Biscornu, tout est biscornu dans ce roman : la maison, ses habitants, les mobiles du crime et bien sûr l'intrigue. On dit qu'
Agatha Christie a pris beaucoup de plaisir à écrire
La maison biscornue. Et ça ce sent. Et le lecteur aussi prend beaucoup de plaisir à lire cette histoire bien tarabiscotée.
Tout commence par l'empoisonnement d'Aristide Leonidas, un richissime homme d'affaires d'origine grecque, qui est retrouvé mort dans sa maison. Accident ? Meurtre ? La police penche vite pour la deuxième option d'autant que ce décès semble en arranger certains.
Charles, fils du commissaire de Scottland Yard, se retrouve mêlé à l'enquête, à la demande de son père qui travaille pour Scotland Yard mais aussi car il est fiancé à sophia, la petite-fille du défunt. Il fait donc la connaissance de toute la famille Leonidas qui vit sous le même toit, dans cette maison biscornue divisée en plusieurs partie.
Tous ont un mobile, à commencer par Brenda la jeune veuve, amoureuse du précepteur des petits-enfatns du patriarche.
Oui mais voilà, accuser Brenda et Lawrence arrange tout le monde mais cela semble un peu trop simple à Charles et à Joséphine, 11 ans, qui clame haut et fort qu'elle connait l'identité du coupable.
Car tous ont des personnalités complexes : étranges, impulsives, colériques, rancunières, dérangées ou encore très secrètes…. il est bien difficile de démêler le vrai du faux !
L'histoire, courte, est passionnante et rondement menée. Chaque chapitre apporte son lot de découvertes, de fausses pistes et de révélations. Comme d'habitude, j'ai soupçonné tout le monde et, pour une fois, découvert, médusée, l'identité du meurtrier. Agatha a osé l'impensable, elle était d'une telle modernité !
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