écrite, avec quelques détails sur les coutumes en Islande et dans laquelle la question humaine domine bien avant l'enquête sous forme de drame dans une ambiance d'austérité et de tristesse accentuée par le climat pluvieux.
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J'ai bien fait d'écouter les copines babeliautes et de tenter une autre série de Arnaldur Indridason, la plus connue, la plus reconnue, celle mettant en scène son commissaire Erlendur Sveinsson.
Premier roman traduit en français mais chronologiquement le sixième tome de la série.

Un homme est retrouvé assassiné chez lui, le crâne défoncé par un lourd cendrier. En fouillant l'appartement, Erlendur découvre la photo de la tombe d'une petite fille morte à seulement quatre ans et quantité de contenus pornographiques.
De fil en aiguille, Erlendur va remonter le temps et cet assassinat à plusieurs viols commis quarante ans plus tôt.

Très bonne découverte, j'ai beaucoup apprécié les personnages, la trame du roman, également les histoires et acteurs secondaires.
Je continuerai cette série sans faute, bien longtemps après son succès mais il n'est jamais trop tard pour peaufiner sa culture littéraire !
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Voila , j'ai enfin fait la rencontre de Erlendur, le mythique inspecteur d'Indridason.

Ce qui me surprend le plus avec cet auteur, c'est que le rythme de ces romans se calent au caractère du principal protagoniste.

Ce qui me séduit, c'est la dénonciation de la société que fait cet auteur dans chacun de ses romans.

Dans celui-ci, Erlendur est chargé d'enquêter sur la mort d'un homme retrouvé le crâne fracassé par un cendrier avec un mot "Je suis LUI".

Cette enquête va le mener à croiser le chemin de différents fléaux de la société : l'inceste , le viol, la drogue, le regard de la société sur les victimes ....

Cette enquête l'amènera à se poser des questions sur sa propre famille, ses enfants...

Il est ici épaulé par Sigudur Oli et Elinborg qu'on retrouve à la tête d'autres enquêtes d'Indridason.
La "méthode" Erlendur est particulière, il n'y a que lui qui la comprenne. Son cheminement de pensée n'est pas évident et le lecteur se retrouve souvent perdu : comment en est il arrivé là ?
Le détail, ce qui fait d'Erlendur cet inspecteur, c'est le détail, l'anomalie, il veut expliquer ce qui aux yeux des autres n'est qu'un élément parmi d'autres.

J'ai beaucoup apprécié la cité des Jarres, j'ai beaucoup appris aussi sur l'univers scientifique et un peu plus encore sur la société islandaise.

Vous l'aurez compris, c'est une lecture que je recommanderai même si elle est un peu dure pour les âmes sensibles (pas besoin de gore pour éveiller les sentiments, merci Monsieur Indridason)
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Ce roman est le premier de la série avec Erlendur édité en France, mais il en existe deux précédents en Islande que nous n'avons pas encore eu l'heur de voir traduits, hélas. J'espère que ça changera vite étant donné le succès de cet auteur (et le fait que j'ai très envie de les lire !). Erlendur n'a pas grand-chose pour lui : divorcé, pas très rigoureux sur l'hygiène, fumeur invétéré même là où c'est interdit, des relations conflictuelles avec ses enfants, un lourd passé qu'il traîne difficilement. L'ambiance du roman est lourde, sombre, voire sordide. Ca ne vous emballe pas, hein ? Si on me l'avait raconté comme ça, ça ne m'aurait pas emballée non plus. N'empêche, la description de la société islandaise, de ses changements, ses personnages humains et complexes, les femmes de ses romans, tout se ligue pour qu'on aie un mal de chien à reposer ce livre avant de l'avoir terminé ! Je vous déconseille donc de lire les romans d'Arnaldur en vous disant "une petite demi-heure de lecture avant de dormir", ça ne marchera pas ! D'ailleurs, je suis en train de dévorer "La femme en vert", j'en suis presque à la fin et je prévois tellement le manque que j'ai déjà réservé "L'homme du lac", "Hiver arctique" et "Hypothermie".
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J'ai retrouvé avec plaisir Erlendur, le flic islandais d'Arnaldur Indridason.
Pas de risque de crise cardiaque et d'essoufflement pour le lecteur : le rythme est lent mais on ne s'ennuie pas. L'auteur prend son temps pour planter le décor et en particulier pour raconter l'histoire d'Erlendur, de ses relations avec sa fille, sa vie... L'auteur le rend intime.
L'intrigue est bien construite.
Un bon polar islandais dans la lignée des précédentes lectures d'Indridason.
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Un bon polar dans l'ambiance Islandaise.
L'inspecteur Erlendur, taciturne, va au bout de son idée malgré les obstacles.
Le crime parait simple ; un voleur a du tuer par accident le vieux monsieur mais notre inspecteur ne va pas se laisser leurrer.
Il y a également une petite histoire parallèle avec la mariée qui a disparu le jour de son mariage.
N'oublions pas la fille d'Erlendur qui débarque enceinte et droguée.
Il fait froid, les personnages portent leur solitude et l'écriture rend parfaitement cette ambiance.
L'intrigue sera menée d'un main de maître et ce roman se lit d'une traite sans temps mort.
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Erlendur Sveinsson, plus connu sous son seul prénom Erlendur, est le personnage principal d'une série de romans policiers de l'auteur islandais Arnaldur INDRIDASON. Il est commissaire de police à Reykjavík et sa vie personnelle peut s'apparenter à un véritable désastre. Il n'a en particulier guère plus que des relations conflictuelles avec son ex-femme et ses deux enfants, ces derniers ayant de surcroît de graves problèmes de drogue.

La cité des jarres est le premier roman traduit en français qui le met en scène (le troisième en version originale). Erlendur y enquête sur l'assassinat d'un vieil homme solitaire, lequel s'avère être l'auteur de plusieurs viols impunis dans les années 1960. Erlendur pressent que la solution de l'enquête est à rechercher dans le lien entre ces deux affaires, mais la preuve est pour le moins difficile à trouver, près de quarante années séparant les deux époques...

Présentée comme cela, l'intrigue de la cité des jarres est simple. de fait, elle l'est, et c'est même ce qui fait sa force. Car Arnaldur INDRIDASON a son style bien à lui et c'est avec une grande économie de moyens qu'il nous raconte son histoire, et les vies brisées qui la traverse. Ce sont celles des victimes bien sûr, mais aussi celle du personnage principal dont la vie est d'une terrible tristesse, à l'image du pays dans lequel elle se déroule.

Cela n'empêche pas Erlendur de faire preuve d'une véritable empathie envers les victimes et les témoins qu'il rencontre. Bien qu'en difficulté lui-même, et avec ses manières bourrues, il mène son enquête avec intuition et sensibilité et tente tant bien que mal d'apaiser les douleurs de son prochain. Cela fait de lui un personnage profondément attachant, on ne peut plus éloigné du héros invincible, et que l'on aura à coup sûr grand plaisir à suivre au fil de ses enquêtes.

Le lecteur français pourra aussi avoir plaisir à découvrir une culture éloignée de la sienne, l'Islande n'étant pas souvent un terrain privilégié pour la littérature, qu'elle soit policière ou non. Enfin, l'intrigue de la cité des jarres n'est pas aussi simple qu'il ne paraît de prime abord, et c'est avec un plaisir non dissimulé que le lecteur se laisse prendre dans ses méandres.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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De ma première lecture de ce polar islandais, je retirerai que le commissaire Erlendur est loin des stéréotypes du policier « grand, beau, fort, avec une épouse aimante et des enfants adorables ». Mais de très loin !

Son père littéraire torture le pauvre commissaire.

Entre une épouse qui l'a quitté il y a trèèès longtemps et deux enfants qui se droguent comme moi je bois du thé, enfants qu'il voit aussi souvent qu'une éclipse totale du soleil, à la différence que l'éclipse, elle, elle ne vous demande pas du pognon !

Ce commissaire aux antipodes de certains « too much » m'a séduite. Pas de cette manière, mais séduite au niveau littéraire et intrigue.

Parce que j'avais beau être en vacances, avec le cerveau déconnecté, je me suis demandé comment toute cette enquête allait finir, vu qu'elle partait dans des directions un peu bizarres. Quand à la fille d'Erlendur, je l'aurais volontiers baffée. On ne peut pas dire que notre commissaire soit gâté du côté de ses enfants.

Une belle découverte de l'univers islandais que je ne connaissais qu'aux travers de ses sources d'eaux chaudes et de ses faillites bancaires. le voyage valait la peine.

Le roman est prenant, mais il ne m'a pas empêché de piquer une tête dans l'eau de la piscine, mais bon, aucun roman ne m'en aurait retenu, je pense.

Soit dit en passant, je l'ai lu en trois jours, avec une moyenne de cent pages par jour, ce qui, vu mon emploi du temps « vacances » fort chargé, est un exploit (j'ai lu durant la pause « manger » de mes randos, sous les yeux exorbités de mon pauvre mari).

Dans la dernière soixantaine de pages, l'aurait fallu me l'arracher des mains, ce livre. Pourtant, pas d'enquête trépidante et de courses poursuites, mais un commissaire plus tenace qu'un bouledogue qui tient un os et qui ne veut pas le lâcher.

J'étais dedans et j'ai suivi les pas du commissaire avec plaisir.

Lorsque je l'ai posé je me suis dit que j'avais de la chance d'avoir emporté un autre roman de cet auteur.

Par contre, j'avais une forte sympathie pour le coupable et ma foi, je l'aurais bien aidé. Il mérite une médaille, même.

A découvrir !
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'inspecteur Erlendur Sveinsson est comme son Islande, rude au premier abord. Et sa vie compliquée avec notamment 2 enfants qui lui cause bien du souci n'est certainement pas là pour lui apporter le rayon de soleil qui pourrait le sortir de sa grisaille. Il se plonge donc à corps perdu dans une enquête peu intéressante au premier abord, mais ce qui ressemblait à un simple crime crapuleux va rapidement prendre une tournure bien plus sordide.

Une chose est sûre, cette première enquête (en Français) ne donne pas forcément envie d'aller passer ses vacances en Islande. Une pluie incessante, une population apathique, une jeunesse désabusée, on est loin de la carte postale. Mais l'auteur ne cherche pas à nous vendre son pays. Il se sert plutôt de cette enquête pour nous exposer ses problèmes et nous faire comprendre que comme pour son personnage principal, il ne faut peut-être pas s'arrêter à la première impression.

Personnellement même si l'enquête n'est pas exceptionnelle, la personnalité d'Erlendur et la bonne intégration à un pays méconnu m'ont intéressé et m'amèneront probablement à lire la suite intitulée La Femme en Vert.
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Une escale pluvieuse en Islande.
Un sexagénaire est retrouvé le crâne fracassé dans son appartement, un logement en sous-sol à l'odeur nauséabonde. Qui l'a tué? Et que signifie cet étrange mot laissé sur son corps : "Je suis LUI"?
Bien vite, il s'avère que cet homme est loin d'être un saint, plus amateur de porno trash et de femmes, et dont le passé est semé de mauvais coups. Comme cette affaire de viol datant des années 60 et qui a fini en tragédie : la victime accusatrice n'avait à l'époque pas été prise au sérieux et la petite fille qui en a résulté est morte à 4 ans foudroyée par une tumeur cérébrale, la mère dévastée, tombée dans la folie s'était ensuuite donnée la mort.
Erlendur et son équipe sont sur l'affaire. Y-a-t-il eu d'autres victimes? Et pourquoi le corps de la petite fille est-il incomplet?
En parallèle, Erlendur aura fort à faire avec sa propre fille, une droguée notoire qui veut changer de vie.
Une intrigue bien ficelée et une plongée dans le monde de la génétique, de la colère et de la tristesse.
La police islandaise ne semble pas débordée mais les personnages sont intéressants et la lecture agréable même si le découpage est parfois étrange (On peut passer du coq à l'âne sans un changement de chapitre ni même un alinéa, et a contrario débuter un nouveau chapitre totalement lié à la phrase précédente...).
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