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Renée Rosenthal (Autre)
EAN : 9782253027812
318 pages
Le Livre de Poche (01/11/1992)
3.36/5   33 notes
Résumé :
Un petit cottage dans la campagne anglaise. C'est là que vivent Sydney et Alicia Bartleby, mariés depuis quelques années et qui ne s'entendent guère. Sydney essaie vainement d'écrire le feuilleton télévisé qui lui apporterait la gloire et la fortune. Alicia, de temps en temps, va faire un bref séjour chez ses parents ou à la mer. Et c'est là que tout va commencer : Sydney, dont l'imagination travaille sans relâche, imagine ce qui se passerait si, au lieu qu'Alicia s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Sydney écrit, Alicia peint. le couple vit dans une maison isolée de la campagne anglaise. Seule une vieille dame habite depuis peu dans une villa en face. Mais le couple bat de l'aile. de plus les créations de Sydney, romans ou scénarios, ne trouvent pas preneurs, ce qui n'améliore pas l'humeur du bonhomme. Il devient colérique et violent. du coup, Alicia s'absente quelque temps, sans laisser d'adresse, ni prévenir qui que ce soit, pour laisser les tensions s'apaiser. Sidney utilise cette absence, dans l'idée d'une histoire à écrire, pour faire croire à une disparition, voire un meurtre dont il serait le responsable. Au point d'enterrer un vieux tapis dans une forêt et de se sentir coupable. Leur entourage ne tarde pas à réagir.
Patricia Highsmith joue sur la perversité de ses personnages qui jouent un jeu dangereux. Sidney qui se retrouve face à la police, aux médias et au regard de travers de son voisinage. Alicia, qui se complait dans une nouvelle identité et qui se refuse à retrouver son ancienne, et surtout à faire face aux conséquences de son attitude (elle refuse notamment d'avoir à s'expliquer, se justifier). Mais également la voisine, qui n'est pas insensible au charme de l'américain Sidney, mais dont les paroles auront de graves conséquences… Ou Alex, le partenaire d'écriture de Sidney, qui aime à plaisanter sur le départ d'Alicia, avant d'essayer de profiter de la situation. Sans parler des amies du couple, qui refusent de parler à la police des maigres indices qu'elles pourraient avoir… Ces personnages, loin d'être tous sympathiques vont devenir les marionnettes d'un destin funeste.
L'auteure signe là une comédie grinçante, un peu dans le style des films de Claude Chabrol, jouant sur des ressorts psychologiques pas toujours avouables.
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Highsmith Patricia
L'homme qui racontait des histoires
Petit roman policier lu en deux trois heures sans plus
Sydney est écrivain et sa femme est peintre, par facilité ou économie, ils vont vivre à la campagne avec pour seule voisine une petite vieille dame très gentille.
Lui écrit surtout pour des téléfilm à la télévision et il imagine sans arrêt des événements dans sa vie de tous les jours. Mais le succès se fait attendre.
L'atmosphère se dégrade et pour le laisser écrire dans le calme, sa femme décide d'aller passer quelques jours chez ses parents dans le Kent.
Les jours passent et pas de nouvelles, les parents ne l'ont pas vue, mais ne serait-elle pas allée à Brighton, elle qui apprécie cet endroit.
Commence une course pour tenter de la trouver, des indices fatalement accusent le mari et même son meilleur ami, le dénigre, par jalousie certainement car ses derniers épisodes doivent paraitre prochainement à la télévision.
Il arrive à suivre son parcours et ……………………….
La suite au lecteur. Cet auteure n'est pas ma tasse de thé mais pour se délasser un peu ce n'est pas mauvais, pas de casse-tête
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L'épouse d'un écrivain décide volontairement de disparaitre pour faire le point avant de décider d'éventuellement divorcer. Pendant qu'elle est loin,l'écrivain, pour tester son imagination, réfléchit au moyen de tuer sa femme, vérifie réellement ses méthodes et se comporte comme un coupable au point de ne plus bien savoir lui-même ce qu'il en est.Les deux protagonistes sont au courant de l'état d'esprit de l'autre mais en gardent le secret. le temps passe. Les amis s'interrogent, la police se raccroche au seul suspect (le mari), qui finit par être pris à son propre piège. Récit intelligent, psychologique et logique, qui tend à prouver que coupable ou non, "tout est une question d'attitude".
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Finalement, j'ai bien aimé ...
J'avais un a-priori négatif en le commençant mais je me suis intéressée aux personnages complexes de Patricia Highsmith.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Le samedi 6 août la police vint une deuxième fois chez Sidney, et aussi chez Mrs Lillybanks, il y avait le même jeune policier que la première fois, plus un homme plus âgé, l'inspecteur Brockway, d'Ipswich.
C'était un homme de grande taille d'une cinquantaine d'années qui parlait doucement mais toussait très fort toutes les quelques minutes. Ce premier samedi d'août, l'idée était venue à Sidney qu'Alicia jouait son rôle aussi, et avec détermination, dans le drame imaginaire dans lequel il l'avait tuée. Elle ferait tout pour ne pas donner de ses nouvelles, pas plus à lui qu'à qui que ce soit d'autre.
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Elle se rendit compte alors qu’elle avait un moyen de savoir la vérité, à condition d’avoir le courage. Car il faudrait du courage, certes, mais elle avait l’impression qu’elle aurait plus de mal encore à vivre dans le doute comme maintenant. Le doute, dans une affaire comme celle-là, c’était déjà comme une horrible douleur.
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Quand on se mariait, on devenait pauvre automatiquement, même quand on épousait une fille qui n’était pas sans le sou. Quand on était célibataire, le fait d’être pauvre n’avait pas d’importance, on pouvait faire des choses quand même. Mais un homme marié était un homme fauché, moralement et matériellement.
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Les seuls articles de luxe qu’ils s’offraient étaient l’alcool et les cigarettes, mais les deux coûtaient si cher en Angleterre que le simple fait de les acheter semblait une folie, les cigarettes étant comme des billets de banque qu’on roulerait et qu’on ferait partir en fumée et l’alcool comme de l’or fondu.
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Les religions étaient des attitudes aussi, bien entendu. Cela rendait les choses tellement plus claires de les appeler toutes attitudes plutôt que convictions, vérités ou croyances. Le monde entier était mené par des attitudes que l’on
pouvait tout aussi bien appeler illusions.
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