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Critique de bran_601


L'histoire se déroule dans un monde dirigé par les avatars, humains immortel convaincu de leurs origines divines.
Leur capital Parapolis, la plus grande cité jamais bâtie, était constitué d'édifice cyclopéen, de grandes arches, de rues pavées, de bâtiments d'habitation aux façades en marbre.
Symbole de leur domination spirituelle, le grand temple était un édifice gigantesque au toit recouvert de dorures, décoré de centaines de statues en marbre sculptées représentant l'histoire de ces dieux sur un millénaire.
Lieu de tous les pèlerinages, il était l'âme et le corps de toutes les religions du monde.
Symbole de leur orgueil, le monument était une colonne dorée de plus de soixante mètres.
Symbole de leur puissance, la grande pyramide blanche, surpassait tous les autres édifices avatars, véritable montagne artificielle recouverte de plaques de marbre blanc, elle assurait aux avatars une source d'énergie infinie.

Les recherches du Queteur Anu lui avaient permis de prévoir le cataclysme à venir, la terre tournera brutalement sur elle-même inversant le positionnement de ces pôles, cela se traduira par une vague gigantesque de plusieurs kilomètres de haut qui engloutira toutes les civilisations.
Il s'ensuivra sur ces terres une longue période de glaciation.
Décrié par ses pairs, le Queteur Anu ne pourra empêcher l'inévitable, il ne parviendra à sauver du désastre que quelques centaines d'avatars en les éloignant des terres menacés.
Le temps à passé, la nouvelle capitale Paragu abrite toujours les dieux Avatars, mais ils ne sont plus que quelques centaines à dicter leurs lois au Monde.
Privé de la source de leur pouvoir, leur longévité n'est assuré que pas l'utilisation de cristaux, qu'il recharge en puisant la vie des sous-peuples Vagar.

Une expédition au-dessus des glaces qui recouvrent Parapolis et sa pyramide, a permis toutefois de recharger quatre coffres de pouvoirs avant qu'une éruption volcanique parachève la destruction de l'ancienne cité.
Ces coffres permettront une source d'énergie pendant quelques années suffisantes pour alimenter leurs derniers arsenals militaires, garant de leur autorité sur les nombreux Vagars.
Dans l'ombre, les Vagars projettent en secret de renverser les avatars dont ils voient les forces diminuées.
Le "Saint" Anu entreprend, avec la bénédiction du conseil Avatar, la construction d'une grande pyramide qui est censée absorber l'énergie du soleil et redonner de la puissance aux cristaux. Toutefois, le but réel de la pyramide est de détruire tous les cristaux car Anu a prévu l'arrivée d'envahisseurs étrangers dont la puissance résulte également de l'utilisation d'un grand cristal.

Les Almecs, dirigés par la reine de cristal Almeia, ont réussi à éviter la chute de leur propre monde en se téléportant sur le monde des avatars. (rapprochement avec les atlantes du cycle des pierres de sang dont certains tenteraient de trouver refuge alors que Jon Shannow a condamné leur propre monde à l'anéantissement !?, sachant que leur source de pouvoir est assez proche de ce que l'on a pu y voir)
Ayant connaissance de la fragilité des avatars, ils s'apprêtent à envahir le monde civilisé et à détruire toutes les civilisations afin d'alimenter leur source d'énergie par le sang de leurs victimes.
Les avatars ont régné comme des dieux impitoyables pendant des millénaires sur les Vagars, pour autant le futur de ces deux peuples dépendra de leur capacité à faire front communs contre les Almecs.

L'Écho du Grand Chant est incontestablement une relecture du mythe de l'Atlantide où l'auteur nous fait vivre les derniers instants d'un peuple millénaire.
C'est aussi un fabuleux récit initiatique et philosophique sur la rédemption d'un peuple au seuil de son extinction.

Plus que jamais, David Gemmell nous propose des personnages hauts en couleurs aux personnalités complexes et tiraillées.
Le travail accompli sur l'aspect psychologique de ces personnages est monumental d'ailleurs et il n'y a pas véritablement de héro dans ce roman, mais plusieurs protagonistes aux destins croisés ( Talaban, RO, Raël, Sofarita et Viruk).

Comment ne pas évoquer la double personnalité de Viruk, à la fois un tueur impitoyable et un calme amoureux de la nature.
Personnage controversé, il est capable de réaliser des actes d'une grande cruauté mais aussi faire preuve d'une profonde humanité comme lors de son discours à l'assemblée Avatars pour soutenir la cause des Vagars plutôt que celle des Almecs.

Et si DG prend plus de temps qu'à son habitude pour déployer les ailes à son intrigue, le récit regorge de passages épiques et vibrant à l'image de la dernière charge des cavaliers avatars mené par Raël, le récit regorge de ces instants de bravoure, courage, sacrifice, thèmes chers à David Gemmell.
Parce que ce récit prend le temps de développer ses enjeux, parce qu'il nous passionne pour ces personnages singuliers, parce qu'il fait monter graduellement la tension dramatique, parce qu'il s'achève tel un feu d'artifice par un bouquet final exceptionnel, l'Echo du Grand Chant restera l'une des plus belles oeuvres jamais écrite par David Gemmell.

Véritablement le meilleur roman isolé de l'auteur, voir plus...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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