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Apprendre, si par bonheur...

Apprendre, si par bonheur

Pour une fois je vais louer le titre merveilleusement traduit de To be taught, if fortunate.



On retourne dans la SF douce et bienveillante que maîtrise si bien l'autrice, cette fois pour suivre un équipage partis étudier trois planètes et leurs lunes. Des spécificités et contraintes de leurs voyages et travaux. De leurs petits bonheurs et malheurs.

C'était LE livre qu'on m'avait conseillé pour débuter l'autrice. Je ne le lis que maintenant parce que je ne l'ai pas trouvé avant. Il était à la mediatheque que j'ai visitée pour récupérer un bouquin d'une série, alors, ok, vas y je te prends. Mais je crois que ce n'était pas le moment. Ou alors j'ai lu d'autres de ses livres et celui-ci me paraît moins bien. J'ai réellement commencé à vibrer pour l'histoire quand il s'est passé quelque chose, "l'entropie" pour citer le livre. Puos tout un lot de petites et grandes mésaventures. Et j'ai vraiment apprécié ma lecture à partir de ce moment, à mi-bouquin. Pour trouver la toute fin magnifique.

J'avais déjà remarqué dans les romans de Becky Chambers. Il me faut des événements, autre chose que du rien, pour profiter de sa plume douce et généreuse.

Aussi, si je n'ai vraiment apprécié que sur le tard Apprendre si par bonheur, si vous voulez découvrir l'univers de l'autrice, je vous conseille plutôt ses deux histoires de moine à thé et de robot et les trois premiers tomes du cycle des voyageurs.
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Le démon de maître Prosper

Intriguée par la couverture et le synopsis, les nombreux avis positifs ont fini par me convaincre. Mon avis va détonner avec ceux des autres, car le charme n’a pas pris chez moi, j’ai même peiné à le finir tant je manquais d’intérêt pour le récit.



Au début de ma lecture, j’étais emballée par la personnalité atypique du personnage principal, qui est l’anti-héros par excellence, mais aussi par le don d’exorciste qu’il possède. Il y avait tous les ingrédients pour me plaire, cependant, force est de constater que mon engouement a fini par se tarir à mesure que l’histoire progressait. Ce que je trouvais original et sympathique au départ concernant la personnalité du narrateur, s’est vite révélé redondant et ennuyant. En définitive, il est tellement antipathique que ça a eu pour seul effet de me détacher de son histoire, je me positionnais en spectatrice sans me sentir le moins du monde impliqué dans ses tergiversions, ni dans ce je lisais de manière globale.



Je dois également préciser que ses nombreuses introspections ont eu pour conséquence d’agrémenter le texte de longueurs, me donnant l’impression de faire du surplace alors même que le texte était court. Ça manquait de rythme, j’étais terrassée entre ennui et lassitude. La plume a sûrement amplifié ces sentiments, je l’ai trouvé lourde et parfois même pompeuse, il n’y avait rien de fluide avec des tournures de phrases compliquées pour dire des choses simples, comme s’il fallait se donner un air élitiste. J’ai bien compris que c’était dans l’idée d’accentuer la personnalité du narrateur, mais impossible pour moi d’accrocher à ce type d’écriture. Si encore j’avais éprouvé un quelconque intérêt pour l’intrigue, ça aurait pu passer, mais ça n’est pas le cas, et mon expérience de lecture n’en a été que plus désastreuse. L’humour acerbe distillé n’a quant à lui pas pris, j’admets ne pas être la lectrice la plus facile à satisfaire sur ce point, donc peut-être que ça plaira à d’autres, mais pour ma part, ça n’a fait qu’accroitre ma lassitude.

Le seul point positif que je retiens de cette novella c’est sa chute, elle est à la hauteur de ce que promettait le synopsis et je dois admettre que je ne l’avais pas du tout vu venir. Elle m’a laissée sans voix, mais en réfléchissant, ça suit la logique de la moralité plus que grise, du narrateur et pour le coup, l’auteur maîtrise avec brio la construction de son personnage.



En bref, je suis complètement passée à côté de cette lecture, je sais d’ores et déjà qu’elle ne me laissera pas un souvenir impérissable. L’écriture indigeste, les nombreuses répétitions dans les introspections du narrateur et la présence de longueurs ont eu raison de mon enthousiasme. Le dénouement offre toutefois une conclusion magistrale et inattendue, mais qui n’a malheureusement pas suffi à compenser face à ce que je reprochais à la novella. Je ne doute pas qu’elle trouvera son public qui saura mieux apprécier ses qualités que moi.
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D'où viennent les nuages

Je suis assez partagé par ce recueil de nouvelles qui m'a semblé inégal dans ses idées.



Déjà l'énorme point fort de Regis Goddyn (et cela m'a rappelé Le sang des 7 rois), c'est son style littéraire. Très accrocheur, entrainant, il ne faiblit pas et je n'ai pas lâché une seule des nouvelles du récit. C'est toujours un plaisir à lire, au point que j'étais déçu des trois dernières nouvelles qui m'ont parues trop courtes et auraient tout aussi bien pu commencer un roman. Bref, niveau style le bougre sait s'y faire.



Par contre les histoires m'ont moyennement plu. Si celle éponyme a une chute franchement bien trouvée, l'histoire de la course en bateau paralympique dans l'espace vend du rêve pour pas grand chose à mon gout. Son rythme est bon mais l'ensemble fait assez succinct. Celle de Lille engloutie est sympathique mais sans grand suspense et j'ai eu du mal avec celle sur Paris qui ouvre le volume. Pas trop mon style je pense.



C'est du coup mitigé dans mon ressenti : des nouvelles m'ont plu, d'autre beaucoup moins. Il manque un petit truc notamment dans la construction de certaines pour me faire vraiment adhérer. Ce n'est pas désagréable à lire, juste un peu oubliable. Dommage.
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