Alyse Gaultier/5
4 notes
Résumé :
Humble et discret, Edouard Vuillard annonçait : " Je n'ai jamais été qu'un spectateur." C'est pourtant un tout autre voyage que réserve la découverte de son oeuvre. Son histoire relate le cheminement, parfois difficile, mené par un peintre passionné et exigeant pour sonder les mystères du réel. En tête de l'avant-garde de 1890 à 1900, l'oeuvre acomplie en cette décennie équivaut à la totalité de la création de nombreux artistes. Durant ces années où il est très soll... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Très bon ABCDaire sur Vuillard, il complète parfaitement le découverte Gallimard sur le même peintre. il approfondi certains points intéressants. On apprend beaucoup sur le peintre et son oeuvre, sur son évolution en tant qu'artiste dans un XXème siècle changeant. On admire son talent.
Le livre est bien fait avec tout d'abord une biographie puis des entrées en forme de dictionnaire toujours intéressantes et des commentaires d'oeuvres importantes. l'ensemble est bien construit et didactique sans être aride. je recommande
Le livre est bien fait avec tout d'abord une biographie puis des entrées en forme de dictionnaire toujours intéressantes et des commentaires d'oeuvres importantes. l'ensemble est bien construit et didactique sans être aride. je recommande
Citations et extraits (40)
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...Vuillard rencontre les frères Natanson en 1891, peu après qu'ils eurent fondé "La Revue blanche". Sensibles à l'art, ils contribuent à promouvoir les talents graphiques des peintres en leur faisant illustrer des essais sur l'art signés par Tristan Bernard, Romain Coolus, Jules Renard, Stéphane Mallarmé et parfois Marcel Proust et Guillaume Apollinaire. Séduit par les nabis, précisément par Vallotton , Bonnard et Vuillard, le responsable des critiques d'art, Thadée Natanson, publie une première lithographie de ce dernier en 1893 : "Intérieur".
dans l'esprit de Puvis de Chavanne, il utilise des tons pastel qu'il intègre dans une composition littéralement plane. Magnifiée a l rythme souple d'arabesques issu des estampes japonaises, la figure, engoncée dans les coussins eux même arrondis, est pourvue de conditions propices pour d'adonner au rêve, expression privilégiée du symbolisme.
selon une culture classique enrichie par une étude des fresquistes du Quattrocento, le maitre propose un langage allégorique. il peint des toiles d'une grande simplicité de tons ou figurent des personnages statiques emprunts de spiritualité. Sur chacune d'elles, il manifeste un souci de planéité liée à une absence de modelé.
libéré des contraintes mercantiles des marchands, il cède en contrepartie aux gouts conservateurs de ses clients qui éprouvent le besoin de se reconnaitre dans leurs portraits. C'est ainsi qu'aux silhouettes à peine évoquées de la période nabis succèdent des personnalités très identifiables.
ce chef d'oeuvre sans doute sans que son créateur le sut, annonçait le cubisme et l'abstraction. Il refusa de poursuivre dans cette direction et son évolution vers un réalisme grandissant après 1900 devait même s'opposer radicalement à ces tendances picturales lors de leur apparition.
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