Pour ma part, je constate avec ce tome que les graphismes ont perdu en qualité et en profondeur. Je ne m'en suis pas aperçu lors du tome précédent,
Stéphane Créty ayant succédé à Guy Michel qui savait créer l'ambiance sombre toute particulière à cette bd. Et je ne retrouve pas ici cette ambiance qui participait à la qualité du récit. Je n'apprécie pas particulièrement non plus son trait, que je trouve inadapté au style.
Côté scénar, on se focalise sur l'exécution de la vengeance ( le titre de ce tome et l'illustration de couverture sont on ne peut plus clairs!) de Mériadec qu'il livre avec brio, intelligence, et qu'il prépare depuis la mort de sa mère. On prend la mesure de sa préparation et ainsi de son tempérament dans ce tome. Il est prêt à tout et avait réfléchi avec minutie toutes les étapes de sa vengeance.
Ce tome rime avec batailles. Les affrontements se succèdent, on sent qu'une étape est sur le point d'être franchie. D'ailleurs je suis un peu déçu par la rapidité avec laquelle
Istin règle les différents, il ne fait pas dans la dentelle et n'hésite pas à faire disparaître des personnages importants fissa. D'ailleurs faire résider dans une simple pièce d'or la solution à deux problèmes et les résoudre quasiment l'un derrière l'autre relève du miracle ( et du raccourci scénaristique), et paraît légèrement incohérent.
Il en ressort que le personnage principal Mériadec maîtrise parfaitement tous les éléments de sa vie actuelle ( comme
Istin maîtrise tous les éléments de son récit....!!), il a tout peaufiné dans les détails et entend bien que tout se déroule comme il l'a prévu. On attend de voir la suite, non pas avec impatience, mais avec curiosité...