Juste un regard

La construction de ce roman paraît correcte, mais , pour moi, elle ne produit pas l'effet escompté. Malgré tous les changements d'angles, il n' a pas d'épaisseur ni de profondeur. Suis-je déjà lassée de cet auteur?La déception ressentie est modérée, mais bien présente.
Je pense que cela tient à la fois au fond (la solution paraît pâlement amenée, le résultat n'est pas à la hauteur des moyens mis en oeuvre) et à la forme.
Sur le fond, le dénouement est presque prévisible. le problème d'identité nous est corné dans les oreilles dès la quatrième de couverture, et le coup de l'amnésie permet tous les retournements possibles.

Sur la forme, je serai un peu plus sévère, carH.C. ma paraît être un auteur capable de mieux faire.
l y a quelque chose qui m'a gênée dans l'écriture de ce livre, et qui m'empêche aussi d'être vraiment enthousiaste. Je l'ai trouvée composite. Il y a un manque d'unité. Au départ on est dans un atmosphère angoissante, confrontation à une figure du mal absolu, comme dans un roman de serial killer.
Puis on bascule dans le point de vue de Grace, à la fois ménagère de suburb et mère de famille, et personnage fragile dont le passé est récurrent.

C'est elle qui va être au centre de l'intrigue et de ses ramifications. Plusieurs personnages gravitent autour d'elle et sont tour à tour sous le projecteur.

Quand on situe le véritable "lieu du crime", après introduction d'une floppée de "figurants" qui sont là pour étoffer l'histoire, on est presque déçu. Pour moi l'intérêt s'était émoussé, parce qu'aucun personnage principal n'avait vraiment pris corps. Quelques anecdotes, même dramatiques, ne suffisent pas à créer un personnage en trois D, Ils restent de plates figurines de papier.
Sauf Charlaine. Elle pourrait être un personnage romanesque à part entière, et je trouve que c'est elle qui a le plus de relief.

Les sentiments du lecteur se succèdent tout de même (angoisse, compassion, révolte) par empathie pour les personnages de papier, signe du talent d'H.C. Un détail amusant, Il trouve au passage le moyen de faire de l'humour au sujet de ces noms qu'on écorche toujours, comme le sien, probablement.

Mais j'ai aussi ressenti des sentiments parasites, non souhaités par l'auteur: agacement devant une description lourdingue et non distanciée voire louée, de certains travers de la société américaine, pesanteur du regard social non critiquée, et sur le plan stylistique, eh bien je trouve que l'auteur tire à la ligne.
Au total, un ouvrage patchwork, aux coutures apparentes. Cela dit,
comme c'est le deuxième H.C. que je lis et que l'un m'a emballée et l'autre non, j'en lirai d'autres. Je trouve cependant que ce genre littéraire est très exigeant, et l'abondance de bons romans policiers rend le lecteur exigeant aussi!

J'ai trouvée qu'il y avait quelques longueurs.
L intrigue est bonne mais j ai eu l'impression de tourner en rond pendant une bonne partie du livre.
Heureusement, que la fin permet de remonter le niveau.

Ce ne sera pas un coup de coeur pour moi et je ferme ce livre assez mitigée.

Une histoire totalement alambiquée. J'ai eu l'impression que l'auteur a passé son temps à tourner autour du pot (en en profitant pour placer plein de produits au passage, je me demande s'il gagne des sous pour chaque marque citée...), pour conclure sur une fin tout à fait improbable. pourquoi diable Shane Alworth a-t-il accepté de se faire passer pour Lawson pendant toutes ses années, allant jusqu'à empêcher sa mère de voir ses petits enfants? Je vois mal Sandra dans le feu de l'action, qui voit son frère se faire tirer dessus, décider de cacher le corps et de masquer sa mort... pour une histoire de parts dans une société ?! Je n'ai pas trop compris non plus le rôle de Larue. Enfin, tout me semble tiré par les cheveux, j'ai lu de bien meilleurs polars.

Je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans l'histoire de ce roman... je n'ai pas retrouvé le côté « addictif » que j'aime avoir dans les lectures, l'histoire est pour moi un peu tirée par les cheveux... je suis plutôt déçue de cette lecture

J'ai été gênée par la traduction notamment dans l'utilisation du passé composé à la place du passé simple. Curieux choix de la traductrice.

Concernant l'histoire je trouve que c'est tiré par les cheveux. J'avais lu « Ne le dis à personne » et ça m'avait fait le même effet.

Ca me fait mal au coeur de donner que deux étoiles, mais c'est déjà le troisième livre décevant que je lis de cet auteur. Ses trois livres : Ne li dit à personne, Sans un adieu ou Disparu à jamais sont des livres superbes et depuis les avoir lu j'ai tellement envie de lire un livre dans ce genre, mais malheureusement je tombe que sur ses livres frustrants comme celui – ci, Double piège ou Six ans déjà.
Les éléments clés que j'ai aime chez Coben sont présents comme ; quelque chose dans le passé vient hanter le présent, histoire d'amour, écriture fluide. Mais il y a trop de personnages, trop de choses qui ce passent, c'est difficile à suivre. La fin est très décevante, pas assez réfléchie, on n'a pas des réponses à tout nos questions, il y a énormément de choses que ne tiennent pas debout. SPOILER Si j'aime quelque chose dans les livres de Coben c'est les fins heureuses, mais ici ce n'est vraiment pas le cas, ce m'a vraiment beaucoup déçu (le fait que Jack meurt). Il y a aussi des choses que je n'ai pas compris comme pourquoi Shane Alworth a changé son nom et devenu Jack Lawson, quel était l'intérêt ?

Bon, c'est du Coben et je ne suis pas fan... ça se laisse lire c'est tout.