Ce dernier volet du "spin-off" La Maîtresse de la Mort est, de loin, le meilleur des 4 épisodes. Selon moi c'est parce que
Terry Goodkind y multiplie les conflits, et qu'il applique dans ce tome final les mêmes recettes qui ont fait le succès de L'Épée de Vérité. Ainsi, les héros de l'histoire sont séparés et mènent, chacun de son côté, des combats différents qui ont cependant un enjeu essentiel dans l'obtention de la victoire. Chacun est une pièce du puzzle qui se révèle dans les tous derniers chapitres et non pas progressivement. En effet, avec
Terry Goodkind, les intrigues se dénouent presque toujours dans les ultimes chapitres et presque brutalement.
Déçu par les tomes précédents, de valeurs inégales, j'avoue que ce quatrième volet m'a fait réviser mon jugement à la hausse sur la série. Cependant, dans l'ensemble je n'ai pas retrouvé dans La Maîtresse de la Mort le style des premières heures qui m'avait rendu complètement addict. Je fais malheureusement le même constat en ce qui concerne la série Les Enfants de D'Hara (autre "spin-off" de L'Épée de Vérité).
Dans les écrits "tardifs" de l'auteur, seuls les thrillers fantastiques (Les Sanctuaires du Mal,
La Fille sur la Lune) m'ont permis de retrouver cette addictivité perdue. le style y est percutant, sans aucune lenteur, rapide, "cash" ; quant aux personnages, il s'agit d'héroïnes très attachantes, stéréotypées à l'extrême (en ce qui concerne
La Fille sur la Lune), qui sont en permanence dans l'action. Dans ces 2 thrillers
Terry Goodkind nous laisse à peine le temps de respirer entre deux combats.