AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Le Sang des 7 Rois tome 5 sur 7
EAN : 9782841727032
432 pages
L’Atalante (19/02/2015)
3.92/5   65 notes
Résumé :
Rosa marchait les yeux fermés pour mieux sentir la nuit, la fraîcheur et le vent sur son visage. Sous le sable, un puissant fleuve souterrain se frayait un passage au sein du relief tourmenté d'un plateau englouti.
Un jour, Delwynn la tuerait, elle en était certaine. Il l'avait déjà attaquée, faiblement, comme n'importe quel bébé tente d'en imposer aux adultes par petites touches, pour voir jusqu'où aller sans subir leur courroux. S'il lui avait infligé ce d... >Voir plus
Que lire après Le sang des 7 Rois, tome 5Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 65 notes
5
5 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Un cinquième tome intéressant et une histoire toujours aussi passionnante, Orville est toujours aussi agréable à suivre dans ses pérégrinations et ce même quand il se perd loin de tout ou presque.
Nous continuons à suivre les destins parallèles des autres personnages dans un monde de plus en plus hostile et dans un climat de plus en plus délétère, le tout est suffisamment indécis et cohérent pour nous tenir efficacement en haleine avec quelques "pertes" en chemin.
Peu de nouveaux personnages et focus sur un personnage mystérieux croisé lors du précédent tome, j'ai nommé Jahrod, avec lui et ses semblables nous allons avoir un nouvel éclairage ainsi qu'un nouvel élan dans une intrigue toujours aussi complexe qui prend une direction inattendue.
Je vais rester volontairement flou en ne rentrant pas dans les détails et ainsi conserver le plaisir de la découverte à ceux qui viennent en me contentant de dire que c'est la première fois que je lis une "fusion" entre deux genres à savoir Fantasy et Science fiction, et passé la surprise ma foi j'ai bien apprécié le "plan" proposé par l'auteur.
Je continue donc à prendre beaucoup de plaisir à dévorer cette saga qui est loin d'avoir révélé tous ses secrets.
Commenter  J’apprécie          594

“Sur le moment, on ne saisit jamais qu'on vit l'âge d'or de son existence. Il faut tout perdre pour s'en rendre compte : il est alors trop tard.”

***

Le plaisir est (encore et) toujours au rendez-vous!

Conteur de talent à l'imagination débordante, Régis Goddyn réussit le pari de maintenir intact l'intérêt du lecteur, tome après tome. Plus de deux mille pages dévorées et pas une once de lassitude ni d'ennui; événements et personnages évoluent de façon captivante. Touchante aussi.

Arrivée à ce stade (la fin se profile), je me demande vraiment comment l'auteur va réussir à démêler les nombreux fils de son intrigue sans rien sacrifier de la cohérence globale. Je suis également dans l'attente que soient éclaircies les zones d'ombres qui demeurent, que certains agissements trouvent quelque part leur (inacceptable) justification. Ma grande crainte serait de terminer la série avec le goût amer du “tout ça pour ça”. Je croise les doigts, plutôt confiante.

Si la composante SF vient rajouter une touche de mystère et stimuler la curiosité, une partie de moi aurait souhaité que《Le sang des sept rois》reste de la fantasy pure, je dois bien l'avouer. Ceci, ajouté au fait d'avoir trouvé certains passages trop obscurs et parfois même échevelés, explique l'étoile et demi manquante. Il ne faut cependant pas voir là une réelle déception, davantage l'expression d'une préférence personnelle. Cet aspect prendra-t-il le dessus sur le reste? Continuerai-je à adhérer, à aimer? Réponses au prochain épisode, j'ai hâte de savoir!! Et je ne suis pas la seule… Petit clin d'oeil à Pareyla, la cop's avec qui je partage joyeusement l'aventure! ;D
Commenter  J’apprécie          518
Le roman feuilleton de l'auteur picard devient de plus en plus choral… Nous pérégrinons plus que jamais avec Orville et Adelmon à la dérive sur l'océan extérieur, avec Aléïde à la recherche de ses fils et Fanette à la recherche des secrets du fantôme de l'auberge dont elle a hérité, avec Tarman, Hybold, Astier et Armine qui reconstruisent le Goulet, avec Rouault qui termine sa mission d'infiltration dans la Crête, avec Rosa la mage qui au sein des Amazones du Jourd est en plein crise existentielle, avec Sylvan, Aymery et Lyse qui après avoir secouru le peuple du Sixième royaume entrent en résistance contre sa majesté Lothar, avec le jeune roi Gelduin qui mène les dernières forces du monde libre avoir de devoir subir le pire des martyrs, avec Pétrus et Vallade au sein de l'archipel intérieur qui discutent économie et loi du marché, mais aussi avec Jahrod le voyageur de l'espace…
Et tandis que les armées de Lothar meurent en assiégeant les résistants de la Grande Alliance, les armées de la Grande Alliance meurent en assiégeant les résistants des armées de Lothar. Car Lothar n'a que faire de la vie humaine, lui qui peut compter sur la mage psychopathe Braseline pour tout transformer en brasier à plusieurs lieues à la ronde… Dans la saga de Régis Goddyn, il ne fait pas bon être le défenseur d'une juste cause, car ces derniers en prennent plein la gueule pour par un rond !

L'auteur continue à n'en faire qu'à sa tête, et des personnages qu'on suit depuis plusieurs tomes meurent salement en 1 page, 1 paragraphe voire 1 phrase. Derrière le seconde degré, il faut lire entre les lignes car nombre de dialogues nous délivrent en parallèle de l'hécatombe un fort beau message : la vie est plus forte que tout ! A une génération en succède une autre, et même si l'humanité devait disparaître la nature ne ferait que reprendre ses droits sur ce qui lui a toujours appartenu…
Sinon il continue de tirer à boulets rouges sur ses méchants :
- Lothar nous abreuve d'infâmes discours suprématistes digne d'un démagogue nationaliste (« seule la loi du plus fort prévaut », « l'Histoire est écrite par les vainqueurs », « les masses n'existent que pour servir l'élite »)
- Vallade nous abreuve d'infâmes discours néolibéraux dignes d'un bankster de Goldman Sachs (« greed is good », « take the money and run », « les riches sont faits pour être très riches et les pauvres pour être très pauvres »)
Allez-vous faire foutre vous et vos équivalents IRL !!!

Et avec Jahrod l'homme de l'espace nous empruntons joliment à la Science-Fiction vintage et on retrouve tous les ingrédients des oeuvres de P.-J. Hérault !

Commenter  J’apprécie          295
Les 7 royaumes sont en crise. Les batailles menées contre Lothar se multiplient, les villages sont dépeuplés, les campagnes dévastées, la désolation est partout. Rien ne résiste aux lubies de ce roi autoproclamé et les protagonistes qui sont désormais si cher à nos yeux, évoluent dans cet univers sanglant où le simple fait de vivre est un délit

Cette fois ci, le rythme est beaucoup plus lent. Regis Goddyn prend son temps, nous fait languir. Les révélations tant attendues depuis plusieurs tomes maintenant tardent à venir et lorsque l'on sent que l'intrigue va enfin avancer, on s'aperçoit que ce n'est que par petite touche. J'ai eu l'impression de dériver vers le large moi aussi, à l'instar d'Orville et Aldemond.

L'auteur a quand même réussi à me surprendre en supprimant plusieurs individus, de manière assez brutale d'ailleurs, je ne m'y attendais pas du tout. Et là où l'on pourrait penser que le récit va se simplifier grâce à l'épuration des personnages, on se rend compte que c'est pour mieux en insérer de nouveaux.
Le coté SF, qui n'était jusqu'à maintenant qu'une vague perspective, prend désormais de l'ampleur et même si pour le moment cela reste assez confidentiel, il est bien difficile de deviner où l'auteur va nous mener.
Ma fidèle amie, Plumette, et moi même sommes au bord de l'implosion. Nous aimerions avoir des réponses Mr Goddyn !
Je garde espoir, l'avant dernier tome nous délivrera surement quelques réponses.
Commenter  J’apprécie          212
Désespoir.

Orville, Rosa et tous les autres font face pour combattre et survivre. Mais le désespoir guette.

Ce tome 5 est le début du cycle final. En effet, le désespoir guette tous nos personnages. Leurs actes semblent vains et désespérés. le monde est devenu apocalyptique et hostile. Nous sentons clairement que la fin de la série approche doucement.

Plusieurs réponses nous sont apportées, mais celles-ci apportent un nouveau lot de mystères. de plus certains personnages secondaires ne survivent pas à ce tome. Quelques-uns très attachants, d'autres plus anecdotiques.

La science-fiction fait son entrée dans la série. Un personnage secondaire l'introduit. Je trouve que c'est une excellente idée de l'auteur. Son usage est parfaitement expliqué et apporte une nouvelle dimension à la série.

Au final ce tome est toujours aussi bon. L'ajout de la science-fiction me donne encore plus envie de lire la suite.
Commenter  J’apprécie          142


critiques presse (1)
Elbakin.net
25 mars 2015
Dans ce nouveau tome, le récit prend de l’ampleur et des fils narratifs qui paraissaient jusque-là aller dans toutes les directions commencent à se rejoindre pour donner une certaine cohérence à l’histoire.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le soldat n'est qu'un bras (...), et il lui faut une morale pour guider sa lame. Cette morale, vois-tu, s'élabore chez un homme lettré, un homme qui sait penser. Regarde les marins de ce navire. Si leurs précédents maîtres leur avaient commandé de massacrer les habitants de ton île, ils l'auraient fait sans ciller. Que l'ordre inverse leur ait été donné, et ils partaient sans nuire à la population. C'est le capitaine qui fait le soldat.
Commenter  J’apprécie          310
J'ai traversé le royaume comme une ombre. Personne ne donne plus rien aux mendiants, même accompagnés d'un nourrisson. Les gens ont faim et peur, le monde s'est immobilisé, vidé de son énergie. Jamais je n'ai connu cela en quatre siècles d'existence. Les marchands ne voyagent plus, on ne voit plus de cirques ni de montreurs d'ours sillonner les chemins. Partout où l'on passe, les volets se ferment et les verrous se tirent; l'étranger est devenu ennemi.
Commenter  J’apprécie          260
- C'est pour cette raison que vous ne sauverez pas le monde, Pétrus, et que vous ne sauverez pas vos gens. A force de partager, ils finiront par tout grignoter, par se multiplier, et ils mourront tous. Les idéaux ne sauvent rien, ce sont les ventres pleins et les épées bien forgées qui y parviendront dans la durée.
- Nous traverserons cette mauvaise passe Vallade. Un jour, nous serons les seuls à être assez nombreux pour lutter encore.
- C'est là tout ce que je vous souhaite. En attendant, mes bateaux sillonnent mers et océans, commercent et corrompent, jusque parmi les capitaines-ambassadeurs-miltaires, dans l'entourage même de Lothar. Qui vous dit que je n'ai pas manigancé tout cela, depuis ma captivité dans mon propre château jusqu'à l'encerclement de l'archipel par la flotte royale? Jamais vous n'aurez de vision d'ensemble, mon pauvre Pétrus, vous n'êtes pas fait comme cela, et jamais vous ne saurez quelles forces souterraines dirigent le monde. Il n'y a que dans l’extrême dénuement qu'on peut accumuler les plus grandes richesses. Il y a toujours autant de biens, mais réparties dans moins de coffres, c'est tout.Imaginez que chacun dispose de tout ce qu'il lui faut; que pourrez-vous bien vendre? A l'inverse, quand il n'y a pas assez pour tous, il ne faut pas donner à tous, mais patienter jusqu'à ce que la population se soit concentrée. Alors, on peut offrir une pauvreté raisonnable à ceux qui ont survécu en attendant la prochaine crise, durant laquelle vous reprendrez ce que vous avez donné. Vous étoufferez un jour dans votre idéalisme Pétrus. Tenez, pour vous remercier d'être venu vous faire humilier ainsi, je vous fais cadeau de six bouteilles de ce vin. Je vous raccompagne.
Commenter  J’apprécie          20
Le soldat n’est qu’un bras, et il lui faut une morale pour guider sa lame. Cette morale s’élabore chez un homme lettré, un homme qui sait penser. Regarde les marins de ce navire. Si leurs précédents maîtres leurs avaient commandé de massacrer les habitants de ton île, ils l’auraient fait sans ciller. Que l’ordre inverse leur ait été donné, et ils partaient sans nuire à la population. C’est le capitaine qui fait le soldat.
Commenter  J’apprécie          110
Tu sais, Aldemond, j'ai quand même pas mal voyagé ces dernières années. Eh bien, je n'avais jamais traversé de village où on trouve plus de pieds que de dents.
Commenter  J’apprécie          242

Videos de Régis Goddyn (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Régis Goddyn
FESTIVAL DES UTOPIALES 2023 May the force
Dans Star Wars, la Force, puissance spirituelle de l'univers, est plus ou moins bien canalisée par des individus doués génétiquement. Les midichloriens, organismes microscopiques intelligents, vivent en commensaux dans leurs corps. La densité de leur présence prédispose à l'usage et à la réceptivité de ce pouvoir. Et si cela ressemblait à la réalité physique du corps humain ?
Les intervenants : Olivier Cotte, Régis Goddyn et Roland Lehoucq Moderateur : Karim Si-Tayeb
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (154) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4940 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}