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Je suis très mitigée après cette lecture.
Certes, c'est émouvant, ça se lit vite et ça parle d'un sujet important de la société, les ravages du divorce.
Mais que c'est triste ! Et puis je ne suis pas sûre que tous les enfants de parents divorcés et les divorcés eux-même aient le même vécu, un mère dépressive, à la limite de la folie.
Personnellement, je ne sais pas, je n'ai pas connu ça, donc je ne sais que penser.
Mais ce qui me rend triste c'est la séparation des frères et soeurs et les déchirements des parents. J'espère que mes enfants ne connaîtront jamais ça ! Et ce livre ne parle que de ça.
Il n'y a que la lettre finale qui donne un peu d'espoir....
Trop triste pour moi !
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Nous sommes dans les années 70. Les parents de Tom, huit ans, divorcent.
Ce roman donne la parole à la mère et au père. La narratrice, la grande soeur de Tom évoque tout ce qu'il aura à subir de cette situation : l'écartèlement entre ses parents, la dépression de sa mère, le regard en biais des copains d'école, etc.
Ce récit est très touchant car, c'est rare, le sujet est abordé par le point de vue de l'enfant.
Le ton est mélancolique, la narratrice se sent coupable d'avoir été manipulée et d'avoir gâché leur enfance.
Et c'est bien le plus grand scandale de ce genre de situation. Sous prétexte d'écouter l'enfant, on lui demande de faire des choix impossibles en le laissant responsable du chagrin inévitable de ses parents, chagrin dont ils sont l'artisan.
Le style de la narratrice est celui d'une longue lettre à une enfance qui n'a pas été, une enfance qui manque. C'est un court roman qui recèle beaucoup d'émotions et qui évite l'écueil de la distribution de responsabilités.
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Un roman écrit à trois mains, plus une en fin de parcours... L'histoire très sincère et banale d'une famille qui se sépare. En effet, plus qu'une séparation de couple, il s'agit ici d'un éclatement de l'ensemble!!!! C'est très réaliste, tous ceux qui ont connu un divorce dans les années 80 s'y reconnaîtront un peu ou tout à fait...
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Début des années 80. Aux vacances de Pâques, des enfants apprennent le divorce de leurs parents. La famille implose et les deux enfants la fille et son petit frère Tom âgé de huit ans se retrouvent au premier rang des victimes. Commencent les week-ends chez le père, le chantage au suicide de la mère dépressive et la lente séparation du frère et de la soeur.

Les personnages prennent la parole tour à tour hormis le petit frère Comme dans un film rembobiné, chacun revient sur les évènements avec sa vision. Et les parents avec leur vérité ou les mensonges de l'époque. Elle installée dans le sud de la France alors que le père est toujours sur Paris, les enfants se trouvent échangés comme une marchandise de contrebande sur des aires d'autoroute, prennent le train avec leur écriteau accroché autour du cou. La mère déchue de ses droits veut son fils. Après tout c'est facile, deux enfants et deux parents : à chacun le sien.


la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/09/carole-fives-que-nos-vies-aient-lair.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Récit impressionniste d'un divorce, évènement encore marginal au début des années 80, ce roman est narré alternativement par le père, la mère et la grande soeur. le petit frère, Tom, n'intervient que dans les dernières pages. Chacun a sa vision des choses, le père dépassé, la mère dépressive, la soeur culpabilisée. L'histoire avance par petites touches, en pointillés, comme cette sorofratrie qui se revoit épisodiquement et se désapprend en se déshabituant l'un de l'autre. C'est aussi le roman d'une époque, dans laquelle je me suis bien retrouvée, moi qui ai le même âge que l'autrice. C'était court, mais bon, sans un mot de trop.
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"Nous avons quelque chose à vous annoncer" avertit le père avant que, la mère et lui, n'assènent à leurs enfants leur éminente séparation. Et là, ce sera la dégringolade, car la mère déjà fragile perd les pédales, égoïste, devient manipulatrice. le père pleurniche sur sa douleur, son déchirement.
L'histoire est vue par la fille ainée, porteuse d'un secret culpabilisant. Elle écrit une longue lettre à son "petit frère" Tom devenu grand et perdu de vue.
L'écriture de Carole FIVES est précise, vive, concise. En donnant la parole successivement à chacun des membres de la famille, ce roman évoque un recueil de nouvelles où l'on découvre entre autres comment l'héroïne fonde sa vie sur une erreur d'appréciation.


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Il y a parfois des titres qui frappent par leur évidence. Cet extrait du refrain d'Amoureux Solitaires, d'Elli et Jacno, était une formule tellement belle et bien tournée qu'on s'étonne qu'elle n'ait pas été utilisée plus tôt. Et le livre vaut mieux que sa 4ème de couverture qui surfe sur une nostalgie années 80 qui n'est que peu présente dans le livre, et objectivement pas un sujet majeur.
Caroline Fives nous livre ici les chroniques d'une séparation d'un couple et ses 2 enfants dans les années 80, à travers les points de vue alternés de 4 protagonistes. On découvre peu à peu les points de vue des uns et des autres, leurs ressorts psychologiques, leur manière de voir les choses et leur évolution, le tout de manière toujours allusive, compréhensive, assez fine.
Le style est léger, élégant, avec quelques effets de répétition ou psychologisants assez inutiles, mais qui ne nuisent pas à l'ensemble. A l'inverse, il n'a rien non plus de remarquable, et finalement on se désintéresse assez vite de cette histoire banale, autour d'une famille qui se disloque et a ses petits secrets comme tant d'autres, et on apprécie que l'auteur achève son récit à page 119 car on en avait déjà assez lu.
Revue de web :
François Busnel vante, non sans raison, le « ton juste » du livre et la salutaire absence de pathos :
http://www.lexpress.fr/culture/livre/francois-busnel-a-lu-que-nos-vies-aient-l-air-d-un-film-parfait-par-caroles-fives_1157071.html

Lien : http://lespicilege.wordpress..
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Un roman polyphonique où la mère, le père et la fille prennent tour à tour la parole pour exprimer le coût du divorce. Non pas en termes financiers mais du côté de l'affectif, des regrets, des remords et de la vie à venir pour les enfants. Seule manque la voix de Tom, le cadet, le petit frère que sa soeur a eu le sentiment de sacrifier. Ce n'est que sa parole d'adulte qui est recueillie par l'intermédiaire d'une lettre à sa soeur, à la toute fin du roman.
Un roman poignant de justesse, suintant d'un chagrin incommensurable, qui, en peu de pages, retrace le parcours douloureux des "enfants de divorcés". Séparation, déchirements, adieu à l'insouciance, mais aussi mots d'amour pour un petit frère arraché à son enfance. le roman de Carole Fives avec ses mots tout simples m'a chavirée de tristesse.
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Caroline Fives raconte un divorce : quel thème peu original pour un roman!
Elle le raconte de façon chorale: le père la mère et la grande soeur: un mécanisme bien huilé maintenant où le roman choral est à la mode....
Et pourtant, ce roman laisse une empreinte forte. Car la voix que l'on entend le plus est celle de la grande soeur, dix-douze ans au moment de la séparation. Et elle s'adresse au petit frère par un toi récurrent: elle lui dit sa jalousie et son impression d'être mise à l'écart quand le père les voit le week end et passe ses dimanches après midi à jouer avec lui, elle raconte son innocence, son sourire quand elle, elle est vue par la mère comme celle qui lui tient tête depuis toute petite, dont elle ne peut rien faire, l'enfant préférée du père. Et surtout elle crie sa culpabilité : c'est elle qui a, devant l'insistance de sa mère , fait pression sur son petit frère pour qu'il demande à partir vivre avec elle, et ne reste pas avec sa soeur chez son père.
Un superbe premier roman , où pour une fois, les enfants évoquent leur souffrance : la souffrance du manque de l'autre, de la fratrie brisée.
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Le divorce vu par les yeux d'un frère et d'une soeur.
Lecture très attachante et émouvante.
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