AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La vengeance des mères (189)

Il faut dire un mot du pays que nous traversons dans l'espoir que, peut-être, une description parviendra à contenir son immensité... Nous sommes, pour la plupart, stupéfaites et intimidées par de telles étendues.
Commenter  J’apprécie          130
- Vous prétendez, capitaine, qu'il n'y a pas de nation cheyenne. Mais les cheyennes se considèrent comme une nation. Les Lakotas, également, se considèrent comme une nation. Comme ils sont ici depuis bien plus longtemps que nous, ils croient avoir le droit inaliénable de continuer à vivre sur cette terre que leurs ancêtres ont parcourue pendant mille générations. J'ajoute que votre gouvernement, qui en réclame maintenant la propriété, la leur avait accordée par un traité. Ils se sont battus aujourd'hui avec férocité et ténacité, comme vous dites, pour la simple raison qu'ils défendent leur pays envers et contre tout. Ce pays n'est ni le vôtre, ni le mien, ni celui des États-Unis d'Amérique. C'est le leur. Ils en ont assez, des traités bafoués, des terres volées, des assauts de l'armée au milieu de l'hiver quand leurs villages sont sans défense. Assez qu'on assassine leurs femmes, leurs enfants, leurs parents.
Commenter  J’apprécie          130
Le gibier se fait rare, les bisons sont moins nombreux dans les troupeaux, les colons blancs les abattent et s'arrangent pour les disperser parce qu'ils veulent élever du bétail sur les mêmes terres. Ils massacrent des animaux sauvages pour mettre leurs vaches à la place... exactement comme ils massacrent les sauvages tout court pour s'installer eux-mêmes.
Commenter  J’apprécie          130
[...] certaines blessures, profondes et durables, ne se referment pas, ne guérissent pas. Les paroles, la compassion ne peuvent apporter de réconfort, car ces plaies-là restent constamment à vif.
Commenter  J’apprécie          130
Les Cheyennes ont monté le camp au bord de la rivière, un peu à l'écart du village et du cimetière, car personne ne pourrait dormir à cause des esprits troublés qui tourbillonnent dans l'air comme des diables de poussière, et des plaintes silencieuses qui montent du sol.
Commenter  J’apprécie          120
Il n'y a rien d'héroïque à vouloir se fondre dans le néant.
Commenter  J’apprécie          120
« La violence n’engendre que la violence. On sait bien qu’il n’y a pas de limite aux actes odieux commis par les hommes, leur sauvagerie, leurs boucheries... Rien de tout cela n’est acceptable. « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre », lit-on dans la Bible. Sans doute... mais en attendant, le monde dont nous avons hérité est celui des massacres. »
Commenter  J’apprécie          110
C'est une drôle de chose, la guerre. Aye, c'est un peu comme la première fois qu'on laisse un garçon vous faire sa petite affaire. La plupart du temps, on est très déçue parce qu'on s'attendait à beaucoup mieux. On est même un peu dégoûtée. Mais, d'un autre côté, on a envie de recommencer, et ce jour-là, comme on sait plus ou moins ce qui va se passer, c'est plus facile, et encore plus facile la fois suivante, et tiens, figure-toi qu'à force on aime ça. La guerre, c'est le même principe, c'est pas si différent de l'amour...
Commenter  J’apprécie          110
J’ai appris à Crazy Horse que l’armée prépare une nouvelle campagne militaire de grande ampleur, contre les Lakotas et toutes les bandes dispersées dans le pays qui refusent de se rendre au général Crook.
Commenter  J’apprécie          100
Il portait un uniforme en loques de la cavalerie américaine − veste marine à galons jaunes sur les manches, pantalon bleu clair, sale, garni de chaque côté d'une bande jaune également, bottes de cheval montantes en cuir marron, aux coutures déchirées en haut de la tige. Il avait coiffé de travers son chapeau de l'armée, au large bord relevé, si bien que le gland cousu au ruban doré pendait sur le côté. Les longs cheveux, noirs et frisés, qui lui tombaient sur le dos et les épaules, avaient laissé des taches graisseuses sur sa veste. Il avait le teint basané − que ce soit la couleur naturelle de sa peau ou à cause de sa couche de crasse, je n'aurais su dire − et sans doute du sang indien, à en juger par ses traits. Spring s'est ébrouée, ombrageuse, reculant à mesure qu'il avançait.
Nous étions bientôt côte à côte et j'ai senti son odeur. Si le diable en avait une, ce serait celle-là, à mi-chemin entre la charogne et l'excrément.
Commenter  J’apprécie          100






    Lecteurs (3502) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Dead or Alive ?

    Harlan Coben

    Alive (vivant)
    Dead (mort)

    20 questions
    1864 lecteurs ont répondu
    Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}