Le goût des glaçons

Dix nouvelles. Dix destins de femmes.
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Femme rêveuse,
amoureuse
ou malheureuse,
Lorsque se posent sur les premières lueurs de l'aube
les souvenirs drapés de satin d'un amour qui n'est plus.
Femme épanouie,
bannie
ou trahie,
Lorsque surviennent la fuite et l'indifférence.
Et se fissure le coeur d'avoir trop aimé l'autre.
Femme passionnée,
abusée,
endeuillée,
ou libérée,
Lorsque s'en vient le temps de la résilience
après les tempêtes et les vagues scélérates
sur lesquelles se sont brisés les corps amoureux.
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Sous un soleil nouveau, retrouver le goût des glaçons.
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Le goût des glaçons, ce sont dix vies de femmes, aux destins variés. Elles se drapent de passion et d'ivresse des sens, de peur, de doute, de douleurs et d'espoir.
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L'écriture de Laurence Dussart est d'une beauté remarquable. La plume est immersive, sensuelle et sensible. La mer n'est jamais très loin dans ces nouvelles et la description qu'elle en fait, de même que celle des autres paysages d'ambiance, est magnifique !
J'ai adoré chacune de ces histoires de femmes fragiles, vacillantes, soumises à la violence des vents marins, à la recherche d'un nouveau phare.
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Après de nombreuses lectures décevantes lues dans le cadre du jury de lecteurs Librinova, voici ma seconde pépite piochée coup sur coup.
A découvrir !

Ceux qui suivent mes chroniques savent combien j'aime ce genre littéraire que sont les nouvelles. J'adore ces petites histoires que l'on peut grappiller au gré de son humeur, le soir ou en journée à l'ombre d'un arbre. C'est pourquoi j'ai accepté le recueil "Le goût des glaçons" proposé par Laurence Dussart grâce à une amie que je remercie.

Elles sont dix, dix femmes. Il y a Emily, Eva, Cathy et toutes les autres. Je dois avouer que, pour une fois, je les ai toutes aimées, les femmes et leurs histoires. Toutes ont un côté à la fois fort et fragile. Toutes sont emplies de doutes et de fougues à la fois. Elles semblent faibles et pourtant à chaque coup du sort, elles redressent la tête. Leurs personnalités sont différentes et en même temps pas si éloignées.

Alors, pourquoi ai-je tant aimé ces petits récits de vie ? Il y a d'abord l'écriture de Laurence Dussart, d'une grande beauté. Elle est limpide, élégante, particulièrement travaillée tout en restant discrète. L'auteur apporte un grand soin aux portraits, le moindre détail a son importance sans pour autant alourdir le texte. Les personnages sont finement étudiés, magnifiquement campés. Il est question de ruptures, mais aussi d'amour, de désir. C'est sensuel, émouvant, triste, parfois même éprouvant comme celle titrée "Laura". Cette nouvelle m'a tenu en haleine, angoisse au ventre, jusqu'à la fin inéluctable et terrible, source de larmes.

La fin, justement, fait aussi partie des nombreuses qualités de ces nouvelles, la fin, la chute toujours très réussie. Et particulièrement celle de la première qui en une dernière ligne m'a démontré que je n'avais absolument rien imaginé de ce qui se tramait. Et, bien sûr les paysages, leurs descriptions, l'océan souvent présent "Les vagues téméraires qui épuisent la falaise et la rongent patiemment, les arêtes de craie qui plongent dans les flots…la mer qui avale la plage…".

La lecture de ce petit livre, "Le goût des glaçons" fut un plaisir inouï et je ne doute pas que celle du nouveau recueil de l'auteure "Les volets clos" sera aussi délectable.

Lien : https://memo-emoi.fr

J'ai beaucoup aimé lire des nouvelles et il y a de nombreuses années, j'en lisais beaucoup. Puis j'en ai moins lu puis plus du tout, après une série de déceptions.
Après de très nombreuses années sans en lire, je renoue de temps en temps avec plaisir avec ce genre de littérature. Un genre exigeant que Laurence Dussart maîtrise parfaitement.

Dans ce recueil de dix courtes nouvelles portant chacune un prénom de femme, elle excelle à installer une atmosphère et à nous faire entrer dans la tête de chacune de ces femmes, toutes à un moment de transition dans leurs vies, dans un entre deux, ou un moment décisif.
Tourmentées, bouleversées, angoissées, fragilisées ou décidées à prendre ou reprendre le contrôle de leur vie, elles offrent le visage multiple de la féminité.
Si les portraits psychologiques sonnent très justes, les atmosphères de chacune de ces nouvelles sont d'une richesse extraordinaire. La plume de Laurence est magnifiquement immersive et vous transporte instantanément en bord de mer avec ses embruns, ses brusques bourrasques, ses odeurs iodées… vous ressentez tout comme si vous y étiez !( j'ai pensé à la plume de Susan Fletcher, c'est vous dire la puissance d'évocation de celle de Laurence)

Et puis dans une nouvelle, la chute est très importante. Et là encore, j'ai été bluffée plus d'une fois.
Ma préférée de toutes est la première nouvelle à l'atmosphère angoissante, dont je n'ai pas vu venir la chute, jubilatoire.

Un très joli recueil qui devrait combler les amateurs du genre, une plume à suivre attentivement, une pépite de l'autoédition !

Lectrices Librinova

Ce recueil de dix nouvelles est assez marquant de part son écriture.

En effet, les descriptions sont souvent magnifiques, même dans la dureté du récit.
Dix histoires, de femmes, aussi dépaysantes que sombres et qui m'ont fait angoisser. A chaque nouvelle je me demandais ce que j'allais découvrir et si certaines m'ont plus, d'autres un peu moins.

Je ne sais pas si le manque de virgule est voulu, mais la sensation d'étouffer, à plusieurs moments, en a été que renforcé.
Ca m'a rappelé le recueil de Maggie O'Farell, "I am, I am, Iam".

J'aime bien ce concept de petits histoires qui n'ont rien à voir entre elle mais qui forme malgré tout un livre.

Si vous aimez vous aussi alors n'hésitez pas, je vous le conseil.

Ce recueil de dix nouvelles met en lumière l'histoire émouvante de dix personnages féminins dont le point commun est la solitude, qu'elle soit choisie ou subie.
L'ecriture en prose poétique et le style fluide, sensible, de l'autrice rendent la lecture très agréable. La description des paysages maritimes est une belle réussite et j'ai beaucoup aimé la sensualité qui se dégage de ce recueil où entremêlent l'amour et la mort dans le flux de la vie. A n'en pas douter, "Le goût des glaçons" vous fera fondre !