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Critique de BurjBabil


Bande dessinée à la croisée de plusieurs mondes... Au point de ne plus très bien saisir quel public est visé.
Commençons par ce que j'ai moins goûté : le style graphique. C'est manifestement numérique, et parfois déroutant dans les proportions, les planches de mouvement.
Et puis la transcription des âmes et des esprits, du wiindigo (Le wendigo est une créature surnaturelle, maléfique et anthropophage, issue de la mythologie des Premières Nations algonquiennes du Canada, qui s'est étendue dans tout le folklore d'Amérique du Nord) n'est pas simple à réaliser...
Pour l'expliquer, il faut alors s'attaquer au scénario : mélange de légendes indiennes et de fantastique occidental. Une fantaisie, une religion en miroir l'une de l'autre : le meilleur et le pire. La communion avec les esprits s'inscrivant dans une lignée de transmission versus le vampirisme à but lucratif.
Métaphore sans doute voulue du bien commun d'un côté et de l'individualisme capitaliste de l'autre. Sans divulgâcher, on sait qui gagne toujours à la fin...
Alors, un style graphique pour les très jeunes, une histoire d'esprits malfaisants pour les adeptes de la fantasy, pour adultes ou pour enfants ?
Des planches à faire peur à un enfant mais sans vision extrême de sang, laissant place à l'imagination (quoique le vieux marquis de la Tour est visuellement assez terrifiant) pour adulte ou pour enfant ?
En fait, je ne sais pas. Mais je ne le mettrai pas dans les mains des plus jeunes car c'est dérangeant, et arpente un terrain psychologique propice aux cauchemars.
Pour les plus vieux, qu'ils décident eux-mêmes.
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