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Hervé Collet (Traducteur)Wingfun Cheng (Traducteur)
EAN : 9782226207562
256 pages
Albin Michel (02/06/2010)
4.25/5   10 notes
Résumé :

Dans cette belle anthologie de poésie chinoise, l'art de la sieste est célébré comme jamais : sous la brise douce de l'été, maîtres ch'an et taoïstes célèbrent le non-agir, le détachement, la joie de vivre et de se laisser vivre en harmonie avec la nature... qui s'accompagnent souvent d'une bouteille de vin, seul ou entre amis.Agrémenté de superbes calligraphies, ce recueil sera le compagnon i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est un recueil de poèmes chinois qui invitent à la méditation et au calme. J'en conseille au moins un avant la sieste et un chaque soir avant de s'endormir.
C'est planant.
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Une anthologie à picorer avant de s'abandonner au sommeil de la mi-journée.
Lien : https://www.nathalie-palayre..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes tous, plus au moins, animés par la quête de l’absolu, de la vérité, de l’éveil, de l’illumination, de la compréhension ultime, etc.
Pour s’apercevoir, au bout du compte (si l’on y arrive), qu’il n’y a rien. « Fondamentalement rien », comme disait le maître ch’an chinois Feng-kan (IXe s.)
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Naviguant sur le fleuve (Yu Hsuan-chi)

le grand fleuve ceinture la ville de Wu-chang
en face de l’île du Perroquet dix mille maisons
sur la barque peinte mon sommeil printanier ce matin n’est pas encore rassasié
rêvant que je suis un papillon, je pars à nouveau en quête des fleurs
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Réponse à Chang le magistrat (Wang Wei)

sur mes vieux jours je n'aime que la quiétude
les dix-mille choses ne m'encombrent plus le cœur
je me retrouve sans projet durable
je sais seulement que je retourne dans l'ancienne forêt
le vent souffle dans les pins, je dénoue ma ceinture
la lune éclaire la montagne, je joue du ch'in
tu demandes la vérité suprême?
le chant du pêcheur s'éloigne le long de la rive

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Journée d'été
(Po Chu-Yi)

à la fenêtre à l'est, dans la soirée la chaleur
s'est dissipé
à la porte au nord, la fraîcheur du vent
toute la journée, assis ou allongé
je ne quitte pas la pièce.
Quand le cœur est libre de toute attache,
franchir la porte ou pas, quelle importance
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(...) Alors que faire ? La réponse de Tao-hsin (579-650), quatrième patriarche du ch'an (zen), est sans détour : "La méthode authentique consiste à ne rien faire de spécial." (p. 8)
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Videos de Hervé Collet (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hervé Collet
INTRODUCTION : « j'habite au pied du mont Kugami la porte s'ouvre sur la montagne émeraude si la solitude ne te rebute pas, viens donc frapper à ma porte au milieu de la forêt » (Ryôkan, poèmes chinois.)
« Ryôkan, de son vrai nom Yamamoto Eizô, est né en 1758 dans le bourg d'Izumozaki […], sur la côte ouest du Japon. […] L'endroit est très prisé par les artistes et les poètes. […] Eizô, qui est un enfant plutôt taciturne et solitaire, passe une jeunesse calme et studieuse dans une famille aisée où l'atmosphère est lettrée et religieuse. […] Les villageois le surnomment « Lampe allumée en plein jour » pour signifier son inutilité. […] En tant que fils aîné il est destiné à succéder à son père comme prévôt du village. Mais il se rend vite compte qu'une telle fonction publique, qui oblige à prendre parti dans les conflits et les rivalités, ne lui correspond guère. […] À dix-huit ans il décide d'entrer au monastère zen Kôshôji […] […] Il continue à étudier avec ferveur la poésie classique chinoise et japonaise, et pratique assidûment la calligraphie. […] Il va passer dix années à sillonner les provinces du Japon, de temple en auberge et d'auberge en temple, moine itinérant, unsui en japonais (littéralement libre comme « les nuages et les eaux »). Avec pour tout bien un chapeau de laîche, sa canne en glycine, un havresac et un bol pour mendier sa nourriture. […] […] a trente-huit ans, il décide de retourner vivre à Echigo, sa région natale. […] Ryôkan, maintenant âgé de quarante-deux ans, finit par trouver un ermitage inoccupé sur le versant ouest du mont Kugami, à neuf kilomètres au nord d'Izumozaki. Il va y rester vingt années. […] Ryôkan est continuellement souriant, il émane de lui une grande pureté, une immense joie et une profonde compassion. le rencontrer, c'est, dit-on, « comme si le printemps arrivait par une journée d'hiver obscure. » Un de ses contemporains qui le connaît bien, Kera Yoshishige, le décrit ainsi : « Le maître déborde d'esprit divin qui jaillit de lui comme des étincelles. Sa silhouette et son visage sont ceux d'un saint. Il est grand, longiligne, maigre et pur. Son nez est haut, ses yeux ceux d'un oiseau. » Kera Yoshishige raconte encore : « Le maître a séjourné chez moi plusieurs jours. Tous les membres de la famille se sont apaisés naturellement, une ambiance de paix a rempli la maison, et ce plusieurs jours encore après son départ. Si l'on parle avec lui, on se sent le coeur purifié. le maître ne prêche les soutras ni ne recommande de faire le bien. Il attise le feu ou s'assoit en méditation dans la salle de séjour. Ses propos ne touchent ni à la poésie ni à la morale. Doux et à son aise, sa seule vertu transfigure les gens. » […] Au sixième mois de 1830, l'été est caniculaire, Ryôkan tombe malade. […] le 4e jour du 1er mois de 1831 Yûshi (son frère) est de retour. Ryôkan est très faible. le 6e jour, entouré de Teishin (une jeune bonzesse), Yûshi et Henchô, un jeune disciple, assis en contemplation se termine, à soixante-douze ans, le séjour de Ryôkan dans ce monde flottant. Il laisse ce poème en adieu :
que laissé-je en héritage ? les fleurs au printemps le coucou en été les feuilles rouges en automne »
CHAPITRES : 0:00 - Titre Poèmes chinois: 0:06 - 1er poème 1:03 - 2e poème 1:27 - 3e poème 1:58 - 4e poème Wakas : 2:21 - 1er waka 2:36 - 2e waka 2:53 - 3e waka 3:09 - 4e waka Haïkus : 3:23 - 1er haïku 3:34 - 2e haïku 3:47 - 3e haïku 3:58 - 4e haïku
4:10 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Hervé Collet et Cheng Wing Fun, Ryôkan, moine errant et poète, Paris, Albin Michel, 2012.
IMAGE D'ILLUSTRATION : Hervé Collet et Cheng Wing Fun, Ryôkan, moine errant et poète, Paris, Albin Michel, 2012.
BANDE SONORE ORIGINALE : Kinshi Tsuruta et Katsuya Yokoyama, Japon - Musique Millenaire - Biwa Et Shakuhachi. https://archive.org/details/lp_japon-musique-millenaire-biwa-et-shaku_kinshi-tsuruta-katsuya-yokoyama/disc1/02.02.+San+An.mp3
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