La vie devant soi est une histoire racontée par un jeune arabe appelé Mohammed et qui est surnommé Momo.
Depuis qu'il est tout petit, il vit à Belleville dans un appartement au sixième étage avec une vieille femme juive nommée Madame Rosa et d'autres orphelins de différents âges. Cette vieille dame anciennement prostituée adopte des " enfants de putes " pour toucher une somme afin de pouvoir vivre.
Momo va grandir à leurs côtés sans même connaître sa mère qu'il n'a jamais vue.
Dans son enfance, la seule marque de bonheur qu'il va constamment rencontrer est celle du sourire d'un jeune Africain appelé Bannania.
Vers ses dix ans Madame Rosa tombe malade et il reste à ses côtés jusqu'à la fin, et va davantage se lier d'amitié et même plus éprouver de la compassion pour celle-ci.
Dans cet ouvrage, le niveau de langage est familier, l'histoire est basée sur la vie de Momo et à travers ce livre on ressent beaucoup d'émotions différentes. le titre est employé à quelques rares passages du texte et si on prend du recul ce roman donne une véritable leçon de morale. Par ailleurs tout au long du roman on peut avoir le privilège de connaître tout sur Momo et sur les autres personnages : on peut facilement se faire l'image d'un lieu ou d'un personnage que Momo rencontre car il nous décrit ce qu'il voyait dans son enfance avec des détails assez précis. L'auteur fait des retours en arrière et pas forcément dans l'ordre chronologique : il fait une rétrospective de la vie de Momo, cela donne un effet assez plaisant car nous avons l'impression, en tant que lecteur, qu'au moment même où on lit, le narrateur énonce le passé du petit Momo. On se reconnaît presque dans cette manière d'argumenter car nous aussi dans la vie quotidienne on utilise la rétrospective dans un ordre bouleversé pour se remémorer le passé.
Après avoir lu ce livre je comprends donc bien le sens du titre, et on comprend que l'auteur s'est basé sur l'enfance pour écrire son livre car c'est dans cette période de la vie qu'on commence à bâtir son avenir. Ainsi, par le personnage principal, Momo, qui n'a qu'une dizaine d'années au moment de l'histoire, on se fait petit à petit un parallèle entre l'histoire et le titre.
Orégane Dominitien
Dans ce roman,
Romain Gary, ou Émil Ajar, va se mettre à la place d'un jeune enfant surnommé " Momo".
Il va vous donner l'impression de lire le journal du jeune enfant. Quand je dis enfant, c'est relatif car Momo (14 ans) va grandir jusqu'à devenir complètement différent du Momo au début du roman.
Ce qui est génial, c'est qu'on va le voir grandir à travers ses propres écrits. On remarque au début le style d'un jeune enfant qui parle de manière très familière en faisant plein d'amalgames. Mais ensuite, confronté à la dure réalité dans laquelle il vit, Momo va progressivement gagner en maturité et devenir même anormalement mur pour son âge.
Tous les personnages sont extrêmement réalistes et touchants. Mme Rosa une femme un peu ignorante devenant de plus en plus malade peut dire des choses crûment et avoir beaucoup de défauts mais tout l'amour qu'elle donne à ces enfants de prostitués et surtout à Momo fait d'elle un personnage particulièrement attachant.
Bref, ce livre est une véritable leçon de vie et ses dernières lignes vont assurément vous couper le souffle.
Je vous laisse le soin de les découvrir par vous même !
C.G