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EAN : 9782844858108
272 pages
Allia (04/04/2014)
3.6/5   5 notes
Résumé :
Le Vie russe est le panoramique en 272 pages d'une année entre Moscou et Vladivostok, rythmée par une longue halte en Sibérie.

La présence sur place de l'auteur, initialement prévue pour travailler la langue, tester ses stéréotypes et apprendre à boxer, est finalement devenue l'occasion de rapporter une représentation alternative, car "réaliste", de ce pays hôte...

Le Vie russe est un livre généreux, lourd et qui sent bon, que l'on a ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Guillaume Chauvin, en photographe curieux, avait saisi goulûment l'opportunité d'une année en Sibérie . Il en est revenu, avec sous le bras, « le vie Russe », ouvrage qu'il a composé avec bonheur. le livre, doté d'une couverture rose unie, sent le thé chaud, la neige et la pommade d'écorce de bouleau. Mélangeant textes et photographies, l'auteur nous offre les instants de cette année d'étonnements. le fil des pages présente avec émotion quelques autobus encore largement soviétiques dans lesquels des étudiants tripotent leur Ipad. On rêve les courbes joliment décrites d'une certaine Olga et frissonne un peu devant les isbas de béton d'une Sibérie urbaine. L'ensemble est délicieux et « le vie Russe » contagieux.
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La mosaïque photographique et textuelle d'un séjour à Irkoutsk et à Moscou en 2013.

Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/04/30/note-de-lecture-le-vie-russe-entre-siberie-et-aujourdhui-guillaume-chauvin/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
On croise de temps en temps le long de la route des stands à brochettes tenus par des vieilles femmes toutes semblables, assises dans la fumée aveuglante de leur viande, cigarette en bouche. Sur le pont d’un bateau, du vent si fort qu’on peut s’y appuyer. Dimanche aux bords du Baïkal : sur la berge face au lac sans horizon, un gros Russe albinos s’est vêtu tout de jean et d’un chapeau cow-boy vert pour manger une pastèque rouge. L’herbe est elle aussi très verte. Loin devant lui, un Zodiac rouge passe lentement. Une camarade bouriate me fait écouter "sa" musique au casque : du rap américain ; j’aime ces sons qui ne me rappellent rien. Tous croquent l’omoul sec ou cru, ce poisson endémique mangé de haut en bas dans un parfum omniprésent d’essence froide. Un enfant lâche son ballon rouge sur le ciel gris. Le monde est grand mais la salle est pleine. De retour à la piaule, je la réalise coincée entre un immeuble encombré d’objets que des gens brûlent de temps en temps et une centrale électrique, presque bruyante, dont l’énergie part jusqu’on ne sait où… Genre décor de l’inspecteur Derrick après quelques minutes de guerre civile moderne. Un robinet du foyer fuit. Je le tourne pour avoir de l’eau mais rien n’en sort, même plus la fuite. Quand le bus roule vite il n’y a parfois pas d’autres poignées que les trous dans les fauteuils de mousse. Il faut y plonger la main et s’y tenir. Aux infos : un festival de tango où l’un des deux partenaires est en fauteuil roulant. Puis un reportage sur une compétition sportive rurale où tous les accessoires sont très gros : une très grosse balle, de très grosses raquettes, de grosses échasses, manipulées par des sportifs normaux. Et si la Russie dans toute son horreur se trouvait dans sa TV, dans la représentation d’elle-même pour elle-même par elle-même ?
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J’atterris finalement à Irkoutsk, sans même sentir le choc des roues contre la piste. Les appareils d’Yakoutia Airlines dont l’empenne est une aurore boréale précèdent le bel accueil d’Olga, Sibérienne de mon âge, aux sourires et aux courbes remarquables… C’est bien mieux qu’à Tioumen, où écrasé sous la chaleur du dehors, le petit aéroport semblait être la salle d’attente d’un vétérinaire rural.. Dans la rue, bruit des marteaux-piqueurs et des talons. Regarde si tu as assez de place dans les yeux ! Les voitures et les motos roulent vite, même quand il leur manque de gros morceaux… La crasse environnante n’est pas la même que la nôtre : elle semble plus mécanique qu’électronique. Blocs d’habitat : trente ans d’âge et autant de rouille, accumulée sur quasi aucune parabole.
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« Dans la rue glacée : des magasins chauds, dans les magasins chauds : des congélateurs froids, et dedans : du congelé à réchauffer ! »...

Notez le rythme, l’effet d’un jeu de boîtes rappelant les poupées russes !
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On comprend que le soleil va vite venir nous casser la gueule et les moustiques la sucer.
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