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Agnès Espenan (Traducteur)
EAN : 9782290398708
416 pages
J'ai lu (20/03/2024)
3.53/5   97 notes
Résumé :
Écosse, années 1930. Alors qu'un mal mystérieux ronge la région, la noble et ancienne famille Inverkillen, qui réside dans le majestueux mais coûteux domaine de Loch Down Abbey, est bien plus préoccupée par la diminution des réserves de papier toilette et par la question de la garde des enfants maintenant que la nounou a malheureusement - et très malencontreusement - quitté cette vie. Pour ne rien arranger, le comte Inverkillen est retrouvé mort dans d'étranges circ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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Écosse, 1930.
La famille Inverkillen rentre du bal de printemps des McIntyre.

Une tradition pénible, à laquelle personne n'échappe dans la haute société, d'autant que cette année, les Inverkillen ont emmené les enfants.

La nounou était censée s'en occuper, pourtant, mais ils couraient partout.
Apparemment, elle ne se sentait pas bien. Franchement, ça sent le prétexte à plein nez, on ne la fait pas à ces aristocrates qui ont quand même d'autres problèmes tel un ourlet de robe qui s'est décousu.

Et alors le comble, c'est que ladite nounou a le culot de mourir dans la foulée.
La gestion des enfants, dont aucun parent n'est responsable, va devenir très compliquée.

Tous les journaux ne parlent que de cette épidémie qui frappe l'Angleterre, mais eux sont Écossais, c'est tout à fait différent et ne peut les toucher.
Aucune raison de s'inquiéter.
Ces fake news sont lourdingues, à force. Et pourtant... un jour, le papier toilette vint à manquer...

Au fur et à mesure, une bonne partie des membres du personnel tombe malade, et cerise sur le gâteau, un décès suspect survient.

J'ai plus ou moins plongé facilement dans ce roman qui m'a rappelé Downton Abbey, essentiellement par la distance marquée entre les aristocrates et les autres, personnel ou roturiers.

À noter cependant que la famille Inkervillen est particulièrement désagréable, chacun s'évertuant à être le plus odieux possible.
Mais je dois dire qu'ils ont certaines facultés.
Et puis ils se disputent sans cesse, essentiellement pour des broutilles.

J'ai aimé me promener dans la vaste demeure aux 150 chambres ou presque.
Plus qu'immense, le manoir. Avec souterrains et passages secrets.

Je me suis amusée lors des nombreux accrochages entre les membres de la famille.

Bémols : Je n'ai pas aimé la multiplicité des personnages et la centaine de pages que j'ai dû avaler au début avant d'entrer dans le roman.
Le démarrage en mode diesel était lent, mais leeeeeeeent.

Pendant cette bonne centaine de pages, je n'ai pas arrêté de regarder qui était qui en début de récit.

Ensuite, j'ai embarqué facilement et eu du mal à lâcher le bouquin, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Premier livre d'une autrice américaine, qui se passe en Ecosse dans les années 30, ce roman est injustement classé dans le genre : cosy mystery, car d'enquête , il ne sera pas vraiment question. Certes, il y a une mort, mais c'est compliqué.... Il sera davantage question de secrets de famille, de réglements de compte, que de meurtriers.

La famille Inverkillen occupe une majestueuse propriété depuis six siècles. Aucune remise en question, aucune inquiétude pour l'argent qui vient à manquer alors que le train de vie est hallucinant, jusqu'à ce que la nounou de soixante dix-huit ans décéde d'une épidémie, qui bien sûr, ne les concerne pas, et que le comte meure dans un tragique accident de noyade (pour la police ). Mais la gouvernante n'est pas convaincue et commence à poser des questions tandis que la famille découvre l'ampleur de la ruine et que petit à petit, tous leurs priviléges sautent à cause de la pénurie de domestiques dûe à la pandémie.

Et c'est là que l'on comprend l'idée saugrenue de notre autrice, de s'inspirer de la série télévisée Dowtown Abbey et de la mixer avec une pandémie ....
Pourquoi ? Et bien, ça lui permet d'isoler cette demeure de Loch Down Abbey, du reste du monde, du village, d'éliminer quelques domestiques, et commerçants du village d'à côté, ce qui fait que la famille doit se priver , se restreindre au niveau de la multiplicité de plats, des services, se remettre en question, faire les choses par elle-même. Avec ces privations, certains membres de cette illustre famille se sentent acculés, et cet état conduit bien souvent à des pétages de plombs, d'autant que ces chatelains, pour la plupart, sont odieux...
Dénonciation à travers cette fresque, de la condition aristocrate, de leurs privilèges, dont certains sont stupides, ces gens ne savent rien faire de leurs dix doigts.
Entre le caractère des uns et des autres, ce roman est comme une gigantesque farce, une fable où les gentils seront récompensés et les "méchants" punis. La fin sonne comme une claque, une revanche, c'est inattendu au possible, et du coup c'est marrant !

Je vous recommande de vous munir d'une feuille et d'un stylo, et de recopier grosso-modo, l'arbre généalogique de la famille, afin de ne pas toujours être obligés de revenir au début vérifier qui est qui... En effet, durant les cent premières pages, on se perd vraiment dans la multitude de personnages, les aristos, leur liens entre eux, le personnel, et ceux qui interviennent moins régulièrement... C'est un vrai casse-tête qui nuit un peu au plaisir, et cela est faciité, par le fait que l'autrice ne présente pas vraiment les uns et les autres. La gouvernante se détache du lot, mais finalement on ne sait rien sur elle. Il est donc impossible de s'attacher à l'un ou l'autre des personnages. On distingue seulement les odieux, les moins pires, les neutres, les futés et les gentils. Les membres de la famille sont assez caricaturaux.

Et pour finir, ce qui fait passer la pillule et avaler les pages, c'est l'extrème soin que l'autrice met à nous décrire la vie dans une grande demeure écossaise, il y a un vrai travail de recherches, des anecdotes savoureuses.
Alors si vous voulez tout connaître de la vie de château ... c'est un roman cosy mystery atypique qui vaut le détour, mais ne vous perdez pas dans les couloirs, les passages secrets, et les 125 pièces de Loch Down Abbey !
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Bienvenue au domaine de Loch Down Abbey, en compagnie d'un famille d'aristocrates écossais qui va connaître bien des déboires durant quelques mois, dans les années 1930.
Alors qu'une étrange épidémie décime les membres du personnel, deux décès suspects vont avoir lieu et cela va bouleverser l'équilibre précaire qui régnait au sein de cette grande maison.
J'ai trouvé que le roman était très long à démarrer, j'ai failli abandonner au bout d'une centaine de pages, car il y avait un grand nombre de personnages et ils sont tous désagréables, et il ne se passait pas grand chose, heureusement, l'histoire a pris une tournure intéressante ensuite et plus ça va, plus les péripéties s'enchaînent et la seconde moitié du roman devient palpitante.
J'ai beaucoup apprécié de voir le décalage entre le quotidien des comtesses, duchesses, marquises etc...qui ne savent rien faire de leurs dix doigts et qui vont être confrontées à de grosses difficultés quand le personnel va se réduire de jour en jour à cause d'une maladie.
J'ai été amusée par leurs réactions et leur sidération quand ils comprennent enfin que la situation est sérieuse et que leur quotidien va être complètement chamboulé et qu'ils vont même devoir mettre la main à la pâte !
L'intrigue policière n'est pas vraiment passionnante, c'est juste un prétexte, mais la lutte pour la succession et les nombreuses difficultés auxquelles cette famille détestable va être confrontée m'a bien fait rire.

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Lecture sympathique et agréable. Ce livre n'est pas le « chef-d'oeuvre du siècle » mais il se lit bien, est relativement bien écrit et nous plonge dans une ambiance très écossaise.
On suit tous les personnages et leurs histoires dans la propriété qui est le cadre du roman.
Seul défaut : l'histoire est un peu longue et aurait mérité d'être plus dynamique.
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La lecture de ce roman a été un réel plaisir ! J'ai adoré suivre cette famille aristocratique haute en couleur ainsi que le quotidien des domestiques de Lock Down Abbey.

L'histoire avait tout pour me plaire : l'Écosse, les années 30, une vieille famille aux multiples secrets, une bâtisse ancienne possédant de nombreux passages secrets. Je me suis régalée !

Lire les prises de bec entre Bella et Constance, les tentatives de chapardage de Cecil, voir la dignité désuète de Lady Georgiana, ou ses dialogues avec mrs MacBain était un délice. J'ai été plusieurs fois horripilée par les membres de cette famille ne sachant pas même faire un lit et ne voulant rien faire de leurs dix doigts sous prétexte qu'ils sont des aristocrates. J'ai été plusieurs fois outrée par leur comportement vis à vis des domestiques et d'Iris (pour qui j'ai eu beaucoup d'affection). Iris est une jeune femme sensible, assoiffée de connaissances et très altruiste. J'ai également beaucoup apprécié Fergus qui a tout fait pour sauver la famille de la faillite. Il était finalement un des seuls membres à avoir un peu de jugeote et à tenter de vivre avec son temps.

C'est fou de lire à quel point la plupart des personnes de cette famille étaient égocentriques et ne connaissaient finalement rien des sentiments des autres. Ils étaient particulièrement centrés sur leur propre bien-être et leurs intérêts, on ne peut plus oisifs, mais peu enclin à lever la têtd pour s'enquérir du voisin. Les domestiques ont fait preuve d'énormément de patience. À leur place, j'aurais craqué depuis longtemps !

J'ai particulièrement aimé le clin d'oeil de l'autrice à cette mystérieuse épidémie qui a obligé la population à se confiner et à se ruer sur la farine, le sucre et le papier toilettes !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi, se demanda-t-elle, les femmes doivent toujours être dévêtues ? Qu'y avait-il de mal à peindre une jeune fille dans une jolie robe ?
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Le mariage n'est pas une affaire de sentiments chez ces gens, vous savez. C'est avant tout une transaction marchande.
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Après quinze ans passés au service de cette famille, elle ne comprenait toujours pas à quoi ils pouvaient bien occuper leurs journées.
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Nous entendons des choses, vous savez, nous les domestiques. Nous sommes peut-être silencieux, mais nous ne sommes pas sourds.
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- Combien de feux, allumez-vous pour le moment ? (...)
- Quarante-deux en incluant les chambres. Deux fois par jour.
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