Le désir de mort ! Il existe en chacun de nous. Il suffit de s"appuyer sur lui.
De travailler sur ce désir de mort.
Je craignis, un instant, d'avoir un peu dépassé la mesure. Mais, exagere-t-on jamais dans la flatterie ?
- Non, pas ce soir. Je suis trop occupée à écrire, ou plutôt à me ronger parce que je n'arrive pas à écrire. C'est ce qu'il y a de plus fatigant dans ce métier - bien qu'en réalité tout en lui soit fatigant, mis à part ce moment unique où il vous vient une idée qui vous paraît mirobolante et où vous mourez d'impatience de vous y mettre.
— Qu'est-ce que vous prendrez avec ça ? Un bon petit sandwich à la banane et au bacon ?
L'accouplement me parut étrange. Pour moi, la banane avait toujours été associée à mon enfance — ou bien, parfois, on vous la servait flambée avec du sucre et du rhum. Le bacon, lui, était inséparable des œufs sur le plat. Quoi qu'il en soit, si tu es à Chelsea, mange comme on mange à Chelsea, philosophai-je. J'acceptai donc le bon petit sandwich à la banane et au bacon.
- Je me disais que vous auriez pu avoir des cauchemars, répondis-je platement.
- Eh bien, non. Je m'attendais à en avoir, mais le pire qu'il me soit arrivé, c'est de me réveiller toutes les cinq minutes pour me demander si je n'éprouvais pas par hasard un symptôme particulier. Et le seul symptôme enregistré, c'est de l'indignation parce qu'il ne m'arrivait rien.
Je le sais par expérience, l'être foncièrement mauvais ne se vante pas. On ne parle volontiers de ses défauts que lorsqu'ils sont de peu d'importance.
- Oui. Le surnaturel paraît surnaturel. Mais la science de demain est le surnaturel d'aujourd'hui.
Je ne traite que de crimes très simples, dit-elle d'un ton d'excuse, comme elle aurait dit: " je ne sais faire que de la cuisine bourgeoise."
« … je vis un cheval de couleur pâle, et celui qui le montait était la Mort et l’Enfer le suivait… »
APOCALYPSE. Chapitre six, verset huit
Pas un comédien n'accepte de mourir tranquillement. Il lui faut râler, se tordre, rouler des yeux blancs, s'agripper la poitrine, se saisir la tête à pleines mains, enfin' se donner en spectacle.