Le rire des déesses

"Le Rire des déesses" n'a vraiment rien de drôle 😟...

Veena est une prostituée qui vit dans un quartier pauvre, quelque part en Inde, avec sa fille de dix ans, Chinti. Mère et fille vivent côte à côte, sans réellement se croiser. L'une enchaîne les clients quand l'autre les observe à travers une fente présente dans la cloison.

Un peu plus loin dans le même quartier vit Sadhana, une hijra, autrement dit un transsexuel. de part son statut, elle est un peu mieux lotie que ses voisines les prostituées, et à ce titre, prend sous son aile la petite Chinti pour laquelle elle développe une vraie affection.

Shivnath, quant à lui, est un swami (une sorte de prêtre/gourou chez les hindouistes), qui malgré son rang, fréquente assidûment les prostituées, dont Veena.

Un jour, alors que Shivnath vient prendre du plaisir avec Veena, il aperçoit la petite Chinti et là... il en tombe éperdument amoureux. Il en fera une déesse, SA déesse aux yeux du monde mais surtout sa prostituée personnelle en privé. A moins que Veena la mère et Sadhana la hijra arrivent à sauver Chinti...

Au départ, j'ai été attirée par le fait que l'histoire se déroule en Inde, puis par cet univers interlope. Malheureusement, la magie n'a pas opéré.

L'histoire se traîne en longueur, les personnages ne m'ont pas touchée, et j'ai eu du mal avec l'écriture de l'auteure. Cette dernière étant qualifiée de poétique, ceci explique sûrement cela.

Bref, à mon goût, il manque du panache, de la vie, des émotions et des sentiments, de l'action... Et bien que le roman soit court (250 pages en version poche), j'avais hâte d'arriver au bout et donc d'en finir... 😓

Séduite par le prix Femina des lycéens que le livre s'est mérité, j'ai aussi voulu me plonger dans cette oeuvre de l'écrivaine indienne, Amanda Devi, le rire des déesses. Malheureusement le charme n'a pas du tout opéré pour moi. Je me suis littéralement ennuyée et forcée à le finir. Bien que le roman ne fasse pas tout à fait 200 pages, j'ai dû me forcer à le finir.

Dans une ville pauvre de l'Inde, les prostituées travaillent dans le quartier de la Ruelle. Parmi elles, Veena et sa fille de dix ans, Chinti, délaissée par sa mère. Les autres femmes protègent la fillette, dont Sadhana, une hijra, femme rejetée par la société pour être née dans un corps d'homme. Leurs destins basculent le jour où Shivnath, un homme de Dieu corrompu, jette son dévolu sur Chinti et la kidnappe. Il ne se doute pas que les femmes de la Ruelle sont sur ses traces.

Roman polyphonique qui met en scène quatre personnages principaux, soit Venna, Chinti, Sadhara et Shivnath. Toutefois, il est parfois difficile de savoir qui relate les événements. Les différents paragraphes n'étant pas particulièrement explicitent à ce sujet.

De plus, je n'ai pas du tout aimé l'écriture. À défaut de vouloir faire de belles phrases, le roman aurait mérité d'avoir un peu plus de consistance et ainsi voir un certain rythme. le rire des déesses est loin d'être un roman d'action.

Le personnage le plus attachant de ce roman est, selon moi, Sadhana. Il faut avoir le coeur bien accroché lorsqu'elle mentionne les événements qui ont mené à sa transformation. Les scènes sont difficiles mais relaté sans animosité.

Bref, le Rire des déesses ne m'a pas du tout conquis.

L'auteure nous entraine aux côtés de prostituées au coeur d'une Inde cruelle. C'est dur, féministe, un cri de liberté. La sororité qui se dégage du livre est exaltante.

Je suis resté TRÈS loin des héroïnes et de leurs actions. le roman n'a pas fonctionné sur moi, giga frustrant.