D'
Aristote à
Gérard Depardieu en passant par les philosophes des Lumières,
Camille Froidevaux-Metterie démontre de façon implacable comment les hommes ont instauré et perpétue leur main mise sur les femmes.
L'essayiste se ravit du retentissement qu'a, depuis quelques années, la prise de parole de femmes dans tous les secteurs de la vie sociale, du cinéma au théâtre en passant par le monde académique, politique, médiatique ou encore sportif, sans oublier l'église catholique. Mais c'est aussi pour mieux souligner sa désillusion à voir ces prises de parole courageuses demeurer sans plan d'action concret ou sans sanction judiciaire.
« On s'agite beaucoup, on commente et on s'indigne, on se demande ce que fait la justice, les mois passent, ladite justice classe généralement sans suite. »
Alors comment faire ? Déconstruire ce système patriarcal « en révélant et en dénonçant les mécanismes d'objectivation et d'appropriation du corps des femmes » et en éduquant.
Il ne s'agit pas d'opposer les hommes aux femmes mais de faire en sorte que nous ayons bien les mêmes droits (pour de vrai !).
Le combat de nos grands mères à obtenir le droit de vote, de nos mères à obtenir le droit à disposer de leur corps furent de grandes avancées. Mais il reste tant à faire, à conquérir, à déconstruire, le tout dans un contexte global de montée des politiques conservatrices.
Bref le combat continue et n'oublie pas les punks ne meurent jamais !