Akiloë est un jeune garçon né dans un des derniers villages de la jungle guyanaise.
Si j'ai dû vraiment m'accrocher pour entrer dans la lecture, je suis contente de l'avoir fait. L'écriture est belle, abstraite et poétique : on ne sait pas quelles sont les intentions des personnages, seules leurs actions sont décrites, parfois pendant plusieurs lignes. Pas la peine d'essayer de deviner, ce qui implique un petit lâcher prise.
Là où j'ai trouvé l'auteur très fort, c'est dans le rythme qu'il réussi à insuffler grâce aux courts chapitres. Les tranches de vie d'Akiloë défilent, et à force d'être surpris par les péripéties de sa vie guyanaise, on ne peut s'empêcher d'attendre avec délice les prochaines. Je trouverai dommage de vous les citer, la surprise fait ici partie du plaisir de la lecture
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Quand à Akiloë, il n'avait rien à craindre du chant des transistors car il habitait le futur. Arouany lui attribuait ce don à cause de la nature de son enfantement. [...] D'une manière si furtive que nul ne connaissait l'instant exact de sa naissance. Voilà pourquoi il avait échappé au génie du présent.
Invité de l'émission Apostrophes, le romancier Philippe Curval répondait à cette terrible question, posée le 30 juin 1978 : quel est l'état de la SF en France ?
Une archive de l'INA à redécouvrir de toute urgence.
https://actualitte.com/article/111746/auteurs/philippe-curval-la-tronche-de-la-sf-a-la-francaise