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Depuis le temps que je voulais découvrir un album des aventures de Jo, Zette et Jocko, voilà que ma patience et ma curiosité sont enfin récompensées, d'autant plus que j'ai trouvé cet album une nouvelle fois dans la médiathèque pour laquelle je travaille (et oui, bien que modeste, celle-ci recèle encore bien des trésors qu'il me reste à découvrir et c'est tant mieux, d'autant plus que le fonds se renouvelle ou du moins s'agrandit tous les ans). J'avais à la fois hâte de découvrir cet album d'Hergé mais aussi peur d'être déçue, moi qui suis une très grande fan des aventures de Tintin, - que je ne me lasse jamais de relire lorsque j'en ai l'occasion -mais heureusement, ce ne fut pas le cas ici.

C'est lors d'un séjour en Haute-Savoie que le Maharadja de Gopal, où il s'est décidé à profité de la joie des sports d'hiver qu'il fait la connaissance de Jo et de sa soeur Zette, rencontrés sur les piste de ski et blessé dans son amour propre parce que les deux enfants pratiquent ce sport beaucoup mieux que lui. La rencontre avec leur singe Jocko se fera très peu de temps après et celle avec leurs parents également. Assez imbu de sa personne, très autoritaire et ne supportant absolument pas la moindre contrariété, le Maharadja pensera d'abord "a faire donner la bastonnade" au père des enfants lorsque celui-ci refuse son ordre de l'accompagner dans son pays afin d'y construire un pont mais apprendra beaucoup lorsque ce dernier acceptera une fois la demande faite sur un ton plus courtois. C'est d'ailleurs au contact des enfants, ici, Jo et Zette, que le Maharadja apprendra ce qu'est le respect, la joie de s'amuser et surtout d'accepter de ne pas pouvoir tout contrôler et surtout pas tout le monde. Cependant, une fois la famille Legrand sur place pour la réalisation des travaux, tout ne va pas se passer comme prévu...Quelqu'un ou des personnes mal intentionnés sont prêts à tout pour que cette réalisation ne voit jamais le jour mais qui ?

Un scénario vraiment prenant, à la hauteur du talent d'Hergé et surtout, un graphisme égalant (presque mais je dis cela parce que j'ai un petit faible pour notre jeune reporter et ses compagnons, donc je ne suis pas forcément très objective) ceux des albums de Tintin ! Une première rencontre avec ces deux jeune enfants et leur singe qui m'a ravie et j'espère que ce ne sera pas la dernière ! A découvrir et à faire découvrir !

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La couverture de cet album est celle d'un Tintin...sans Tintin.
Ce fut ma première lecture des aventures de Jo, Zette et Jocko dans la seconde moitié des années soixante.
Une histoire soignée et palpitante quoiqu'au scénario très classique.
Ici, l'ingénieur Legrand va construire un pont en Inde... Mais ce n'est pas du goût des ennemis du Maharadjah!
Un récit sympathique, qui s'adressait à un public plus jeune et plus familial.
Ce fut pourtant le dernier opus d'une série qui contraignait plus Hergé que celle de son reporter-vedette.
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Cette histoire a été créée en 1939 mais n'est éditée sous forme d'album qu'en 1957, ce qui situe cette aventure dans l'oeuvre d'Hergé entre “Le sceptre d'Ottokar” et Tintin au Pays de l'or noir dans sa première version (inachevée à cause de la guerre). Chez nous, on possédait tous les Tintin, mais je n'ai découvert Jo Zette et Jocko que vers mes 10 ans (au milieu des années 70), dans une bibliothèque lors d'un été pluvieux. J'ai dû le relire plusieurs fois depuis parce que l'histoire est encore bien ancrée dans ma tête. Hergé avait envisagé cette série pour proposer des héros plus jeunes, garçon et fille, pour toucher un public plus jeune que les aventures de Tintin, avec l'idée d'une identification du lecteur avec les personnages.
Cette aventure nous mère de la Savoie en Inde, monsieur Legrand va se mettre au service du Maharadjah du Gopal, homme autoritaire, irascible et capricieux, qui n'est pas sans rappeler divers personnages au comportement d'enfants gâtés tyrannique comme le Général Mitsuhirato dans le Lotus bleu, le Général Alcazar dans L'oreille cassée et l'émir Ben Kalish Ezab dans Tintin au pays de l'or noir.
A cette nouvelle lecture, je constate qu'Hergé n'hésitait pas à recycler les gags et les divers éléments scénaristiques et graphiques, à chaque page on y trouve un rappel d'une aventure de Tintin précédente ou même future. Mais on trouve surtout son style graphique si reconnaissable, soigné et simple avec l'utilisation du cerne caractéristique de ce qu'on a appelé la ligne claire. Ici, les paysages de montagne sont particulièrement détaillés et soignés, tels qu'on retrouvera plus tard dans le temple du soleil ou même dans Tintin au Tibet. le dessin est clair et favorise la fluidité de la lecture.
L'histoire est divisée en deux parties bien distinctes : la première, la rencontre de la famille Legrand avec le Maharadjah de Gopal se déroule en Savoie dans une station de ski. le ton est vraiment burlesque et léger, c'est une suite de gags autour du caractère du maharadjah, ridicule dans sa tyrannie. La seconde partie, en Inde, est plus aventureuse, plus rocambolesque mais moins comique. Les enfants vont déjouer un complot contre la construction du pont que Monsieur Legrand est chargé de construire.
Il y a toujours ce découpage et ce rythme si efficace dont Hergé est le spécialiste : vous noterez que chaque planche se conclut ou sur la chute d'un gag ou sur un élément de suspense, un cliffhanger, il scénarisa au métronome, c'est carré et d'une efficacité redoutable, une garantie d'une lecture qui accroche notre attention.
Écrit en 1939, on n'évite pas les stéréotypes familiaux et culturels de l'époque, le bon européen paternaliste va aider les pays sous développés, les orientaux ne sont pas très malins, et les femmes ont un rôle mineur, même Zette est très en retrait par rapport à Jo, nous rappelant que cette histoire a été écrite il y a plus de 80 ans. Alors on ne l'écrirait sans doute plus de la même manière aujourd'hui, mais pourtant elle contient bien plus qu'un témoignage d'un autre temps, parce que l'efficacité scénaristique et la justesse graphique n'ont pas pris une ride.
L'oeuvre d'Hergé a toujours été dans l'air du temps pour ses idées et ses stéréotypes culturels, mais elle est intemporelle dans le domaine de l'invention narrative, dans ce qu'elle propose comme modèle d'expression.
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Jo, Zette et Jocko sont de petits aventuriers qui affrontent des tensions tout aussi fortes et prenantes pour le lecteur que celles auxquelles est confronté Tintin dans ses différents albums.

La différence, c'est que ce sont des enfants, frère et soeur, qui ne craignent pas de se lancer dans l'aventure, surtout lorsqu'elle vient vers eux d'elle-même, dans cet album qui se situe aux Indes du temps des mahradjahs.

La construction d'un barrage, un ministre malfaisant qui veut faire avorter le projet, mais les enfants sont là et les bons vont naturellement triompher des méchants.

Quelques bon gags émaillent cet album, notamment à travers les frasques du maharadjah et sa célèbre bastonnade.
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Jo, Zette et Jocko sont des personnages de Hergé qui sont infiniment moins connus que Tintin et Milou. Leurs aventures ont été publiées entre 1951 et 1956, donc en même temps que certains albums de la maturité de Hergé. Il raconte plusieurs histoires fraîches et naïves, qui concernent un frère et une soeur, très jeunes, accompagnés d'un singe fort intelligent. Dans cet album, les deux enfants sont confrontés au maharadjah de Ghopal, un souverain tyrannique et ridicule, qui veut faire construire un pont chez lui, en Inde. Mais ce projet, confié au père des enfants (M. Legrand) déplait au premier ministre. Il s'ensuivra des conflits, mais ça finira évidemment par une happy end.

Ce qui est amusant, c'est qu'Hergé se plagie lui-même ! le maharadjah et l'horrible fakir Rabindah évoquent des personnages des Cigares du pharaon et du Lotus bleu. Jo ressemble à Tintin; la tête de M. Legrand fait penser à celle de l'ingénieur Wolff dans "Objectif Lune". Il y a d'autres clins d'oeil à d'autres albums de Tintin. C'est amusant. le caractère grotesque du maharadjah (dont certains pourront dénoncer les intentions racistes) est lourdement appuyé. Il ne faut pas oublier que cette série est destinée à des enfants plus jeunes que les amateurs de Tintin. Ajoutons que le trait d'Hergé et les couleurs des vignettes me semblent toujours attractifs. La lecture est donc un agréable moment de détente venu d'un passé un peu oublié.
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Il a fallu que ma fille l'emprunte à la bibliothèque de son école pour que je me souvienne avoir lu cet album dans mon enfance... Cette série a eu moins de succès que les Tintin, je trouve cela dommage.
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Alors que les aventures allaient par 2 jusqu'à présent, voici une dernière aventure isolée !

On commence en montagne, au ski, Jo, Zette et Jocko ont le malheur de dépasser un maharadja ! Catastrophe, crime de lèse majesté ! On a ici un personnage des plus détestables qui fait des crises comme un enfant pourri gaté ! Tiens, cela me fait penser à Abdallah !

Résultat, la famille se retrouve en Inde pour accompagner M. Legrand chargé de construire un pont ! Vous vous en doutez, rien ne va se passer comme prévu.

C'est peut être l'aventure que j'ai préféré. le fait qu'elle soit en un seul volume, qu'elle soit un peu plus réaliste en terme de capacité de Jo et Zette sont une probable explication.
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Un album d'Hergé où les héros sont des enfants qui voyagent avec leurs parents et qui sont mêlés à d'incroyables aventures.
Ici, les deux enfants sont "proches" de leurs lecteurs : ils n'ont pas de pouvoir particulier, comptent sur leurs parents et ceux ci sont inquiets à leur égard, ce sont des enfants (presque) comme tous les enfants.
Comme souvent à cette époque, les personnages sont des archétypes masculin et féminin, mais bon... autres temps, autres moeurs !
De l'action, beaucoup d'humour et les talents de conteur d'Hergé, voilà de quoi réjouir la plupart des amoureux de bandes-dessinées des années 50 !
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