La vie devant soi

écrit sous le nom d'Emile Ajar, ce roman contient pourtant les thèmes de Romain Gary, son humour grinçant et la noirceur de l'ensemble... J'ai aimé comme beaucoup de livres de Gary...et tout particulièrement La promesse de l'aube que je viens de relire

C'est un livre d'une simplicité très belle raconté par un enfant, il est d'un style facile à lire. La relation qu'entretient Momo, jeune Arabe, "fils de pute" et Mme Rosa, vieille femme qui a connu tous les malheurs qu'une Juive a put connaître dans sa vie, touche le lecteur au plus profond de soi. On se sent pris d'une pitié pour les personnages bien que se soit un beau témoignage sur la vie et l'espoir.

Un livre dont la lecture vous fait reprendre votre vie de façon transformée... Si, en plus, on a la chance d'avoir vu la pièce avec Myriam Boyer (Rosa) et Aymen Saïdi (Momo), le bouleversement est encore plus profond...

La Vie devant soi en livre audio est un vrai bonheur, plein d'émotion.
Bernadette LAFONT et Kamel BELGHAZI sont excellent dans la narration.
Je gardais déjà un bon souvenir du film avec Simone SIGNORET mais après le livre audio, c'est un grand moment de la littérature qui restera en moi.

Grand livre.

Dans le même registre : "Le coeur en dehors" de Samuel Benchetrit. Tous les deux, à découvrir !

L'histoire très touchante du narrateur (un jeune garçon algérien) et de sa nourrice juive, vieille et mourante.
Raconté à la manière d'un enfant de 10 ans peu instruit, je comprends que le style naïf puisse en énerver certains.

Un récit touchant et lucide qui nous mène à la rencontre de Momo, un jeune arabe qui grandit aux côtés de madame Rosa, une vieille dame hantée par les souvenir d'Auschwitz. Une histoire à la fois amusante et émouvante qui traite de solidarité, de la famille, de l'enfance et de l'identité. Roman suggéré aux élèves de 5e secondaire.

"Parcequ'on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer"

Drôle, sensible, magnifique, émouvant. Un livre pour lequel les superlatifs manquent. L'écriture, ce sont les mots de Momo, élevé par Mme Rosa. Un mélange de naïveté et de questions philosophiques chez cet enfant qui se retrouve à devoir grandir trop vite. Des personnages si attachants.
Comment Gary a t'il réussi à 60 ans à écrire si bien avec l'étincelle et le style pétillant des mots de l'enfance ? C'est une perle rare.