Hello les déglingos du ciboulot. Il y avait longtemps que je n'avais pas posté de retour. I'm back.
Si pour un auteur, je présume et mesure combien il doit être difficile d'écrire le mot " FIN", pour la lectrice que je suis, autant vous dire que c'est un déchirement que de le lire, ce mot "FIN".
Aujourd'hui, je vous parle d' "
Héloïse" d' Ophélie Cohen ( Ophé Lit ). le livre mais aussi le personnage. Et quel personnage !
Au début, je me suis interrogée sur le choix de la couverture. En lisant les premiers chapitre, j'ai compris.
En quatrième de couverture, nous pouvons lire "Toutes les femmes ont une histoire. La mienne est plutôt moche." C'est peu dire. En effet, tout au long de son ouvrage, Ophélie nous dépeint le portrait d'une Femme dont nous avons toute une leçon à tirer. Désormais, vous réfléchirez à deux fois avant de vous plaindre.
Héloïse est une de ces personnes (car pour moi elle existe bel et bien) qui vous marquent au fer rouge. Pour la vie. Une de ces personnes que l'on a envie de prendre par la main, à qui l'on a envie de murmurer des paroles rassurantes.
Tout au long de ma lecture, j'ai eu envie de la prendre dans mes bras, de faire la guerre, à ses côtés, à ses démons. D'être sa tutrice, au sens littéral.
Tout au long de ma lecture, je l'ai tantôt incarnée et tantôt soutenue, tapie derrière mes pages.
J'ai ressenti ses douleurs. Physiquement. J'ai fait les même cauchemars qu'elle et ce n'est pas une image. J'ai été apaisée quand elle a pu s'octroyer des pauses dans la course folle qu'elle menait au coeur de son dédale. J'ai hurlé (intérieurement sinon je ne serais plus là pour en parler lol) quand elle croisait les mauvaises personnes. Comme pour la prévenir du danger imminent. J'ai pleuré avec elle quand...(je ne vous dis pas tout, non mais !) Je me suis arraché la peau autour des doigts même. Comme elle. Tant elle m'a imprégnée.
Mais
Héloïse n'est pas qu'un personnage, c'est également un livre. Un livre qu'il faut avoir lu pour comprendre autrui. Les fêlures qui y sont narrées et propres à la protagonistes nous permettent d'ouvrir les yeux.
Ophélie Cohen, par sa plume, douce et vraie, nous apprend à lire en chacun, à écouter au travers des silences, à voir l'invisible. Si j'étais, je pense, déjà d'un naturel empathique, MADAME Cohen m'a appris à l'être davantage.
Héloïse, ses démons et ses anges, vont changer mes rapports aux autres.
Merci Ophélie pour ce témoignage qui, bien que fictif, nous frappe de par les vérités qu'il nous enseigne. Nous vivons, aujourd'hui plus que jamais, dans une société nombriliste au possible. Un peu d'abnégation serait la bienvenue pour soulager les épaules de toutes les
Héloïse dont on croise la route, parfois (souvent ? 🤔) sans le savoir.
Merci
Héloïse (quel prénom !) pour tes combats, ta robustesse et les enseignements que j'ai pu en tirer.
Bravo MADAME Cohen. Continue de nous régaler ! (À quand le prochain ? J'ai déjà soif de ta plume !!!) Merci et bravo pour la justesse de mes mots, la simplicité (c'est un compliment) et la délicatesse de ta plume.
Les amis, vous avez là une grande Dame qui fait son entrée dans le paysage littéraire français, du côté des auteurs, et qui n'a absolument rien à envier aux plus grands !
Héloïse, je ne t'oublie ni ne t'abandonne. Tu feras indéniablement partie de ma vie pour, au moins, l'éternité !
Coup de maître !
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