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sur 314 notes
Haïko trime généreusement au sein d'une ONG visant à prévenir tout départ adolescent en direction d'un état islamique frôlant le radicalisme le plus absolu.
C'est pourquoi, et fort logiquement, qu'elle se voit régulièrement inondée d'Haïkus des plus encourageants de la part de ses plus farouches supporters : «  Torturez-la ! Violez-la ! Tuez-la ! ».
Une fatwa en guise de remerciement, y a de quoi claquer du fessier.
Ni une, ni trois, Maman Haïko, pressentant un danger imminent, jouera la sécurité en lui imposant un garde du corps matin, midi et soir. Posologie non négociable.
Lars, vétéran d'afghanistan néo-bodyguard, a tout du pas joyeux luron.
De sales cauchemars guerriers plein le ciboulot, pour le prix du rigolo de l'année, merci de changer de trottoir.
Aussi ingérable que sa cliente, il en vient à douter quant à ses réelles motivations et sa propension à pouvoir la sauver des griffes de fanatiques des plus motivés.

On tape dans l'actu et en cela, ce bouquin résonne parfaitement.
Il n'empêche que j'ai un gros souci qui me pose problème tout en m'embêtant et ça, j'aime pas beaucoup.
Celui d'avoir déroulé une lecture plaisante, aussi fluide que la farine de Francine.
Cependant, lorsque l'on s'interroge sur l'intensité de ce récit passé les cent premières pages, la réponse claque comme le spécial, version flipper Black Knight, objectivement, on lorgne du côté de Waterloo morne plaine.
Pas que l'ennui se soit invité sans y avoir été convié mais peu de choses à se mettre sous le dentier jusqu'ici.
Paradoxal, j'vous dis, d'autant que la forme s'avère plaisante.

Desjours préfère miser sur la relation paranoïaque Haïko/Lars plutôt que de mettre l'accent sur le mode de recrutement qui séduit tant ces ados en mal de reconnaissance, d'où un récit déséquilibré, tirant parfois en longueur, en dépit d'un propos audacieux qui aurait certainement mérité un développement plus marqué.

Il n'en reste pas moins une confrontation psychologique habile et sans concession qui aura eu le mérite de vous faire douter jusqu'au bout.
C'est toujours ça de pris...
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Haïko, fondatrice du N.e.r.F, organisation combattant l'embrigadement en enlevant les jeunes (avec l'autorisation des parents) désirant quitter le pays pour partir faire le djihad est sous le coup d'une fatwa (menace de mort). Son amie et co-fondatrice ayant été assassinée, Haïko se retrouve contrainte de faire appel à un service de protection à la personne. Elle engage donc Lars, ancien soldat au passé trouble dont l'addiction aux amphétamines est plus qu'inquiétante.
La relation qu'ils entretiennent de protecteur/client va rapidement se transformer au fil du récit au fur et à mesure des rumeurs, des « révélations » que les journaux vont distiller… au profit de quelque chose de trouble, de sombre et d'inquiétant.


Un roman totalement d'actualité avec un récit bien écrit… Mais, je reste dubitative au final.😐

L'histoire est passionnante et permet de suivre les deux héros atypiques et forts que sont Haïko, femme moderne dont un sentiment de culpabilité présent depuis sa naissance ronge et la pousse à prendre des risques, à se mettre en danger pour se sentir vivante …. ; et Lars, ancien soldat détruit après avoir été l'otage des talibans et qui tente de recouvrer un semblant de normalité en protégeant les autres. Deux êtres détruits qui se rencontrent et vont mutuellement s'autodétruire.

L'intrigue est sympa mais pas transcendante non plus. le lecteur comme un bon élève tourne les pages sans pour autant trouver quelque chose qui va réellement l'accrocher dans le récit. le final ne fait malheureusement que confirmé ce que nous attendions depuis les premières pages… le résumé du livre laissait pourtant entendre quelque chose de plus élaboré. Ici, tout le côté intrigue est focalisé sur la psychogie des deux héros, faisant sombrer le lecteur dans une sorte de huis clos où tout le reste est oublié : la menace de départ est noyée dans la psychose de Lars et, tout ce qui aurait pu apporter plus de consistances au récit comme l'organisation N.e.r.F, Mr Leduc l'ennemi juré de Haïko sont survolées et jetées à la poubelle. Dommage.


Un roman bien écrit malgré quelques faiblesses dans l'intrigue. le lecteur au fil de sa lecture comme à douter des réelles motivations d'Haïko et sombre, tout comme Lars dans une sorte de thriller à la sauce Psychose de Hitchcock.
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Haiko a crée une ONG qui a pour but d'empêcher de jeunes musulmans à rejoindre le groupe DAESH. Evidemment, elle se prend une fatwa sur la la tronche et Lars, ancien militaire devient son garde du corps.

Je m'attendais à un roman noir ou thriller social analysant les motivations de ces jeunes gens prêt à mourir pour une cause qu'ils ne comprennent pas ; à part quelques réflexions que l'on peut entendre au journal de 20 heures, rien de bien transcendant de ce coté là. Non, les fauves ne sont pas ces jeunes djihadistes.

L'auteur préfère s'appesantir sur la relation entre HAIKO et LARS: faisons nous le bien vraiment gratuitement, en cherchons nous une récompense, a t-on besoin de justifications pour aider, pour protéger, aider l'autre ne sert-il pas à panser nos propres blessures?
Thème psychologique passionnant mais que Ingrid Desjours ne pousse pas jusqu'au bout

En conclusion, un thriller intelligent, bien écrit mais confus et non abouti

Mais ce n'est que mon humble avis

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Ancien soldat traumatisé par ce qu'il a vu, fait et subi en Afghanistan, Lars s'est reconverti dans la sécurité rapprochée en France. Sa nouvelle mission : protéger Haiko, cible d'une fatwa. Cette jeune femme célèbre empêche des jeunes de rejoindre l'Etat islamique. Avec la complicité des familles, elle les intercepte juste avant leur départ et les envoie dans un lieu mystérieux, où ils se font "déradicaliser". Enfin ça, c'est la mission affichée de son ONG, NerF (Nos enfants resteront en France), mais qu'en est-il réellement ? La rumeur court et enfle : Haiko destinerait ces gamins à d'autres trafics louches, aussi dangereux pour eux...

La fascination de nos jeunes Occidentaux pour l'EI m'intéresse, parce que le phénomène dépasse notre entendement, parce que c'est effrayant pour notre société - les actes terroristes eux-mêmes, certes, mais aussi et surtout ce que cela exprime du mal-être des recrues.
Je cherche plus volontiers des réponses dans des fictions que dans des témoignages ou des essais. Ce roman policier d'Ingrid Desjours, tout autant que 'Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte' (Thierry Jonquet) a répondu à mes attentes. Grâce à son intrigue documentée et à ses personnages tout en ambivalences et mystères, Ingrid Desjours nous instruit sans manichéisme sur la radicalisation et les 'guerres de religion' du XXIe siècle. Elle propose des pistes de réflexion, sans nous engluer dans les clichés et les discours pontifiants. Elle évoque la conversion à l'Etat islamique, mais aussi le phénomène parallèle : le recrutement des 'nouveaux croisés', des jeunes embrigadés pour partir protéger les chrétiens d'Orient contre les islamistes. Elle défend et condamne tour à tour ces deux extrêmes, les confronte, les explique, tout en illustrant ses propos d'extraits d'articles de presse.

Un roman parfait ♥, très différent des autres ouvrages d'Ingrid Desjours, que j'avais appréciés aussi mais pour d'autres raisons.
Du suspense jusqu'à la dernière page sur les motivations réelles des personnages principaux - j'adore ça dans un polar. Et des sujets passionnants : internet, rumeur, propagande, guerre, traumatismes des soldats, pertes de repères chez les jeunes, jeux de combats virtuels...

• cité par l'auteur : 'Jeunesse lève-toi', Damien Saez
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=8QKAqsTP1i8
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"Les Fauves" c'est l'histoire de deux personnages que la vie et les événements amènent à se rencontrer.

Il y a tout d'abord Haiko, une jeune femme, fille d'une célèbre journaliste dont le combat est d'empêcher les jeunes français de se faire laver le cerveau et de partir en Syrie faire le Djihad. Pour cela, elle a monté une association, N.e.r.F (Nos enfants restent en France) qui a pour but de sensibiliser, agir auprès des jeunes qui commencent à se radicaliser et dans le pire des cas, contrecarrer le départ en Syrie, à la demande des parents.

Puis il y a Lars, un ancien militaire revenu d'Afghanistan qui a reçu de lourdes séquelles après avoir été pris en otage par des Talibans. Depuis son retour en France, Lars est addict à l'alcool et au Captagon, il a suivi une formation pour devenir agent de sécurité rapprochée.

Lars est mis sur le chemin de Haiko lorsque la mère de celle-ci l'engage pour assurer la protection de sa fille suite à l'assassinat de Nadia Nasri, sa meilleure amie mais aussi co-fondatrice de l'association N.e.r.F., mais également parce que Haiko est la cible d'une fatwa. Lars doit donc assurer la protection de cette jeune femme dont il ne connaît rien mais qui l'intrigue au plus haut point et sur laquelle les rumeurs vont bon train.

J'ai littéralement dévoré ce livre d'Ingrid Desjours qui est le premier que j'ai eu l'occasion de lire de cette auteure. La thématique autour de laquelle tourne le roman m'a d'abord rendue un peu sceptique, on en entend tellement parler de nos jours que je me suis dit que ce serait peut-être un peu lourd. Mais au contraire, cela donne un récit qui sonne juste, qui nous affecte et nous emmène. Les Fauves est écrit avec une grande habileté, les personnages sont attachants, même s'ils ne sont pas toujours sympathiques. On découvre la question du djihad sous différents aspects sans tomber dans le cliché et pour ça, c'est très bien joué. Même si parfois on se doute de ce qui va se passer, je trouve qu'il plane toujours un doute, on n'est jamais sûrs de rien et on a donc qu'une seule envie : tourner les pages, lire, jusqu'à la fin pour savoir de quoi il en retourne. Et au final on ferme le livre avec un sentiment agréable, d'une lecture qui nous a amené exactement là où il fallait.

C'est indiscutablement 5 étoiles que j'attribue pour ce roman. Je pense que je me pencherai dorénavant davantage sur les romans de cette auteure dont j'ai beaucoup apprécié la plume, très réaliste et accrocheuse.

Je remercie énormément les éditions Robert Laffont, avec leur nouvelle collection La Bête Noire, ainsi que Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman que je conseillerai vraiment autour de moi.
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Débuter la lecture de ce roman, juste après les tragédies du 13 novembre 2015, ne pouvait qu'accentuer les émotions ressenties. J'ai même reporté cette lecture, c'est dire…

Les émotions furent fortes et exacerbées, je le confirme. Pas uniquement celles attendues, d'ailleurs. Comment ne pas être touché lorsqu'une fiction parle de l'horreur d'un phénomène de société particulièrement prégnant.

J'ai envie, cependant, de clarifier un point dès le départ : la thématique principale du livre n'est pas Daech ou le djihad. Ces points sont certes centraux, mais Ingrid Desjours raconte avant tout l'histoire de deux personnages et leurs relations tumultueuses.

L'auteure propose donc un thriller, totalement ancré dans la dure réalité, documenté mais jamais donneur de leçon, précis mais jamais pontifiant. C'est une fiction avant tout, une fiction moderne qui utilise le contexte actuel sans tomber dans une quelconque récupération.

Oui, Ingrid Desjours place Les fauves au coeur de l'actualité avec une intelligence d'une belle acuité. Sa fiction parle de notre société et de ses dérives, mais pas uniquement celles en lien avec l'intégrisme. Elle y défend également ardemment les femmes et leur indépendance, tout comme elle charge (tête la première) certaines dérives des médias. Elle développe également des thématiques en lien avec le stress post-traumatique et les addictions qui peuvent en découler.

Qui oserait encore dire, à la lecture d'un tel roman, que le thriller ne permet pas de mieux comprendre le monde et d'aider à se poser de bonnes questions ?

Mais, je me répète, l'écrivain ne perd jamais l'aspect fictionnel de vue pour raconter, avant tout, l'histoire de personnages forts et excessifs (comme elle nous y a habitués déjà par le passé). Elle retrace le parcours de deux écorchés vifs, perclus de douleurs psychologiques et émotionnelles ; des personnages accros à certaines émotions pour tenter de combattre leur mort intérieure, qui chaque jour gagne du terrain.

Je ne connais pas tous les romans de Desjours, mais de ceux que j'ai pu lire, Les Fauves est sans aucun doute le plus maîtrisé. Elle a souvent flirté avec les limites de l'excès dans ces précédents écrits, ce qui a pu déranger certains lecteurs. Ici, à part une scène de sexe un brin outrancière (mais qui se justifie par rapport au récit), l'auteure domine la bête pour mieux la lâcher lorsque c'est nécessaire. L'effet n'en est que plus impactant.

En tant que lecteur, je trouve qu'elle a même haussé son niveau d'écriture (qui était déjà un de ses points forts). Une plume toujours au service des émotions fortes. Avec comme point d'orgue un final émotionnellement intense, qui vous souffle littéralement.

Abstraction faite de la belle réussite qu'est cette intrigue imprégnée par l'actualité, Ingrid Desjours est vraiment une auteure étonnante en matière d'analyse psychologique. Et ce, que ce soit pour parler de mal-être, ou pour déchaîner un flot puissant d'émotions au point de rendre les scènes d'un réalisme troublant. Un roman concerné et confondant.

Attention donc, Les fauves risque fort de vous dévorer de l'intérieur.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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J'ai pas mal hésité avant de me lancer dans cette lecture car j'en ai vu beaucoup d'avis positifs mais je n'ai pas vraiment accroché aux précédents bouquins de l'auteur Sa vie dans les yeux d'une poupée et Potens.

Et pourtant dès les premières pages des Fauves j'ai été emballée par cette lecture dont le sujet est tellement d'actualité en ce moment.

On y trouve le personnage d'Haïko qui est à la tête de l'association N.e.r.f acronyme de Nos enfants restent en France qui a pour but d'empêcher des jeunes de partir pour les rangs de L'Etat Islamique. Dès le début du roman Haïko se dispute violement avec une de ses amis Nadia et Nadia est assassinée.

La mère d'Haïko décide donc d'embaucher un garde du corps pour protéger celle-ci. Lars va donc se retrouver chargé de cette mission, cet ancien militaire s'est reconverti dans la sécurité rapproché, mais il a également des fêlures dues à son ancien passé de militaire en Afghanistan.

Ce livre se lit comme un thriller et on tourne les pages avec avidité pour connaître la suite, Haïko aide-t-elle vraiment ces jeunes? Ou vont-ils une fois leur "sauvetage" effectuée? Lars est-il vraiment à même de faire cette mission?

On voit également qu'Ingrid Desjours connaît très bien la psychologie est celle-ci est très bien maitrisée pour ces personnage, son livre Les Fauves est le plus abouti et maitrisé à ce jour. Une lecture choc.
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Je viens de découvrir Ingrid Desjours grâce à Babelio et c'est un coup de coeur.Bien que cela soit une oeuvre de fiction,tout est (hélas) plausible.
Haiko et Lars,les personnages principaux,sont tous deux victimes de manipulations,de même que chacun des autres intervenants dans leur histoire commune.Le roman est basé sur l'embrigadement de jeunes "paumés" par le biais des réseaux sociaux,en vue de les pousser à partir faire le djihad.Haiko essaie de les sauver mais est-elle aussi peu intéressée qu'elle le dit?Toute l'histoire tourne autour de cette question,à savoir est-elle vraiment celle qu'elle prétend être.
Rien n'échappe à la plume acérée comme un scalpel de l'auteur:les médias,l'armée,la police,la politique,le pouvoir de l'argent,le côté sombre de chacun.Pour moi,c'est la manipulation le fil rouge du roman.L'auteur est sans conteste une psychologue très douée dans l'étude du comportement humain.Elle a réussi un roman très abouti sur la société actuelle dans laquelle la liberté de penser nous est de plus en plus confisquée.Ce thriller joue parfaitement son rôle de véhicule d'idées qu'il est souvent difficile de revendiquer pour un auteur.
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Je ne ressors pas convaincue de ma lecture des Fauves d'Ingrid Desjours. J'ai décidément du mal avec cette auteure car ma première incursion dans son univers littéraire - Écho - s'était soldé par un abandon. Il y a néanmoins du progrès puisque je suis allée jusqu'au bout de celui-ci.

Les Fauves, au vu de la quatrième de couverture, semblait contenir des éléments fort prometteurs: une fatwa particulièrement sordide lancée contre une femme luttant contre le bourrage de crâne djihadiste auprès des jeunes, un garde du corps ancien militaire revenu au pays avec des cicatrices mal recousues à l'âme, le contexte post Charlie Hebdo, etc. Las, à la fin, force est de constaté que les promesses n'ont pas été tenues.

On ne peut dénier à l'auteure l'art de dépeindre avec des couleurs sarcastiques notre société d'hyperconsommateurs zombifiés par l'usage intensif d'Internet et des réseaux sociaux. Si les critiques et les lynchages en lignes fleurissent, l'esprit critique, lui, semble avoir disparu... Quant à la rationalité et à la recherche de la vérité... du vieux français tout ça. Obsolètes au profit de cet atroce bourdonnement d'insectes qu'est le buzz. Bref, sur ce point, Ingrid Desjours a de la ressource.

L'intrigue démarrait plutôt bien, avec une ambiguïté dès le départ. Mais elle finit par s'étirer en longueurs malvenues. L'auteure délaisse le fond de son scénario pour se focaliser sur le duo de personnages Haiko-Lars. S'appesantir même car leurs attitudes a fini par me lasser assez rapidement. D'autant plus que je trouve Haiko incohérente dans sa construction. Je veux bien qu'un protagoniste ne soit pas tout d'un bloc; en l'occurrence on frôle la dissociation de personnalité.

En conclusion, un roman qui se lit vite et qui ne restera pas dans les annales. J'attendais plus de recentrage sur ces jeunes attirés par le sectarisme islamiste. Mais Ingrid Desjours semble avoir opté pour un surf (opportuniste?) sur les événements de l'après 7 janvier 2015. Dommage...
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Haiko, jeune femme moderne, fonde N.e.r.F, une organisation qui tente de déradicaliser de jeunes adolescents qui veulent partir combattre avec Daesh. Mais voilà, on se doute bien qu'elle ne fait pas l'unanimité chez les intégristes et une fatwa est donc annoncée contre elle : torturez-la, violez-la, tuez-la... Pour la protéger, sa mère décide d'engager Lars, ancien légionnaire, revenu du combat marqué dans l'âme, atteint d'un SSPT... Il devra assurer sa protection... Mais comment peut-on protéger quelqu'un alors qu'on est soi-même fragile, instable, accro et souffrant ? Une rencontre improbable, donc.... L'intrigue est plus qu'intéressante... entre maladie psychologique, intégrisme, prise de position politique, convictions, débats sociétaux... Mais, quelques instants dans ce livre sont un peu trop tirés par les cheveux pour en faire un coup de coeur. Et puis, la souffrance des personnages principaux, m'a touché, surtout celui de Lars et ses histoires d'horreur de guerre... Bref, un bon livre, qui traite d'un vrai sujet de notre société contemporaine et qui soulève bon nombre de questions de fond...
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