Le rire des déesses

Se situe en Inde,dans les classes ou castes sociales Les plus défavorisées, les prostituées et travestis voire transxuels émasculés,un lieu de mort cérébrale ,de déni de l'amour mais où subsiste une intra soliidarité.Evoque l'homosexualite, le déni d'amour filial,l'hypocrisie de la religion, la force de l'argent,la convoitise et les bassesses humaines.est intéressant mais sans recherche , planté dans racine.Mal construit et simpliste par le style.

Une description du milieu de la prostitution et des hijras, trans castrés, en Inde : misère, absence d'hygiène, saleté...
Ce n'est pas une analyse sociologique ou politique, sinon on pourrait s'interroger sur la présence ou non de souteneurs, l'utilisation de l'argent récolté, etc.
L'auteur s'attarde dans la description de cette population plus ou moins reléguée comme elle s'attarde sur ce que sont censées penser et ressentir Chinti, sa mère et la narratrice.
Tout cela fait un roman qui n'avance pas, sauf dans son dernier tiers. Ce ressassement dans les descriptions fait que l'on peut sauter des paragraphes entiers sans rien perdre du sujet !
Restent quelques écueils et non des moindres :
- rien sur la relation amoureuse hétérosexuelle comme si elle n'était que sordide puisqu'elle est passée sous silence, n'existant que la relation sexuelle tarifée ou forcée ;
- plus dramatique : l'éloge de la peine de mort ; par deux fois un homme est tué alors qu'il n'a lui-même commis aucun meurtre (un viol, puis pour le second une approche) ; et ces phrases impardonnables à notre époque de l'abolition de la peine de mort :
"elle a eu ce geste définitif, le geste le plus parfait, le plus irrémédiable : sans peur ni conscience, avec une rage contenue, une délibération souveraine, et la certitude d'en avoir le droit, elle lui a tranché la gorge."
Un roman tout simplement misandre et qui justifie la peine de mort ! A fuir !!!