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4,45

sur 5810 notes
Waouhhhh... Khaled Hosseini nous transporte dans ce pays lointain.
C'est une histoire non pas magnifique, car il y a de nombreux passages très durs, mais c'est une histoire qui marque.
Alliance de nostalgie, de souvenirs, de regrets, de remords, d'amour, de haine, d'envie. C'est avant tout l'histoire de la vie où quelques secondes d'une vie peuvent la changer à tout jamais. Et ceci est valable pour tous les protagonistes de ce livre.
Un livre aussi sur l'espoir et la confiance.
Merci M. Hosseini.
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Parfois, je me mettrais bien des baffes ! Je ne compte plus le nombre d'années pendant lesquelles ce roman a patienté dans ma PAL et c'est grâce à une lecture commune qu'il a enfin été tiré de son profond sommeil. Se faisant, il a aussi éveillé en moi, dès ses premières pages, un intérêt croissant. Ce que j'imaginais à tort être un récit de guerre dans lequel je redoutais de m'engager s'est révélé un superbe roman riches en émotions. A chaque page, je me répétais : "Quelle sottise de ne pas l'avoir lu avant !".

Amir est pachtoune et son père, Baba, compte parmi les plus riches sunnites de Kaboul, capitale de l'Afghanistan ; Hassan est hazara - ethnie chiite - et son père, Ali, est le serviteur de Baba. Amir et Hassan sont frères de lait et grandissent ensemble, à l'instar de leurs pères unis par une amitié et un dévouement profonds. En 1975, Amir et Hassan ont une douzaine d'années et leur plus grand plaisir est de participer aux combats de cerfs-volants.

Soudain confrontés à la violence de leur environnement et à la laideur de l'envie et de la convoitise, l'univers de leur enfance, jusqu'alors fait de jeux et de contes, vole en éclats. La politique puis la guerre changent à jamais leurs existences et les séparent en laissant entre eux un espace infini de regrets, de remords et de secrets honteux.

A travers ce roman intense et véritablement poignant, servi par une plume magnifique et très évocatrice, Khaled Hosseini offre au lecteur un spectacle à la fois lumineux et noir, très noir ; reflet d'une époque plus que troublée pour l'Afghanistan dont la ruine entraînera bien plus que la chute d'une civilisation et de ses traditions, mais aussi celle de l'innocence et de l'harmonie d'un peuple tout entier.

Avec des mots simples et un vocabulaire précis, l'auteur nous immerge complètement dans ce naufrage au risque de nous faire sombrer avec ses personnages. de Kaboul à Frisco en passant par Islamabad et Peshawar, c'est un voyage de près de trente ans ressemblant à une spirale infernale de violence et à l'issue duquel l'espoir et la rédemption semblent aussi fragiles que des cerfs-volants de papier colorés.


Challenge BBC
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge des 50 objets
Lecture commune avec Crazynath
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Si je ne craignais pas les métaphores hasardeuses, je dirais que mon coeur saigne après cette lecture comme les mains du héros après sa compétition de cerfs-volants acérés... Plus prosaïquement : ça faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas autant bouleversée !

Bien entendu, l'histoire récente tragique de l'Afghanistan n'y est pas étrangère, car le roman nous met sous les yeux la dégradation de Kaboul, ville des mille et une nuits dans les Années Soixante-Dix et au début du roman, ville fantôme morte de terreur, de douleur et de faim aujourd'hui sous le joug des Talibans et des psychopathes (à moins que ce ne soient les mêmes).

Mais c'est la vie d'Amir et Hassan qui donne corps à cette tragédie de tout un pays. Amir et Hassan, deux enfants, le maître et le serviteur, mais aussi deux amis. Qui nous font sentir la confiance pure, la trahison, la lâcheté, la culpabilité, le déracinement, les secrets, la tendresse, la bravoure, l'amour, la rédemption, le désespoir face à trop d'atrocités. Un condensé magnifique et déchirant d'humanité dans un monde inhumain !

Challenge Multi-Défis 38/52
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Ce roman, au-delà de l'intrigue que nous tisse Khaled Hosseini est un plaidoyer contre l'ignorance et les déviances de la société afghane coincée entre tradition et modernité. En effet, les deux protagonistes principaux, bien que frères de lait, ne sont pas égaux du fait de leur appartenance à des ethnies différentes : Amir, le narrateur est Pachtoune tandis qu'Hassan lui est issu des Hazaras.

Les pachtounes, majoritaires et occupant les postes stratégiques du pays, sont considérés comme ceux qui ont construit l'Afghanistan. A l'inverse les Hazaras, représentent une minorité très mal considérée. Discriminés, ils sont appelés communément « qalfak chapat » (nez plats) du fait de leurs traits asiatiques. de plus, ces derniers pratiquent un islam « chiite » alors que les afghans sont pour la majorité sunnites (infos complémentaires sur le blog), ce qui leur vaut d'être humiliés, traités comme des parias, et persécutés.

L'auteur prend clairement positionnement contre l'arbitrage et les injustices faites aux Hazaras. Je ne sais pas s'il y a une part d'autobiographie dans le personnage d'Amir mais ce dernier, en passant de l'enfance à l'âge adulte, exprime des remords pour les traitements tantôt désopilants, tantôt ignominieux à l'encontre d'Hassan.

A la lecture de ce livre, nous avons eu beaucoup de peine, ma femme et moi.

Cette histoire est vraiment dramatique, pas loin des réalités que peuvent vivre les populations en Afghanistan et plus généralement dans les pays limitrophes de cette région rongés par la haine de l'autre et qui connaissent un chaos perpétuel depuis des décennies.

Riche en rebondissements, on ne s'ennuie pas une seconde pendant la lecture. La qualité de la plume de Khaled Hosseini nous exalte et métamorphose une tragédie didactique en véritable fable prônant l'honneur ainsi que les valeurs de fraternité, de respect et de solidarité.

Pour conclure, nous dirons que cette lecture est marquante par la dureté de l'histoire et mémorable par la qualité du style de l'auteur.
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Bien des avis ont déjà été donnés sur ce livre et je ne peux qu'unir ma voix aux commentaires élogieux... J'ai tout simplement adoré cette lecture. Il a traîné beaucoup trop longtemps dans ma PAL... Alors, s'il l'est dans la vôtre depuis un moment déjà... FONCEZ !!! C'est une histoire émouvante, sur l'amitié, la trahison, le pardon, la réconciliation, la deuxième chance... C'est tendre, ça vibre, c'est vivant !!! Je l'ai lu d'un souffle tellement j'étais prise dans cette histoire !!! Je vous le conseille vivement. un livre qui vaut grandement le détour... Un livre qui nous émerveille !!!
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Produire une 235ème critique sur ce livre racontant l'histoire n'ajouterait rien d'utile, il me semble. Je me contenterai donc de livrer les raisons pour lesquelles j'ai pris un réel plaisir à le lire, et en remercie les babeliotes qui l'avaient recommandé.
D'abord, il y a l'orient, l'Afghanistan, un pays qui, depuis Les Cavaliers de Kessel, me fascine. Malgré la traduction, les mots et la pudeur de l'auteur en sont tout imprégnés...
Et en même temps, la mise à nu est totale : il y a la profondeur des réflexions de l'auteur sur la vie, sur l'importance des expériences de l'enfance ; les secrets de famille, dévoilés un à un, les destins brisés, la dureté du monde, la lutte pour poursuivre, malgré tout, la résilience face aux violences, les souvenirs et les mains tendues quand on s'y attend le moins...
Enfin, il y a l'humanisme, ce point commun qui me fait aimer une lecture et mettre 4 étoiles à un roman certes très bien écrit, mais à la structure somme tout assez classique. le même humanisme qui m'a fait aimer Kessel, et d'autres... un mélange de réalisme, où le narrateur lui-même admet ses lâchetés , ses bassesses, et sa difficulté à grandir, et de grandir, lorsque, mu par les circonstances, ce même individu devient héros malgré lui.
Face à la bêtise et grossièreté des Talibans, maquillée sous le fanatisme, conduits pas des maîtres sans scrupules qui manipulent et massacrent pour apaiser dans l'horreur leurs névroses refoulées, face à des systèmes institutionnels où rien ne bouge si, ici ou là, un "petit", un "juste", ne fait le geste qui sauve, il fait bon se rappeler que l'Homme est -heureusement- capable du pire comme du meilleur...et qu'on a toujours le choix.
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Alors il faut tout de suite que j'avoue quelque chose : Les cerfs-volants de Kaboul trainaient dans ma Pal depuis fort fort longtemps… Je crois bien que je l'avais acheté une ou deux années après sa parution suite aux critiques élogieuses et dithyrambiques d'une ancienne collègue….Et au lieu de l'écouter et de lire ce livre rapidement, eh ben, il a mijoté dans ma Pal jusqu'au moment…
Jusqu'au moment, où suite à la proposition de Gwen de faire une lecture commune dans le cadre du challenge BBC, ce petit bijou a été exhumé….
Oui, j'ai dit petit bijou, même si petit peut être interprété de manière péjorative…
Enfin bref, je m'égare : voilà longtemps qu'un livre ne m'avait autant happé dès les premières et ceci jusqu'à la fin de sa lecture…
Oui, j'ai vraiment adoré l'histoire et je n'ai pu que m'attacher aux différents protagonistes de cette histoire…Que ce soit le narrateur, Amir, mais aussi évidement son ami Hassan, son père Baba et bien d'autres….
Amir, américain d'origine afghane, va nous emmener dans le pasé, dans son passé pour nous faire découvrir ce qu'était le Kaboul d'avant…Avant que les russes n'y mettent les pieds, avant que les talibans ne fassent parler d'eux et fassent régresser le pays quasiment à l'âge de pierre
Nous découvrons Amir, orphelin de mère, qui grandi dans une relative aisance entouré de son père, de son serviteur Ali et du fils de ce dernier Hassan…. Ce dernier, est quasiment un frère pour Amir , même si son statut de serviteur appartenant de plus à une ethnie ( les Hazaras) jugée » inférieure » à celle ( les Pachtounes ) à laquelle appartiennent Amir et son père ne sont pas oubliés…
Mais, un jour, tout dérape et les conséquences vont suivre, je devrais dire poursuivre Amir jusqu'à l'âge adulte alors qu'il vit depuis des années aux Etats Unis …Et là, il va devoir faire des choix….
Je ne résumerais pas plus l'histoire, mais vous donnerais juste encore quelques ressentis : ce livre m'a beaucoup marqué, je l'ai trouvé émouvant et j'ai adoré, sans conditions, sans jugement, juste parce que pour moi il s'agit d'un très belle histoire qui a su toucher mon coeur….


Merci Gwen, car quelle belle lecture !


Challenge BBC
Lecture Commune avec Gwen21
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Il est des histoires qui se poursuivent dans votre semi sommeil ou une fois le livre reposé. Cela oblige à relire les dernières pages pour annuler ce que le semi rêve est venu édulcorer et recaler l'histoire écrite, pour ce livre ce fut un plaisir.

Captivant est le parcours de vie aller/retour d'Amir de Kaboul à San-Francisco.
L'intrigue qui se déroule durant les dictatures russe et talibane est pleine de rebondissements.
Le style est agréable et varié et rend l'histoire bouleversante.

Pour un premier livre, c'est un coup de maître !
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Deux enfants ; Amir, sunnite , fils d'un riche commerçant, et Hassan, son serviteur chiite, partagent ensemble une enfance heureuse et surtout leur passion commune pour les cerfs volants.
Malgré leur amitié, ils n'en restent pas moins chacun un pachtoun et un hazara. Amir profite de son instruction pour ridiculiser Hassan, se moquer de lui. Hassan est courageux, intelligent, malgré son manque d'instruction , vouant une loyauté indéfectible, presque insupportable, à son ami, . Amir est lâche et hypocrite.
Au fil de l'histoire, on comprend pourquoi Amir se comporte de cette façon,ce n'est pas leur différence ethnique. Ils sont deux jeunes garçons qui ont été élevés ensemble et les ethnies, la religion, n'y peuvent rien changer. Son comportement est guidé par sa volonté d'attirer à tout prix l'attention de son père sur lui . Il est jaloux de l'affection que ce dernier semble porter à Hassan. Il paiera cher cette volonté de lui plaire, il agira de façon odieuse envers son ami, il sera lâche et s'en voudra à jamais de sa trahison.

Des années plus tard, de retour au pays, il apprendra que son père avait commis le plus grand pêché; celui de le déposséder de son droit à la vérité.
Il tentera de briser le cercle , le cycle des mensonge et des trahisons. Chacun des deux, le père et le fils avaient été rongé par la culpabilité. Il était temps alors pour Amir de se racheter et en même temps de racheter la faute de son père.

L'autre partie de l'histoire est consacrée à la redoutable analyse de la culture afghane, avec ses ethnies, sa religion, sa pauvreté.
La sévérité avec laquelle la société traite les femmes. le pire étant le récit des atrocités des talibans, ces hommes qui n'en sont pas vraiment . Comme le dit le père d'Ali:
" je pisse à la barbe de ces singes imbus de leur dévotion. Ils ne font qu'égrener leurs chapelet et réciter un livre écrit dans une langue qu'ils ne comprennent même pas. Que Dieu nous aide si l'Afghanistan tombe un jour entre leurs mains."
C'est un récit beau et tragique à la fois, qui dénonce l'absurdité de ces querelles entre ethnies , des mensonges imposés par une société trop rigide, le sacrifices de vies innocentes, d'orphelins privés d'enfance et surtout l'horreur des atrocités de ces talibans, fanatiques incultes et pervers, ennemis de l'Islam .

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L'Afghanistan et son évolution, à partir du début des années soixante dix, à travers la vie et l'histoire de deux enfants frères de lait, Amir et Hassan, de l'enfance à l'âge adulte.

D'un écriture limpide et vive Khaled Hosseini nous emporte dans ces tranches de vie au point de vouloir rester constamment auprès des personnages et connaître le dénouement le plus rapidement possible. Que d'émotions !

"Les cerfs-volants de Kaboul" est un ouvrage à découvrir et à recommander.
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