Pas facile de parler de ce livre ni de le résumer.
La quatrième de couverture indique que ce texte est une lettre d'amour de
Francis Huster à la femme qui l'a quitté. On s'attend donc à un livre destiné à cette femme et à elle seule.
En réalité on se retrouve pris dans les réflexions de l'auteur sur ce que devrait être l'amour, comment il devrait être exercé, ce qui le tue, ce qui nous détruit lorsque ce sentiment si puissant n'est pas compris, vécu, ressenti à sa juste valeur.
Si certains passages m'ont parlé et/ou beaucoup touchée, voire poussée à une réflexion plus avancée sur mon propre ressenti, d'autres m'ont semblé beaucoup plus (trop?) tranchés, amers parfois, ou empreints de colère, de désir de revanche (mais je me trompe peut-être...). Et je les ai moins appréciés.
Ceci étant dit, la plume de l'auteur est toujours plaisante, sa sensibilité et sa fougue transparaissent à chaque chapitre, sa passion, ses blessures aussi.
J'ai du mal à qualifier ce livre. J'ai du mal également à dire si je l'ai vraiment aimé, s'il ne me faut pas un peu de temps pour le digérer. Dans tous les cas, et même si l'on ne partage pas la vision assez jusqu'au-boutiste de
Francis Huster, il a le mérite d'interroger ce que signifie aimer, être deux, ce que l'on est prêt(e) ou non à faire de concessions ou à supporter pour soi et pour l'autre avant que ne surgisse la rupture.