Citations sur Un employé modèle (136)
p411 : Tu vois, Bob, ce que tu as fait là est extrêmement commun. Tu as rejeté toute la responsabilité sur la victime. C'est elle qui n'était pas d'accord, elle qui n'était pas raisonnable et elle qui t'a frappé la première. Si elle s'était abstenue de faire une de ces trois choses, elle serait encore en vie aujourd'hui. J'ai raison ?
Ça fait bizarre de me trouver ici, comme si j'avais glissé dans une tranche de vie à laquelle je n'ai pas droit, comme si le supermarché pour les serial killers et les hommes qui ont été agressés avec une pince est celui qui se trouve au bout de la rue, à côté du traiteur.
Tu sais ce que je pense qu'on devrait faire aux violeurs ?
Les femmes viennent peut-être de Vénus, mais, putain, personne ne sait d'où viennent les gens comme Sally.
Une signature n'est pas évolutive. Le meurtre tout entier est contenu dans sa signature. C'est une gratification. Je n'en ai pas parce que je ne suis pas comme ces bavards de pervers qui se mettent à buter des femmes par besoin sexuel. Je le fais pour m'amuser. Et ça fait une grosse différence.
Je baisse mon arme. Je pourrai les tuer, juste pour le pied de le faire, juste parce que je suis là. Dans ce monde cinglé et chaotique, vous prenez ce qui passe à votre portée, mais, parfois, il vous faut laisser filer certaines choses, au cas où quelque chose de mieux croiserait votre chemin. La vie, c'est un peu comme une autoroute raccordée par plein de chemins de terre.
D'accord, je ne suis pas une adepte des thriller. Mais ce livre s'est trouvé dans ma bouquinerie et comme c'était un auteur néo-zélandais et que j'adore ce pays je me suis dite: voyons voir. Et ben, j'ai vu, je l'ai lu et j'ai eu le sentiment d'avoir perdu un temps précieux avec une lecture qui ne valait pas de la peine. Vu le nombre impressionnant de personnes qui ont apprécié ce bouquin je ne vais avoir aucun problème à m'en défaire aussi vite que possible, dans une boîte à livres, gratuitement, bien sûr.
Parfois, tuer n’est qu’une question d’ego, surtout pour les autres gens, mais je suis tout à fait sûr que je ne suis pas comme les autres tueurs. Je sais que ce que je fais est mal, mais je n’essaierai pas de le justifier. Je ne dirai pas que Dieu ou Satan m’ont obligé à le faire. Je ne dirai pas qu’ils l’ont suggéré. De même que je ne prétendrais pas qu’avoir été abusé pendant mon enfance m’a plongé dans une spirale qui m’a fait quitter l’autoroute de la vie et atterrir sur ce sentier boueux.
Je ne suis pas un psychopathe. Je n’entends pas de voix. Je ne tue pas pour Dieu ou Satan, ou le chien du voisin. Je ne suis même pas religieux. Je tue pour moi. C’est aussi simple que ça.
Cette femme a réduit ma liste à un seul suspect, et, pour ça, je lui suis vraiment reconnaissant. Elle me rend mon sourire et me remercie pour cette agréable soirée.
"Pas de quoi", je dis, et trente secondes plus tard, une fois que son corps est tombé sur le béton froid avec un petit bruit sourd, je remets les 2000 dollars dans ma poche de veste. J'essuie le couteau sur sa minijupe et je remonte en voiture.
Toujours gentleman jusqu'au bout.