Une termitière ..... : humaine .
Ce roman est un excellent texte ..
Le fond est appréhendé avec rigueur .. sérieux et cohérence ...
C'est un texte qui est peut être difficile d'accès .
L'intrigue n'est pas soulignée ...
C'est volontaire car il faut peut-être se perdre un peu pour pouvoir trouver le file de cette histoire très dense en informations
Il faut donc se servir de ses « antennes « pour s'y retrouver .
Ce n'est pas un mauvais roman au contraire !
Mais il est clairement nécessaire d'avoir quelques affinités avec le sujet pour y prendre un réel plaisir .
Sinon on risque de s'ennuyer ou bien d'être mal à l'aise .
L'auteur va très loin en effet et il crée une nouvelle espèce humaine en se servant de l'observation des insectes sociaux pour
bâtir une société singulière et observer l'émergence et le fonctionnement d' une nouvelle espèce humaine ..
Il y a bien une intrigue et du suspens mais c'est vraiment accessoire .
Le thème véritable : c'est l'eu socialité et le super organisme bio social ..
C'est un roman passionnant ( c'est certain ) ... pas vraiment distrayant par contre ...
IMPORTANT :
Dans l'édition au livre de poche : certains exemplaires ne comprennent pas les derniers MOTS du roman ...
Perso j'ai dû me référer à une ancienne édition chez j'ai lu pour connaître la fin !
Les mots manquants sont : l'horreur d'hellstrom ... : c'est tout
J'aime beaucoup ...
PS : La problématique du super organisme ne concerne pas que les insectes , mais aussi des mammifères .
Les « rats « du cap par exemple ….
Commenter  J’apprécie         614
Monstrueux, inquiétant, horrible : des mots qui reviennent régulièrement, que ce soit dans la quatrième de couverture ou dans les commentaires en général.
Mon sentiment, à la fin de ce livre, c'est qu'au contraire, par les descriptions qu'il en fait, Herbert aime sa ruche et ses hommes-insectes et il arrive, au moins en partie, à nous la faire aimer.
Cette vision d'une société à venir, très gestalt (où le groupe prime sur l'individu), une alternative crédible (dans le livre attention) à une société décrite comme corrompue.
Le style habituel d'Herbert, assez ardu, complexe, mais l'histoire et le fonctionnement de cette ruche font que le livre se lit extrêmement bien et donne matière à réfléchir.
Vous ne sortirez pas intact de cette lecture....
Commenter  J’apprécie         380
Mon premier Herbert il y a quarante ans.
Il m'avait passionné et je devais rester durablement impressionné, voire quasi traumatisé par cette société humaine organisée à l'image d'une ruche.
Lors d'une relecture récente, je me suis rendu compte que j'avais complètement occulté les aspects plus terre à terre du roman qui entraînent le dénouement.
Rien à voir avec l'ampleur de "Dune" bien sûr mais il montre que le talent de l'auteur ne se cantonne pas à Arrakis.
Commenter  J’apprécie         110
Un roman de SF qui surprend vraiment. Un savant de la génétique transforme des hommes et des femmes en des êtres qui ont des traits de fourmis. Sous terre il a déjà établi un état gigantesque de ces êtres nouveaux, un danger pour l'humanité.
J'ai dévoré ce livre.
Commenter  J’apprécie         70
Notre interprétation personnelle intervient toujours. Ce que nous disons que nous faisons est inévitablement modifié par notre propre compréhension et les limites de notre compréhension.
Sur les milliards de créatures vivantes qui peuplent la terre, seul l'homme réfléchit à son existence. Ses questions aboutissent à le torturer ; car il est incapable d'accepter, contrairement aux insectes, que l'unique but de la vie est la vie même.
p 102
Autrefois, à en croire un livre d'histoire que Depeaux avait consulté, la vallée s'appelait Eau Vive dans l'idiome indien. Mais des générations d'éleveurs blancs avaient trop puisé dans cette eau qui ne coulait plus toute l'année
p.33
La plus puissante force de socialisation dans l'univers est la dépendance mutuelle.
Hellstrom avait sûrement des amis haut placés. Dans ce métier, il y avait toujours beaucoup d'orteils à ne pas écraser. Il était impossible de dissocier la politique des enquêtes de sécurité traditionnelles telles que l'Agence les menait, et ces enquêtes avaient inévitablement des prolongements économiques.
p.35