Juste un regard

J ai pas du tout accroché. Je pense qu' il y avait trop de personnages.

Parmi les livres d'Harlan Coben, certains sont très bons.....d'autres beaucoup moins. Ce livre fait hélas partie de cette dernière catégorie. Une histoire alambiquée ne fait pas forcément un bon polar surtout quand les personnages sont aussi inconsistants. Long...très long...

Lors d'un entretien entre l'ex-procureur Scott Duncan et le tueur en série Monte Scanlon alors en prison, ce dernier apprend à celui-là que sa soeur Gerry n'est pas morte dans un incendie accidentel plusieurs années plus tôt mais qu'il avait été mandaté pour la tuer. Au même moment, la peintre,Grace Lawson, vient retirer au Phomomat des photos qu'elle avait mises à développer avant d'aller chercher ses enfants à l'école. En regardant rapidement la pile de clichés, une photo ancienne apparaît sur laquelle elle reconnait son mari parmi un groupe de cinq jeunes. Lorsque celui-ci découvre la photo quelques heures plus tard, il prend subitement sa voiture et disparaît. le lien entre les deux événements? Tout l'art de Coben pour mener cette nouvelle enquête avec la maîtrise d'un maestro qui dirige une symphonie. A chaque nouveau roman de cet auteur je me dis "celui-là est encore meilleur que le précédent!!"

Ce titre n'est pas exceptionnel. Naturellement, il se lit facilement et le lecteur est pris au piège car il veut connaître la suite de l'histoire. Cependant, il y a un air de déjà vu (cf. Une chance de trop du même auteur ou voir L'épouse inconnue de Leif Davidsen). du coup, le lecteur aura une nette impression de lire du réchauffé.

Harlan Coben, encore une fois, prend un enchaînement de faits simples qui sont déclencheurs de quelque chose que les personnages ne maîtrisent pas. Monsieur tout le monde fait quelque chose d'anodin, et paf! Cela lui explose en pleine figure.
Ici, le mari de Grace voit son passé ressurgir, et on apprend que ce qui a commencé comme une querelle de jeunes gens shootés a eu et a encore des conséquences tragiques.

Harlan Coben évite une ficelle particulièrement agaçante, ficelle qu'il a déjà exploitée dans "Une chance de trop", et qu'il exploite un peu dans "Innocent". C'est l'écueil qui consiste à mettre la police contre le personnage principal, voire à ses trousses. Ici, les policiers commencent bien sûr par penser que Grace a été plaquée par un mari volage ou ayant besoin d'air, et ils ne vont pas chercher plus loin. Mais ils changent très vite d'avis, et on n'est pas obligé de se traîner péniblement jusqu'au moment où la police comprendra enfin. Non. Ici, la police n'est pas aussi bornée et fermée que dans certains autres romans policiers. Ici, elle recherche bien les vrais coupables.

Un autre topos est exploité, mais il ne m'a absolument pas déplu. C'est le personnage de Charlaine. Elle fait penser à une femme un peu bébête, mais en fait, elle est futée, et grâce à elle, certaines choses s'arrangent. Il y a un instant comique, malgré la tension omniprésente: c'est le comique de répétition qui fait que c'est grâce à Charlaine qu'on retrouve la trace du tueur à gages.
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J'ai beaucoup aimé cette lecture. le suspens est présent dès le début et du coup on se laisse rapidement entraîner dans l'histoire et on à dû mal à décrocher. Des rebondissements sont présents tout au long du livre et nous évitent de nous ennuyer. On remarque de suite le style très personnel de Harlan Coben, donc si avez aimé ces autres oeuvres celle-ci vous plaira surement.

J'ai adoré ce livre de Coben. le 2ème que j'ai lu après "Ne le dis à personne". J'ai été surprise jusqu'à la dernière page!

L'intrigue parait interessante au début mais dénouement compliqué ... bref roman décevant

"Juste un regard" d'Harlan Coben est un thriller captivant qui emmène le lecteur dans un tourbillon de mystères et de révélations. L'histoire s'articule autour de Grace Lawson, dont la vie tranquille et apparemment idyllique se trouve bouleversée lorsqu'elle découvre une vieille photographie révélant un aspect inconnu de l'homme qu'elle a épousé. Ce déclencheur lance une série d'événements qui remettent en question la réalité de toute sa vie.

Ce qui distingue ce roman, c'est sa capacité à maintenir une tension constante. Coben maîtrise l'art de la construction narrative, enchaînant les rebondissements de manière fluide tout en maintenant le lecteur en haleine. La profondeur des personnages est un autre atout majeur du livre. Grace, en particulier, est un personnage bien développé, dont la quête désespérée de vérité est à la fois émouvante et convaincante.

Le style d'écriture de Coben est direct et immersif, facilitant une lecture rapide et captivante. Cependant, le rythme effréné du roman et le nombre important de retournements peuvent parfois sembler excessifs, menaçant de compromettre la crédibilité de l'intrigue.

En termes de thématiques, "Juste un regard" explore les idées de confiance, d'identité, et de la fragilité de la réalité que nous construisons autour de nous. La manière dont Coben tisse ces thèmes dans une intrigue complexe est remarquable, permettant au lecteur non seulement de se divertir, mais aussi de réfléchir sur ces questions profondes.

En résumé, "Juste un regard" est un thriller psychologique intense et bien construit qui confirme le talent de Harlan Coben pour créer des histoires à la fois divertissantes et réfléchies. Il est idéal pour les amateurs de thrillers qui aiment les histoires pleines de suspense, de secrets et de révélations surprenantes.

Bon le problème avec Harlan Coben c'est qu'une fois que l'on en a lu un, tous sont sur le même système (une disparition etc...) et tous sont écrit de la même façon. Donc on peut passer le temps en le lisant (un vol retardé, un train qui roule au pas...) mais franchement une fois l'intrigue résolue on se dit, tout cela pour ça et on se jure que l'on ne vous y reprendra plus...Ce livre-ci est donc comme les autres, on prend moins de plaisir qu'en lisant Ne le dis à personne (forcément, il n'y a plus le plaisir de la découverte). Ne reste que le goût d'un plat bien fade qui a perdu toute saveur.