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Thierry Beauchamp (Traducteur)
EAN : 9782373852127
335 pages
Les éditions du Sonneur (17/09/2020)
3.86/5   11 notes
Résumé :
>> Par l'auteur d' Incognita, incognita ou le plaisir de trouver ce qu'on ne cherchait pas
>> Une nouvelles histoire de l'humanité via le prisme de l'ivresse.
>> Un livre érudit et férocement drôle.
" Instruire en divertissant, divertir en instruisant ", telle était la devise de la Maison Hetzel à la glorieuse époque de la collection des Voyages extraordinaires de Jules Verne, et telle pourrait être celle du malicieux écrivain Mark Forsyth, qui ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je ne l'ai pas encore tout à fait fini, il me reste une centaine de pages, donc cette ébauche de critique sera sûrement encore étoffée mais : J'ADORE ! Et j'avais besoin de le dire !

Depuis la rentrée littéraire, et depuis le début d'année d'ailleurs, rares sont les ouvrages qui ont été là pour faire rire (RIP 2020 peu de choses pourront rattraper ton triste passage).

Ce livre entre dans mon top 3 du rire, direct. L'auteur a une plume joyeuse, légère et drôle, les bons mots et les plaisanteries pince sans rire s'enchainent dans cette vision de l'Histoire à travers l'ivresse (du vin et de la bière ! S'il vous plait ! En ce deuxième confinement ça met l'eau à la bouche)

Portrait de l'humanité dans son rapport à l'alcool à travers les époques et les grandes sociétés de l'Histoire.

A la fac, j'ai toujours préféré les cours qui analysaient la grande Histoire à travers les petits prismes : les habitudes de la société, les croyances, les lieux dans lesquels ils évoluaient... ce sont les détails qui en disent long et qui apportent une meilleure compréhension que les grands faits. Quel ennui de tout voir à travers le prisme de l'économie et de la politique. Je peux dire, sans regrets, que les Grecs et les Romains étaient vraiment des gros cons; snobinards qui plus est. Aussi puissants et évolués qu'ils aient été, ils ne font vraiment pas rêver (surtout en tant que femme)

C'est truffé d'anecdotes historiques intéressantes et/ou drôles, l'auteur casse également quelques clichés, c'est un livre qu'on peut offrir à Noël, il est facile à lire et il remontera le moral de tous les amateurs d'ivresse et des amoureux de la vie.
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L'ivresse est le propre de (l 'être humaine et dans l'alcool se délie la vérité. L'alcool est présent partout dans notre société et ce depuis des siècles. mark Forsyth revient sur son histoire et ses évolutions. il propose ici une analyse de la façon dont les hommes ont réussi à se avoir mal aux cheveux. L'occasion de découvrir des anecdotes mi comiques et mi dramatiques. Par le biais de l'ivresse, il nous retrace plusieurs millénaires à travers tous les continents tout en donnant l'impression de ne pas y toucher. Certains mythes en font les frais.
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L'auteur passe en revue, de la Préhistoire à l'âge du cocktail, les breuvages, rituels. bizarreries et effets attendus de l'ingestion de boissons alcoolisées partout dans le monde et à toutes les époques. Son analyse est finalement assez drôle, énergique et souvent surprenante. Maintenant, on m'aurait dit que quelqu'un écrirait un livre sur les mille façons de se saouler je ne l'aurait pas cru. Encore moins que je sois allé me procurer pareil ouvrage. Au final, il se veut une agréable surprise, transformant des pans entiers de nos a priori, des idées préconçues et fausses qui en sortent transformés.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'ivresse et un nœud de contradictions parce qu'elle dit oui à tout. Elle peut-être l'instigatrice de la violence tout autant que de la paix. Elle nous fait chanter, et elle nous fait dormir. Pour les Grecs, elle donnait l'occasion d'éprouver la maîtrise de soi, pour les Vikings, elle était la source de la poésie - la bonne comme la mauvaise. Elle réjouit les rois et cause leur perte. Elle console les pauvres et produit leur misère. Pour les gouvernements, elle provoque des émeutes mais génère aussi des revenus. Elle est preuve de virilité et ruine de celle-ci, elle est outil de séduction et joyeuse matrone. L'ivresse est un fléau, un tueur et un cadeau des dieux. Elle est indispensable aux moines, elle est le sang du Christ. L'ivresse permet de faire l'expérience de dieu et l'ivresse est dieu. Voilà pourquoi nous n'y renoncerons jamais.
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Les humains ne sont jamais satisfaits, et cela fait aussi leur gloire. Nous sommes toujours en quête de nouveaux océans à traverser, non parce que nous le jugeons nécessaire, mais parce que nous nous ennuyons. Nous aimons parler de vérité ultime, mais serions déçus d'en trouver une, parce qu'il n'y en aurait plus d'autres à dénicher. Nous aspirons un dieu que nous ne pouvons décrire, car la seule description qui nous vient à l'esprit à nous autres, humains, est celle d'un magicien particulièrement habile, et nous savons que dieu est plus que ça. Dieu ne saurait être ennuyeux. Les humains ne s'ennuient jamais lorsqu'ils sont ivres. Comme nous l'avons déjà vu, c'est encore William James qui l'a formulé le mieux : "La sobriété diminue, discrimine et dit non ; l'ivresse agrandit, unit et dit oui.
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Pourquoi ne buvons nous pas chez tous chez nous ? Pourquoi le rail en cuivre du saloon ou les machines à sous avec leurs rangées de fruits qu'on trouve dans les pubs sont-ils des symbole d'émancipation si puissants ? À quoi cherchons nous a échapper ?
À mon humble avis, la réponse à ces questions est que nous ne connaissons précisément pas les réponses.
Depuis que l'humanité est descendue des arbres (pour profiter de cette précieuse mutation de l'éthanol en alcool déshydrogénase), nous nous posons deux questions : « Tout ça pour ça ? » et « On est vraiment obligé ? » Toute société se bâtit sur un ensemble de règles et peu importe qu'elles soient bonnes, raisonnables, justes et intelligemment conçues pour notre sauvegarde et notre bien-être, il nous faut nous en libérer de temps à autre. L'humanité a un besoin compulsif de créer des lois, puis de les briser. Cela la rend un peu idiote, mais cela fait aussi un peu sa gloire.
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De nos jours, en Russie, tout a changé et le pays est passé à la sobriété dans la joie et la bonne humeur, sous la direction d'un gouvernement doux et attentionné. Le Russe moyen ne siffle plus qu'une demi bouteille de vodka par jour et, en 2010, le ministre des Finances Alexeï Koudrine a déclaré que le meilleur moyen de régler le déficit du pays était de fumer plus de cigarettes et de boire plus de vodka : « ceux qui boivent, a-t-il précisé, aident à résoudre les problèmes sociaux du pays en contribuant à la politique démographique, au développement de services sociaux et au soutien à la natalité. »

(Je suis morte ! Ah ah)
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Dès que les boules avaient été frappées, le pharaon rentrait chez lui, et l'on pouvait enfin commencer à s'amuser. D'immenses quantités de vin et de bière étaient alors distribuées, mais très peu de nourriture. Comme précédemment, la beuverie n'avait pas d'autre objectif que l'ivresse sacrée ; et pour être un saint ivrogne, il fallait être divinement cuit.
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