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EAN : 9782020679732
134 pages
Seuil (02/02/2006)
3.26/5   21 notes
Résumé :
Le premier octobre, alors, était le jour du caudillo, de Franco. Madrid était couverte de fleurs. Des bannières et des drapeaux flottaient aux balcons. Au début, son grand-père lui racontait que toutes ces fleurs et ces couleurs fêtaient son anniversaire, à elle, Mercedes. Après quelques années de doute, elle, Mercedes, découvrit qui étaient Franco et le franquisme.
Des nouvelles qui évoquent l’Espagne, Franco, les petites gens et l’histoire avec un grand H. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ne vous laissez pas tromper par ce titre charmant, par cette couverture très féminine, car ce recueil de nouvelles est vraiment très difficile à lire. Toutes les nouvelles ont un point commun : la guerre civile espagnole et certaine sont très dur a lire. L'auteure n'épargne pas ses lecteurs et certaines scènes difficiles m'ont fait froid dans le dos. C'est violent, il y a des scènes de viol, torture, de dénonciation, de meurtre.... Bref c'est la triste réalité d'une guerre mais c'est parfois difficile d'être face à cette réalité.

L'écriture de Mercedes Deambrosis est très belle, le style parfois un peu confus : longue phrase avec plein de virgule. Il faut donc avoir de la patience et prend son temps pour bien saisir le message de l'auteur.

C'est un recueil très réussi, toutes les nouvelles sont excellentes. J'ai beaucoup aimé : Un mariage sans tache, Partie de Poker et Mes plus belles années.

C'est un recueil que je vous conseille mais a ne surtout pas lire dans un moment de coup de blues.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Un titre sucré pour un recueil amer, dur, sans concession, à l'écriture aride, sèche, cassante, et ce contraste entre ce style sans fioritures, ce style du quotidien, simple et humain et le contenu d'une extrême cruauté sur la guerre civile en Espagne et ses horreurs.

Ce sont 8 nouvelles sur l'embrigadement d'un jeune homme dans les phalanges fascistes et ses exactions, les dénonciations par vengeance personnelle, l'assassinat d'un curé, une femme qui découvre que son mari est un tortionnaire, etc.
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Epoustouflée par la puissance de ces huit nouvelles, j'ai retrouvé l'âpreté de Camilo-José Cela et les rictus sanglants de Max Aub.
Comme cette Espagne-là (celle qui ne pouvait s'en prendre qu' à ses hordes de curés, de militaires et de paysans abrutis de pauvreté) nous hante encore, on n'a pas cessé d'y compter ses morts ou pis, ses assassins.
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Superbe recueil de nouvelles, se déroulant pendant la guerre civile en Espagne. Très fort, très percutant: un grand et beau livre sur une époque pas si éloignée. Très belle écriture. A lire en toute urgence!
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En matière de « délices », cette promenade est un véritable plongeon dans l'enfer de l'Espagne franquiste. Cupidité, jalousie, mépris et rejet social, indifférence, haine et barbarie, toute la noirceur de l'âme humaine colore de rouge sang ces cinq courtes nouvelles.
Et c est écrit avec une maîtrise et une profondeur de vue qui force l'admiration. L'homme n‘est pas un loup pour l'homme, c'est une ordure qui dans la guerre donne la pleine mesure de sa puanteur.
Âme sensible s'abstenir....
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut le premier mort d'une guerre civile qui en compterait neuf cent mille selon Georges Roux, quatre cent mille selon Hugh Thomas, historiens ; chiffres tenant compte des exécutions et des assassinats dans les deux camps. D'autres sources peuvent être citées, toutes différentes. Le seul chiffre irréfutable est celui du premier mort. (Le premier mort)
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Maintenant, quand je regarde en arrière, je me dis : c’étaient mes plus belles années.
J'avais trente ans, j’étais jeune, communiste. Plus tard j'ai renoncé, l'âge sans doute, et toutes ces choses qui se sont passées.
Oui je suis partie pour l'Espagne une nuit de colère.
J’étais mariée avec lui depuis cinq ans, nous avions des projets, nous allions nous installer, avoir des enfants, comme tout le monde. Sauf moi, car il y a eu cette guerre. La guerre civile.
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Pour gagner du temps il se mit à compter, un jour il faut bien compter ses morts. Et ceux que l'on ne voit pas? Dont on entend seulement le cri ou, pis encore, le silence?
Dieu n'existe pas, marmona-t-il entre ses dents. (Toi et moi)
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Un état d'exception comporte toujours certains désagréments. L'usage inconsidéré de munitions en temps de guerre n'est pas un fait anodin, il peut être lourd de conséquences pour l'avenir. La loi est la loi. (Contre mauvaise fortune bon cœur)
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Carmelo Lain était un mauvais élève. Sec, les cheveux drus et blonds comme la paille qui recouvrait à perte de vue les terres où sa famille régnait depuis un temps immémorial.
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Video de Mercedes Deambrosis (2) Voir plusAjouter une vidéo

[Mercedes Deambrosis : Milagrosa]
De Madrid, Olivier BARROT présente la réédition du roman de Mercedes DEAMBROSIS "Milagrosa", chronique douce amère de l'Espagne de 1950 dont il lit un extrait
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