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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Si Pete Hamill est romancier et essayiste, il est surtout journaliste. Et on perçoit très vite le reporter derrière cette écriture vive, percutante, orale, emportée. La construction du livre est d'ailleurs tout à fait fidèle à cet esprit journalistique : on a l'impression de lire une succession de dépêches avec un protagoniste différent pour chacune d'entre elles.
Ainsi, l'auteur dresse les portraits d'hommes et de femmes issus d'origines sociales différentes mêlant leurs doutes, leurs passés, leurs angoisses, leurs interrogations avec pour toile de fond New-York, ville emblématique dont il fait presque un personnage à part entière. Mais la cité montre ici son côté sombre et sa fragilité.
L'action se déroule sur vingt quatre heures. Là aussi, on sent l'urgence, la rapidité des faits, les liens plus ou moins profonds entre les personnages ; un double meurtre, un journal qui se meurt happé par le numérique, la nostalgie d'une époque, la mutation de la Big Apple, un vétéran qui enrage, un rédacteur en chef dépité, un djihadiste, un flic, un jeune journaliste encore plein de fougue, un père qui ne comprend plus son fils, un fils qui renie ses parents, des malversations financières, des gens qui errent dans la nuit, la précarité, la richesse, une jeune accouchée qui se défenestre avec son bébé dans les bras, une soirée mondaine, une autre festive et clinquante, la culture des uns, l'ignorance des autres, des amours compliqués, des amours naissants, la solitude, la mort, la revanche, le désespoir, la religion...
Des parcours de vie, une société qui change, des faits divers sordides... chaque individu se débat avec ses propres armes, souvent seul. le bonheur semble bien loin. L'issue souvent fatale.
Pete Hamill lève le voile sur une société qui va mal et montre des êtres en souffrance. Un roman d'une noirceur implacable, un ton pessimiste, une écriture journalistique pesante. Une lecture en demi-teinte.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Tout commence à minuit dans la salle de rédaction du New York World. Sam Briscoe, 71 ans, rédacteur en chef prépare la Une avec Matt Logan, la cinquantaine. A côté, Hélène Loomis, rewriter, 65 ans, écrit entre deux pauses cigarette. L'ambiance est survoltée, d'autant plus qu'il faut se défoncer pour faire survivre la Presse papier qui connaît comme de nombreuses entreprises américaines des difficultés économiques. Sauf que nos "vieux" professionnels nous la jouent un peu façon "anciens combattants". Heureusement, que la fièvre de l'écriture tient encore de jeunes stagiaires comme Fonseca.
Après cette tendance chagrine, l'auteur enchaîne régulièrement chaque récit avec heure précise, nom du personnage concerné et lieu. Tous les personnages sont plus ou moins liés et caractérisent les différentes populations américaines. On y trouve ainsi le soldat mutilé revenu d'Irak, le trader véreux, l'islamiste terroriste, le flic, les émigrés, les jeunes à la recherche d'emploi, l'artiste peintre.
Le livre se termine le même jour à 21h16. Triste journée pour Sam Briscoe qui perd son amie Cynthia et son métier. Je ne sais pas encore ce qui lui cause le plus de peine.
Le choix du style journalistique noie un peu les choses essentielles comme le terrorisme, les conséquences des guerres américaines, la crise financière. Cela donne une vue extérieure qui ne facilite pas l'attachement aux personnages et ne suscite aucune émotion. Certes, les nombreux personnages se retrouvent plus ou moins sur le lieu final mais certains n'apportent que peu de plus-value à l'histoire.
La préface de François Forestier annonce un auteur exceptionnel. Peut-être Pete Hamill a l'art de donner au style journalistique une longueur inattendue, mais personnellement je n'ai pas été passionnée par cette forme de restitution.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Original pour la rédaction au style journalistique. Mais l histoire n est pas formidable/pas plus que cela.
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