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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Gemmell Go, épisode 12 ^^

Comment dire? J'ai adoré ce bouquin… encore. Lire un Gemmell c'est devenu pour moi une « zone de confort ». Je m'installe et j'avale les pages, c'est un vrai plaisir.

L'écho du grand chant nous emmène dans un tout autre univers que les autres livres que j'ai déjà lu. Il y a d'un côté les Avatars (les cheveux bleus) et de l'autre les Vagars. Les Avatars se prennent pour des dieux - ils sont éternels et tout puissants – mais ce ne sont que des tyrans esclavagistes qui vampirisent les Vagars. Dans le style « goa'ulds » version Gemmell (pour ceux/celles qui ne connaissent pas les goa'ulds, c'est une race fictive d'E.T. parasites de la série Stargate).

On fait ainsi connaissance des personnages principaux et de leurs relations. Ils sont tous bien campés et bien qu'au début j'ai eu un peu de mal avec Viruk, j'ai fini par l'apprécier malgré moi. le Quêteur Ro aussi… il m'était antipathique et puis j'ai fini par changer d'avis au fil de ma lecture. Comme quoi, parfois il ne faut pas se fier à sa première impression.

A la suite d'une catastrophe naturelle, la suprématie des Avatars est menacée par une révolte des Vagars. La menace des Almecs va les obliger à s'unir pour survivre. La quatrième page de couverture parle de cinq héros mais pour ma part j'estime qu'il y avait plus de cinq héros dans cette histoire.

Pour la fin

C'est un livre que je me vois bien relire plusieurs fois, comme pour ces films que l'on ne se lasse pas de regarder. Il restera comme un de mes livres préférés de David Gemmell. Bref, un excellent moment de lecture.

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Une civilisation ancienne, un peuple se faisant reconnaître comme des dieux, se retrouve un beau jour balayée par une terrible catastrophe. Ce peuple tire ses pouvoirs de cristaux qui emmagasinent l'énergie leur permettant de régénérer leur corps et cela au détriment des hommes. de vrais vampires. En contrepartie ils apportent aux peuples dominés l'agriculture, la civilisation comme ils disent. Bien sûr tout dépend de quel côté on se trouve.
Ce cataclysme va rebattre les cartes. Ce peuple dominant, les Avatars est déclinant. Il en reste à peine 500. Les Vagars ainsi que d'autres peuples se révoltent les uns après les autres. C'est sans compter avec un danger encore plus grand, les armées sanguinaires de la Reine de Cristal, peuple similaire aux Avatars qui veut prendre le pouvoir au nom de leur Reine.
Quand tout est perdu, il faut se rassembler. Les seigneurs, les esclaves vont s'unir pour les combattre.
Un défi lancé par Nadou, m'a permis de découvrir ce one-shot de David Gemmel. J'ai beaucoup aimé l'intrigue, les interactions entre les héros, l'émergence d'une conscience chez les Avatars de ce qu'ils furent. Quand l'orgueil et l'honneur donne la force d'aller au bout de leurs forces et de leur volonté.
Très bon roman qui m'a fait penser un peu à l'Atlantide en tant que terre mythique dévastée par un cataclysme. Un regard sur le rapport qui s'établit entre peuples dominés et peuples dominant. La révolte qui gronde, la prise de conscience que les rapports de force ont une limite dans le temps. Les bons, les méchants sont de tout bord dans chaque peuple.
Des héros attachant entre Talaban, le quêteur Ro, Vitruk, Touchepierre, Sofarita, Rael etc. … il y en a tant.
Des personnages arrogants qui au fil de la narration nous deviennent sympathiques pour terminer en héros. le tout dans la nuance.
Merci Nadou pour ce choix j'ai passé un excellent moment de lecture.

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Je ne sais pas pourquoi je ne lis pas plus souvent du Gemmell ! Je me suis régalée avec ce roman !

L'écho du Grand Chant, c'est le récit d'une civilisation puissante mais sur le déclin depuis un bouleversement climatique, un peuple qui doit prendre conscience de ses nouvelles faiblesses et erreurs passées.

Les Avatars sont puissants. Maitrisant l'utilisation de cristaux magiques, ils sont capables de créer des armes destructrices et de devenir immortels, pouvant même s'octroyer le titre de dieux. Ils dominent les autres peuples qui sont, soit des petits ennemis gardant leurs distances, soit des esclaves.

Mais un cataclysme va changer la donne, privant progressivement les Avatars de leur pouvoir. Il n'en faut pas plus pour donner l'espoir aux autres peuples de renverser les tyrans, imposant à ces derniers stratégies et complots pour garder le contrôle. Mais quand un nouvel ennemi plus terrible menace, de nouveaux choix s'imposent…

5 étoiles car franchement que du positif à dire.

Un rythme sans temps mort, on a envie de découvrir la suite. le dosage est bien équilibré entre la description et l'action.

Gemmell nous offre des scènes de batailles incroyables (mémorable la dernière chevauchée des Avatars) et incroyablement bien décrites.

Et puis les personnages sont approfondis et bien travaillés, on en suit plusieurs des différentes communautés ce qui nous permet d'avoir tous les points de vue.

J'ai beaucoup apprécié les avatars je dois dire, entre le romantisme et la droiture de Talaban, la complexité de Viruk (un jardinier doublé d'un assassin hors-pair doté d'un certain humour, j'adore !), l'obstination et l'évolution de Ro, l'intégrité et la diplomatie de Rael. Cet attrait, au-delà de leur charisme bien développé par l'auteur, s'explique aussi du fait que ce sont les personnages qui doivent le plus évoluer dans ce récit, changer leur vision des choses et d'eux-mêmes.
Mention spéciale également pour le sauvage Touchepierre qui forme un duo épatant avec Talaban.
Il y a également de beaux personnages féminins, mais étonnamment, je ne me suis pas attachée à elles plus que ça. Peut-être l'évolution de Sofarita un peu rapide pour moi, mais c'est un détail.

Merci à Siabelle pour la recommandation de ce livre.
Il faudra que j'en lise d'autres des bouquins de Gemmell. :)

Challenge Trio d'auteurs SFFF : David Gemmell - Serge Brussolo - A.E. van Vogt
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Je l'ai fini hier soir .
Il est des livres qui nous laisse une marque indélébile, dont on garde en soi la trace, même quand on n'a plus souvenir précis de l'histoire. En ce qui me concerne, "L'écho du grand chant" est de ceux-là. Et encore, ça m'étonnerait que j'en oublie la trame.

Assister à la naissance d'un mythe n'est pas anodin. C'est remarquablement bien fait, bien écrit, maîtrisé de bout en bout. Dans un mélange étonnant de futurisme et de légendes aztèques et indiennes chamaniques, nous voilà transportés bien longtemps avant "Légende" et même "Waylander", parait-il (puisque je ne les ai pas lus).
Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais récemment j'avais été charmée par un livre de SF de Silverberg, "les ailes de la nuit". Il lui manquait peu pour être un véritable coup de coeur, il était trop rapide sur certains points.
Ici, il ne manque rien, et nous sommes dans le même registre, même si l'un est de la SF et l'autre de la fantasy.

Bon, il y a un petit moins, mais c'est une question d'édition : régulièrement, dans ce livre, une phrase se retrouve sans espace entre les mots. Et il manque quelques sauts de ligne qui seraient avantageux pour une compréhension immédiate du fait qu'on change de lieu et de personnage. Ce qui est agaçant c'est que tout cela "casse" le rythme de lecture, qui est ralentit du faire qu'on doive "y revenir". Mais ça n'a rien à voir avec le talent de l'auteur (ni celui du traducteur, excellent !).

Un talent archi maîtrisé. En le fermant, je me suis dit "ça doit être un de ses derniers" (puisqu'il est décédé trop jeune d'un problème de coeur). Et bien non, pas du tout ! Et là vraiment je me demande comment j'ai pu "rater" cet auteur dont les bouquins sont publiés depuis 1985 !

Nous sommes donc au début du livre sous la coupe des "avatars" (oui je sais le nom fait bizarre, on imagine de suite des grandes bringues toutes bleues, mais non, là c'est juste les cheveux, qu'ils ont bleus ! :rire: ), dont la civilisation très avancée forment une caste d'humains devenus immortels grâce à leurs cristaux associés à leurs pouvoirs mentaux, caste dominante qui utilise les autres races, considérées comme inférieurs, pour leurs besoins, comme il leur chante, sans le moindre scrupule.

Extrait du prologue : "Ce fut à l'époque avant la nôtre que Tail-avar, le dieu de la sagesse, voyagea avec Storro, le Conteur de Légendes, et Touche-La-Lune, le dieu des tribus, dans le but de voler le pouvoir du croc magique du Géant du Froid. A l'aide d'une corde tissée dans un rayon de lune, Tail-avar attrapa au lasso sept serpents de mer. Ils tirèrent son canoë et traversèrent la Grande Eau en moins d'une journée. Quand Touche-La-Lune vit la bête qu'ils étaient venus chercher, il se recroquevilla au fond du canoë, et implora l'Esprit du Ciel de leur donner du courage. Car le Géant du Froid était plus grand que les montagnes, et son dos blanc déchirait les nuages. Sa respiration se propageait à des kilomètres, telle une brume glacée sur la mer. Ses griffes étaient aussi longues que les côtes d'une baleine, et ses dents aussi blanches que la trahison. Tiré du "Chant du Matin des Anajos". "

Voilà comment commence le livre, et certains chapitres (pas tous) débutent ainsi, par un "Chant". du matin, de l'après-midi, du soir, au fur et à mesure que le livre avance.
J'avoue, le début du livre m'a laissée perplexe. Comme j'avais lu que Gemmell c'était assez "bourrin", je ne m'attendais pas DU TOUT à lire un livre aussi axé sur le mysticisme, et basé sur nos propres mythes et civilisations antiques. C'est donc très intriguée que j'ai continué la lecture. Pour finir par être charmée par l'ensemble des personnages, leur destinée commune, liée à une catastrophe d'envergure.
Ne vous fiez pas au 4ème de couverture, ici il n'y a pas de "quête", pas de compagnie avec 5 personnages, non, c'est plus complexe. C'est un bouquin d'une rare densité, foisonnant sans être brouillon, passionnant par l'évolution "obligée" par laquelle passe cette civilisation "avatare", ainsi que toutes celles qui l'entourent.
Ne vous fiez pas non plus à vos premières impressions sur les personnages, ils évoluent tant et si bien qu'on ne sait plus trop quoi en penser, et j'avoue, j'adore ça.
Ils sont tous attachants, et on ne peut que finir par les aimer et les admirer tous autant qu'ils sont.
Il parait que le thème préféré de Gemmell, c'est la rédemption. S'il la traite aussi bien dans ses autres romans, je vais devenir fan.

Un livre saisissant, dans tous les sens du terme.

Coup de coeur 2013, un de plus.  
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Cela fait déjà quelques années que je me suis mise à lire des livres de Fantasy. Et depuis, je n'ai fait que de belles découvertes. C'est mon premier Gemmell et ce ne sera pas mon dernier! J'ai tout aimé dans ce livre: l'écriture est fluide et vous ne vous rendez pas compte de votre avancée! Il est dur de s'en décrocher! Les personnages sont travaillés et l'intrigue est bien ficelée! Je ne peux que le conseiller! J'ai souhaité commencer par un roman de cet auteur plutôt que par une de ses nombreuses "séries", mais maintenant que je sais à quoi m'en tenir je ne vais pas me priver de la lecture de quelques unes de ses oeuvres!
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L'histoire se déroule dans un monde dirigé par les avatars, humains immortel convaincu de leurs origines divines.
Leur capital Parapolis, la plus grande cité jamais bâtie, était constitué d'édifice cyclopéen, de grandes arches, de rues pavées, de bâtiments d'habitation aux façades en marbre.
Symbole de leur domination spirituelle, le grand temple était un édifice gigantesque au toit recouvert de dorures, décoré de centaines de statues en marbre sculptées représentant l'histoire de ces dieux sur un millénaire.
Lieu de tous les pèlerinages, il était l'âme et le corps de toutes les religions du monde.
Symbole de leur orgueil, le monument était une colonne dorée de plus de soixante mètres.
Symbole de leur puissance, la grande pyramide blanche, surpassait tous les autres édifices avatars, véritable montagne artificielle recouverte de plaques de marbre blanc, elle assurait aux avatars une source d'énergie infinie.

Les recherches du Queteur Anu lui avaient permis de prévoir le cataclysme à venir, la terre tournera brutalement sur elle-même inversant le positionnement de ces pôles, cela se traduira par une vague gigantesque de plusieurs kilomètres de haut qui engloutira toutes les civilisations.
Il s'ensuivra sur ces terres une longue période de glaciation.
Décrié par ses pairs, le Queteur Anu ne pourra empêcher l'inévitable, il ne parviendra à sauver du désastre que quelques centaines d'avatars en les éloignant des terres menacés.
Le temps à passé, la nouvelle capitale Paragu abrite toujours les dieux Avatars, mais ils ne sont plus que quelques centaines à dicter leurs lois au Monde.
Privé de la source de leur pouvoir, leur longévité n'est assuré que pas l'utilisation de cristaux, qu'il recharge en puisant la vie des sous-peuples Vagar.

Une expédition au-dessus des glaces qui recouvrent Parapolis et sa pyramide, a permis toutefois de recharger quatre coffres de pouvoirs avant qu'une éruption volcanique parachève la destruction de l'ancienne cité.
Ces coffres permettront une source d'énergie pendant quelques années suffisantes pour alimenter leurs derniers arsenals militaires, garant de leur autorité sur les nombreux Vagars.
Dans l'ombre, les Vagars projettent en secret de renverser les avatars dont ils voient les forces diminuées.
Le "Saint" Anu entreprend, avec la bénédiction du conseil Avatar, la construction d'une grande pyramide qui est censée absorber l'énergie du soleil et redonner de la puissance aux cristaux. Toutefois, le but réel de la pyramide est de détruire tous les cristaux car Anu a prévu l'arrivée d'envahisseurs étrangers dont la puissance résulte également de l'utilisation d'un grand cristal.

Les Almecs, dirigés par la reine de cristal Almeia, ont réussi à éviter la chute de leur propre monde en se téléportant sur le monde des avatars. (rapprochement avec les atlantes du cycle des pierres de sang dont certains tenteraient de trouver refuge alors que Jon Shannow a condamné leur propre monde à l'anéantissement !?, sachant que leur source de pouvoir est assez proche de ce que l'on a pu y voir)
Ayant connaissance de la fragilité des avatars, ils s'apprêtent à envahir le monde civilisé et à détruire toutes les civilisations afin d'alimenter leur source d'énergie par le sang de leurs victimes.
Les avatars ont régné comme des dieux impitoyables pendant des millénaires sur les Vagars, pour autant le futur de ces deux peuples dépendra de leur capacité à faire front communs contre les Almecs.

L'Écho du Grand Chant est incontestablement une relecture du mythe de l'Atlantide où l'auteur nous fait vivre les derniers instants d'un peuple millénaire.
C'est aussi un fabuleux récit initiatique et philosophique sur la rédemption d'un peuple au seuil de son extinction.

Plus que jamais, David Gemmell nous propose des personnages hauts en couleurs aux personnalités complexes et tiraillées.
Le travail accompli sur l'aspect psychologique de ces personnages est monumental d'ailleurs et il n'y a pas véritablement de héro dans ce roman, mais plusieurs protagonistes aux destins croisés ( Talaban, RO, Raël, Sofarita et Viruk).

Comment ne pas évoquer la double personnalité de Viruk, à la fois un tueur impitoyable et un calme amoureux de la nature.
Personnage controversé, il est capable de réaliser des actes d'une grande cruauté mais aussi faire preuve d'une profonde humanité comme lors de son discours à l'assemblée Avatars pour soutenir la cause des Vagars plutôt que celle des Almecs.

Et si DG prend plus de temps qu'à son habitude pour déployer les ailes à son intrigue, le récit regorge de passages épiques et vibrant à l'image de la dernière charge des cavaliers avatars mené par Raël, le récit regorge de ces instants de bravoure, courage, sacrifice, thèmes chers à David Gemmell.
Parce que ce récit prend le temps de développer ses enjeux, parce qu'il nous passionne pour ces personnages singuliers, parce qu'il fait monter graduellement la tension dramatique, parce qu'il s'achève tel un feu d'artifice par un bouquet final exceptionnel, l'Echo du Grand Chant restera l'une des plus belles oeuvres jamais écrite par David Gemmell.

Véritablement le meilleur roman isolé de l'auteur, voir plus...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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J'ai découvert David Gemmel par hasard avec la reine des batailles que j'ai dévoré et qui m'a incité à acheter la suite de ce dyptique avant d'enchainer sur d'autres de ces succès dont l'écho du grand chant.
Roman qui se dévore sans s'en rendre compte. Plongé dans une époque ou un peuple de "dieux" se retrouve au crépuscule de sa vie on suit ici son effort pour survivre face aux changements inévitables qui se profilent. Dans un monde imaginaire on retrouve ici une belle réflexion sur les relations entre les Hommes : maitres/esclaves bien sûr aussi plus actuel les relations riches/pauvres, puissants/faibles. Il y a un temps pour tout, l'inégalité et l'injustice ne peuvent perdurer et n'ont aucuns sens, s'entraider et se mettre sur un pied d'égalité pour vivre dans un monde moins difficile voilà la voie proposée.
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J'ai lu ce livre il y a quelques années déjà, dès sa sortie en français. C'était un Gemmell je n'ai donc pas hésité à l'acheter.

Je n'ai plus toute l'histoire en tête mais ce qu'il me reste surtout c'est un sentiment fort. Car en pensant à cet ouvrage, en essayant de me le remémorer, j'ai un sentiment d'apaisement, de poésie et de douceur. Oui il y a des combats épiques comme dans tous ces livres mais ce n'est pas ce que j'ai retenu. Et cela en fait un livre à part, un livre magique et je vous invite fortement à l'ajouter à votre bibliothèque !
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