Okanikaa

Bande dessinée à la croisée de plusieurs mondes... Au point de ne plus très bien saisir quel public est visé.
Commençons par ce que j'ai moins goûté : le style graphique. C'est manifestement numérique, et parfois déroutant dans les proportions, les planches de mouvement.
Et puis la transcription des âmes et des esprits, du wiindigo (Le wendigo est une créature surnaturelle, maléfique et anthropophage, issue de la mythologie des Premières Nations algonquiennes du Canada, qui s'est étendue dans tout le folklore d'Amérique du Nord) n'est pas simple à réaliser...
Pour l'expliquer, il faut alors s'attaquer au scénario : mélange de légendes indiennes et de fantastique occidental. Une fantaisie, une religion en miroir l'une de l'autre : le meilleur et le pire. La communion avec les esprits s'inscrivant dans une lignée de transmission versus le vampirisme à but lucratif.
Métaphore sans doute voulue du bien commun d'un côté et de l'individualisme capitaliste de l'autre. Sans divulgâcher, on sait qui gagne toujours à la fin...
Alors, un style graphique pour les très jeunes, une histoire d'esprits malfaisants pour les adeptes de la fantasy, pour adultes ou pour enfants ?
Des planches à faire peur à un enfant mais sans vision extrême de sang, laissant place à l'imagination (quoique le vieux marquis de la Tour est visuellement assez terrifiant) pour adulte ou pour enfant ?
En fait, je ne sais pas. Mais je ne le mettrai pas dans les mains des plus jeunes car c'est dérangeant, et arpente un terrain psychologique propice aux cauchemars.
Pour les plus vieux, qu'ils décident eux-mêmes.

Tout d'abord, parlons de la couverture de cette BD. J'adore le contraste des textures, c'est vraiment bien pensé. Nous retrouvons une surface douce, mais aussi une finition lisse, notamment pour les yeux de la bête et les personnages devant elle.

En ce qui concerne le coup de crayon, je suis fan des esprits et de tout ce qui touche au surnaturel et à l'horreur. J'aime un peu moins les personnages "gentils", car je trouve leurs expressions moins marquantes. Cela dit, ce n'est pas le style graphique que je préfère, mais c'est purement une question de goût personnel.

Quant à l'histoire, elle est sympa et bien dans le thème, mais il manque un petit quelque chose pour que je m'attache vraiment aux personnages et aux scènes. La trame n'est peut-être pas optimale. Je suis donc plutôt mitigé après lecture.

Hors sujet : j'adore l'odeur des livres neufs 😍

Une intrigue horrifique qui suit le parcours d'Okanikaa, un coureur des bois, ex officier ex aristocrate français, François de la Tour, qui s'est crée une famille dans une tribu indienne au Canada, après avoir fui un père malfaisant qui a besoin de lui pour finaliser une expérience de transfert. Après avoir fuit pendant des années, celui ci a retrouvé sa trace et vient de débarquer en Amérique avec ses sbires et ses chiens.
Une intrigue classique dans son développement, même je n'ai pas très bien compris le lien entre le Wendigo et un baron français (aussi titré marquis dans les premières pages), car a priori il s'agit d'un démon canadien et non français, avec un graphisme un peu trop lisse.
Avis mitigé.

Voici une petite BD horrifique qui nous entraîne dans une atmosphère bien sombre. La violence est présente dès les premières pages, ça nous met en condition ! Cependant, le début était un peu flou. J'ai eu du mal à suivre, notamment à cause des retours dans le passé, mais j'ai fini par m'habituer ! J'aime beaucoup la légende du wendigo et j'ai apprécié la manière dont Hirodjee se l'ai approprié. On plonge également dans le folklore amérindien, ce qui m'a plu, même si cet aspect de l'histoire n'est pas très développé, ce qui est dommage. le scénario est toutefois assez prévisible, j'ai vu venir la fin à mille kilomètres. Pour finir j'ai bien aimé le coup de crayon, c'est un style graphique qui me plaît et le choix des couleurs est réussi ! Ça reste globalement une bonne lecture, malgré quelques défauts j'ai passé un bon moment avec cette BD !

Le jeune noble François de la Tour quitte la France en laissant son père pour mort et part s'installer dans une tribu autochtone du Canada. Dix ans plus tard, son père débarque au Canada pour le retrouver…
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Je dois dire que je ressors assez mitigé de cette lecture. Si j'ai bien aimé qu'on y parle de légendes autochtones nord-américaines, l'histoire en elle-même ne m'a pas tellement emballé.
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Je pense que j'ai surtout été dérangé par la narration que j'ai trouvée trop rapide et trop fouillis (même si c'est vrai que j'ai souvent ce ressenti en lisant de la BD). Je n'ai pas non plus ressenti d'attachement particulier envers les personnages.
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D'un point de vue graphique, là encore, ça ne m'a pas tellement plu, notamment parce que l'antagoniste a un côté très Attaque des titans dans son esthétique (unpopular opinion : je n'ai jamais lu/vu cette série en grande partie parce que je trouve les graphismes immondes…).
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Finalement, il y a quand même un petit truc que j'ai apprécié : la dernière page. La fin n'est pas d'une grande originalité en soi mais c'est le genre de fins que j'aime beaucoup pour le coup, même si c'est aussi le genre de fins qui peut frustrer beaucoup de gens.

Okanikaa est le nouveau nom du descendant du baron de la Tour. Il s'est exilé le plus loin possible de son père qu'il tente de fuir par tous les moyens. Mais ce dernier n'a pas dit son dernier mot et va lancer une expédition afin de retrouver son cher fils dont il a cruellement besoin.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire. J'ai trouvé le tout un peu brouillon, avec pas mal de sauts en arrière puis au présent qui ne m'ont pas vraiment aidé à comprendre. Pourtant l'histoire pouvait être intéressante avec une dose d'horreur et de légendes.
Malheureusement je n'ai pas accroché que ce soit au niveau des dessins ou de l'histoire.
Parlons des dessins car c'est ce qui, pour moi, a le plus pêché. Je les ai trouvés non aboutis, et parfois les personnages vus de loin avaient une sacré drôle de tête. C'est dommage, il y avait matière avec le contexte à faire de superbes planches... mais ici le dessin est trop brouillon et pas franchement joli à regarder.

Je ressors déçue de cette lecture car elle aurait pu avoir de belles qualités rien que par son résumé !