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sur 869 notes
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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le plaisir de lire un roman d'Agatha Christie est, chez moi, une sensation particulère et plaisante, mais qui m'interroge.
La question s'était timidement présentée à moi après la lecture d' Ils étaient dix, mon premier Agatha Christie (en tant qu'adulte en tout cas), et revient, cette fois s'imposer, après avoir fini La maison biscornue.

Cette enquête, étonnemment menée par un civil dénommé Charles, nous fait pénetrer dans une famille aux liens et aux personnalités aussi biscornues que leur fameuse maison. Les personnages sont interessants et précurseurs (l'un d'entre eux est une vegan anti capitaliste par exemple) tout comme leurs zones d'ombre respectives, parfaitement propices à nous divertir. le choix de l'enquêteur, qui est le courtisan d'une proche de la vicitime, et son association avec la petite peste de 12 ans de la maison pour résoudre le crime est un angle qui m'a plu et que j'ai trouvé plutot moderne également. le dénouement, fidèle à la réputation de Mme "A.C." est brillant et m'a bel et bien surpris : job is done!

Bon ben alors c'est parfait non? 5 étoiles et au suivant ?!

Hmm, le truc, c'est que, une fois encore, j'ai pris un plaisir assez modéré à lire La maison biscornue et que je n'avais pas trop de soucis à le reposer après quelques dizaines de pages. L'aspect globalement surrané et les legers mais réguliers flous dans certaines descriptions d'objet ou de comportements devenus obsolètes freinent un peu mon immmersion, j'imagine. le rythme choisi peut etre aussi, "à l'ancienne" ou l'on laisse mijoter des situations pour qu'elles explosent d'autant plus, au lieu de répartir les remous en vagues plus petites et régulières.

Oui mais ça tu le savais bien coco, tu t'attendais à ce que Charles recoive des résultats d'analyses ADN sur son iphone dans un roman de 1959 qui serait parsemé de suspens artificiel comme une série Netflix?

Calmons nous, loin de moi cette idée, seulement cela ne peut que me faire réflechir à l'impact qu'a notre environnement de lecteur, nos préjugés conscients ou inconscients, sur l'appréciation qu'on a d'un livre. Me demander si au fond, j'ai vraiment bien aimé ou si le nom et le prestige associé à ce roman, la renommée de son autrice, avaient déja fait le travail dans mon jugement? Une partie de la réponse m'était déja apparue après mon immense déception pour Lucia, de Bernard Minier, qui m'a emmené à un ressenti très dur, d'un livre pourtant objectivement adoré par des profils similaires au mien qui eux, découvraient l'auteur. Encore plus clairement, on notait récemment avec un lecteur de Babélio (2Paul, que je salue) que malgré que nous tirions un bilan similaire sur le contenu de Dans son silence, lui qui avait eu connaissance avant lecture des nombreux éloges et autres prix reçus par l'ouvrage, l'avait trouvé relativement moyen. Pris au hasard complet dans une bibliothèque familiale sans me demander d'ou ce livre ni cet auteur sortaient, il m'avait au contraire paru brillant.

Pour en revenir à La maison biscornue, en y reflechissant honnetement donc, oui je pense que je l'ai lu davantage pour sa notoriété que par envie, que j'avais bien plus "envie de l'avoir lu" qu'envie de le lire, et oui je pense que l'aura de l'autrice m'a probablement et automatiquement fais mettre certains petits détails que j'aimais moins dans la case mentale de "participe au charme de l'ouvrage" au lieu de celle des "défauts à mes yeux".

Au final, je pense que la note de 14/20 represente le mieux mon avis global qui, plus trivialement et sans vous embeter avec toutes mes reflexions à voix haute aurait pu être "Polar anglais à l'ancienne bien ficelé, assez original pour être marquant, mais pas toujours très prenant."

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Bonjour tout le monde !

Post lecture terminée #112

J'ai eu le plaisir de poursuivre ma découverte de l'oeuvre d'Agatha Christie, toujours en compagnie de ma psycopine Myriam, avec “La maison Biscornue”, et je peux déjà vous dire que j'ai beaucoup aimé ce huis clos !

254 pages aux éditions le masque
Polar, Huis clos, enquête, histoire de famille

De quoi ça parle …

Une maison biscornue dans laquelle demeure une étrange famille, sous la domination du patriarche … mais lorsque celui-ci décède d'une mort pas vraiment naturelle, tout le monde suspecte tout le monde et on se demande bien qui peut avoir commis ce crime et surtout pourquoi ?

Ce que j'en ai pensé …

Je vais d'abord vous parler de ma petite déception… Je pensais y trouver Hercule Poirot, mais pas du tout, ni Miss Marple d'ailleurs, mais bon cela n'a pas gâché ma lecture je vous rassure! Loin de là d'ailleurs!

Agatha Christie nous livre ici un huis clos de toute beauté, j'aime beaucoup cette configuration car on suspecte tout le monde, et d'ailleurs on va souvent à la facilité, mais ici je dois vous dire que j'ai été très surprise et pour être tout à fait honnête je n'avais pas vraiment d'idée sur le coupable.

J'ai beaucoup aimé rentrer dans l'intimité de cette famille, qui est composée de personnages haut en couleur, et prendre connaissance de leur rapport, assez étrange entre eux d'ailleurs, de découvrir chacun des membres dont certains m'ont d'ailleurs beaucoup interpellé! Je ne vous dirai pas qui en particulier car je ne veux pas vous spoiler le dénouement.

J'ai bien aimé le déroulement de l'enquête, même si Poirot m'a manqué, et que je n'ai pas plus accroché que ça avec Charles, même si son histoire avec Sophia est un peu le fil, car il ne serait pas mêlé à cette affaire si il n'était pas venu dans l'espoir de retrouver sa belle, et on se demande quand vont-ils enfin pouvoir se retrouver.

Ce fut une bonne lecture pour moi, je l'ai dévoré en un rien de temps, je suis toujours contente de retrouver la plume de l'auteure et l'ambiance dans laquelle elle nous plonge.

Et vous vous aimez les romans d'Agatha Christie?
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Lorsque j'ai lu la maison biscornue, j'ai eu l'impression de me retrouver dans le livre d'Alice au pays des merveilles à la différence est que je n'ai point trouvé de merveilles. Une grande battisse qui ressemble au château de la Reine. Des pièces et des couloirs où se trament bien des choses, un véritable labyrinthe. Attention à ne pas vous y perdre, messieurs, dames. Des personnages haut-en- couleur, des petits mystères. Un vrai puzzle avec des pièces perdues. Un chapelier fou qui écrit un peu trop. Une grande actrice que l'on pourrait prendre pour une jumelle des deux autres. Non ! La maison biscornue est vraiment biscornue. Même moi, je m'y suis amusé à y faire cache-cache et à observer plein de choses. Et ne parlons même pas d'Alice voulez-vous, ici, elle est encore plus folle que les autres. Si vous ne savez pas quoi faire en ce moment, allez y jeter un oeil, l'entrée est gratuite. Agatha m'a encore bien surpris ! Quelle farceuse, celle-là !

Si on lit les deux livres en même temps, on se retrouve dans deux mondes parallèles avec une porte qui relie les deux, Il n'y a pas que Joséphine qui a de l'imagination ! Non, mais ! Plus on est de fous et plus on rit.

Cette critique est totalement biscornue. Des lecteur.ice.s en deviendront fous.
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Dans ce livre, j'avais deviné qui était la personne coupable, mais bien entendu, sans certitude aucune ! Un roman qui se lit rapidement. Par contre, on peut être un peu plus attristé par la fin que d'habitude.
Attention, ne pas lire le spoiler si vous ne voulez pas connaître le coupable !
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Biscornue, tout est biscornue dans ce roman. de la maison, de ses habitants et bien sûr de l'intrigue.
On dit qu'Agatha Christie a pris beaucoup de plaisir à écrire cette intrigue. Et ça ce sent.
Aristide Leonidas est un homme richissime, qui est retrouvé mort dans sa maison, enpoisonné. Charles, fils du commissaire de Scottland Yard, se retrouve mêlé à l'enquête, de part son père mais aussi car il est fiancé à la petite fille du défunt.
Il fait donc la connaissance de toute la famille, qui vivent tous sous le même toit. Étrange ce mélange de caractères, certains sont plus exubérants, d'autres plus secrets, plus froids aussi.
C'est rondement mené, palpitant, passionnant. Chaque chapitre apporte son lot de découvertes et de révélations.
Nos soupçons se portent d'un personnage vers un autre, au gré des chapitres et des paragraphes. Certains indices donnent le coupable, mais encore faut'il les remarquer. Bref, un excellent moment de lecture, qui fait bien chauffé le cerveau.
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Je poursuis ma découverte des romans d'Agatha Christie et cette fois, avec Doris, nous avons attaqué La maison biscornue. Une bonne lecture que j'ai dévorée en deux jours malgré ma fatigue !😌

Charles et Sophia se sont rencontrés au Caire et tombés amoureux. Après deux ans passés à l'étranger, Charles revient en Angleterre, le coeur plein d'espoir : il va enfin pouvoir épouser Sophia ! Mais la jeune femme vient de perdre son grand-père, Mr Leonidès, et ce n'est pas une mort naturelle... Si Charles veut l'épouser, il va devoir apporter à Sophia la vérité... 😮

Les premières pages m'ont déçue car j'avais bêtement cru que ce serait une enquête de Poirot, alors que pas du tout. Un one-shot ! Parce que oui, je lis rarement les résumés quand on me conseille fortement un livre 😂. Cela dit, rien de bien grave, c'est le seul point négatif que j'aurais trouvé à cette histoire.

On nous livre ici une enquête qui sonne comme un meurtre pour toucher le plein héritage du vieux Leonidès. le grand-père de Sophia était très riche et tenait toute sa famille sous sa coupe. C'est donc une famille très soudée qu'on nous présente. Avec l'inspecteur Taverner et le sergent Lamb, Charles enquête dans cette maison biscornue et ils interrogent tour à tour les membres de cette famille si particulière.
Si Taverner m'a paru tout à fait intéressant, Charles, au contraire, m'a donné l'impression d'être peu développé 😕 C'est un personnage qui ne m'a rien inspiré d'autre que de l'indifférence. Je ne sais pas si c'est volontaire de la part de l'auteure mais j'ai trouvé que c'était le personnage le plus effacé de cette enquête. Tous les autres, peu importe qu'ils suscitent empathie ou antipathie, ont été mieux élaborés et même hauts en couleurs. Et la question qui revient sans cesse : qui donc parmi eux aurait eu intérêt à tuer le vieux Leonidès ? J'ai réussi à élaborer une théorie mais c'est encore une fois du grand Christie car même avec tous les indices sous le nez, on ne veut pas voir la vérité. Je me suis évidemment trompée et j'ai adoré ça ! 😜

Le dénouement est absolument surprenant, je n'y étais pas prête et ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. À vrai dire, c'est plutôt impensable même si pas impossible. J'ai beaucoup aimé, c'est comme toujours très prenant et addictif. Bien que ce ne soit pas mon préféré, ç'a été un plaisir de le lire ! 🥰
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Agatha Christie a l'art d'écrire des histoires diaboliques que l'on ne parvient pas a quitter. J'avoue avoir été surprise par la fin de l'histoire, particulierement étonnante. On plonge dans cette famille particulière qui vivait dans cette maison biscornue autour de l'aieul très riche qui gérait la famille. Chacun aurait eu une raison d'assassiner l'aieul mais qui a franchi le pas? Une histoire passionnante qu'on a très rapidement plus envie de quitter.
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La maison biscornue tire son titre d'une comptine anglaise "there was a crooked man", issue de l'inépuisable champ des nursery rhymes dans lequel Agatha Christie avait glané plus d'une fois des idées. Cet univers enfantin se révélait toujours plus inquiétant qu'il n'y parait de prime abord, et l'auteure savait merveilleusement bien faire tourner en intelligence macabre le contenu de ces chansonnettes infantiles. Exemple parmi d'autres inspirés de ce principe (Mon petit doigt m'a dit, Un, deux, trois, Une poignée de seigle, etc...), Crooked House n'en reste pas moins l'un des meilleurs titres de son auteure, pour ne pas dire, peut-être, son meilleur. Agatha Christie elle-même le considérait comme son oeuvre favorite et la plus réussie avec Témoin indésirable. Et on comprend très vite pourquoi.

Si l'infiltration de Charles au sein de la famille Leonides semble un peu trop "facile" par moment (admettons que, peu importe l'époque, ce n'est pas parce qu'on est le fils du commissaire en chef qu'on peut prétendre s'infiltrer pour enquêter en douce dans la maison de sa bien aimée) et que les passe-droits qu'il obtient dans le cadre de ses investigations paraissent assez peu crédibles, c'est probablement le seul reproche que l'on peut formuler à l'encontre de ce roman. le reste, d'une surprenante efficacité, a de quoi clouer le lecteur au fauteuil.

Ce qui est à la fois grisant et déconcertant, c'est que l'intrigue est finalement assez simple dans son déroulement (on pourrait dire d'une simplicité enfantine...) et le roman, plutôt court. La vraie complexité tient au nombre impressionnant de suspects et à leur attitude pour le moins atypique qui brouille les pistes. de la très mystérieuse et observatrice Edith, belle-soeur d'Aristide qui fait désormais office de matriarche, à Magda, la fantasque bru du défunt et actrice déchue qui joue un rôle différent chaque jour, en passant par tous les hommes de la maisonnée et la perspicace petite Joséphine, c'est un défilé de personnages excentriques qui nous fascinent autant qu'ils nous mettent mal à l'aise. Fidèlement au genre du Whodunit, on tourne et retourne toutes les spéculations possibles dans notre tête pour démêler cet écheveau qui semble ne jamais trouver de solution.

Cependant, il y en a bien une, mais qui fait tellement violence à notre propre inconscient qu'il est possible que nous nous censurions nous-mêmes quand nos réflexions nous font approcher de la bonne explication. En cela, le roman avait beaucoup choqué lors de sa publication : trop subversif, avait dit la critique, trop horrible, avait dit le lectorat, inimaginable, avait dit tout le monde. Et pourtant, peut-être le recul aidant, on réalise une fois le livre refermé, à quel point cette possibilité est plus que jamais crédible, amenant ainsi à une profonde réflexion sur la notion de culpabilité.

En bref : D'une rare efficacité, La maison biscornue est probablement l'un des meilleurs romans d'Agatha Christie. le dénouement en surprendra plus d'un, à moins de se convaincre que c'est en supposant l'imposable qu'on touchera la vérité du doigt. Diabolique.


Lien : https://books-tea-pie.blogsp..
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Une bonne enquête de Charles, fils d'un haut responsable de Scotland Yard aidé par la petite fille de la victime, Joséphine.
Un huit clos comme très souvent chez Agatha dans une maison biscornue. Et comme toujours j'ai été surprise par le dénouement.
Une galerie de personnage typique de roman d'Agatha Christie, une vielle tante très anglaise, une actrice fantasque, une veuve bien trop jeune et belle, ...
Un roman classique mais qui a fait mouche.
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Etrange famille rassemblée dans cette étrange maison sous la domination de cet aïeul tyrannique. Et soudain...
Qui a tué le grand-père ? Tous suspects.
Encore un huis clos, si cher à la grande Dame du roman à énigme que j'ai toujours autant de plaisir à lire.
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