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3,79

sur 668 notes
Je sors de ce Grand Sommeil pas du tout enthousiaste. L'intrigue est tortueuse et à moins de prendre des notes en cours de route, on s'y perd facilement. J'ai donc vraiment eu du mal à suivre. du mal aussi avec les descriptions méthodiques des lieux et des personnages. Cela me paraît très daté.
Ceci dit, le roman vaut pour quelques uns de ses personnages, notamment les deux filles Sternwood, qui elles aussi se sont perdues en cours de route. le tableau de ces femmes chez qui on peine à trouver quelques grammes de moralité est original. J'ai bien aimé la répartie du héros Marlowe, bien mise en valeur par la traduction de Vian. Celle-ci est incontestablement un des points forts du roman.

Mais, au total, mon bilan reste très mitigé. J'ai trop souffert à comprendre un scénario trop compliqué.
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« J'étais correct, propre, rasé, à jeun et je m'en souciais comme d'une guigne. J'étais, des pieds à la tête, le détective privé bien habillé. J'avais rendez-vous avec quatre millions de dollars. »

Premier roman de Raymond Chandler, le maître incontesté du roman noir, « le Grand sommeil » donne vie au détective Philippe Marlow, qui, pour sa première enquête, nous plonge dans la Californie des années 30-40 aux moeurs certes pas aussi jolies que les 2 filles déchantées du général Sternwood, mais tout aussi troubles et corrompues.

C'est donc engagé par le vieux général Stenwood, à demi-paralysé et affublée de 2 filles aussi blonde droguée et allumeuse pour l'une que brune, alcoolique et addict à la roulette pour l'autre que le Privé se lance dans une chasse au maître chanteur, pour le moins agitée, croisant tout ce que la région compte de petites mains corrompues, de flics tout aussi ripoux et où le flingue et l'argent sont de toutes les conversations et bien souvent de toutes les solutions.

Je n'en dirai pas plus et vous laisse faire la connaissance de ce détective aussi cynique que désabusé, non dépourvu de sensibilité auquel l'on ne peut que s'attacher, et peut-être plus qu'à l'histoire, en ce qui me concerne, assez complexe, et qui peut parfois perdre le lecteur dans un sens du détail et des descriptions parfois poussé à l'excès.
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Philip Marlowe, l'archétype du privé, avec son humour sarcastique a le coeur sur la main. Et plus d'un pistolet dans les poches, confisqués aux autres, dont il ne se servira qu'une fois, presque à contrecoeur, en légitime défense pour flinguer un très vilain tueur. En plus de déguster un roman policier noir parfait, nous avons droit à une satyre de la société américaine qui n'est pas tendre. La traduction de Boris Vian n'a pu que bonifier l'écriture ciselée de Raymond Chandler. À noter quelques fautes de frappe dans l'édition quarto de Gallimard 2013.
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La naissance de Marlowe! Un chef-d'oeuvre du roman noir, indémodable.
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Philip Marlowe 1: le grand sommeil (1939) - Polar fondateur. Marlowe, dont c'est ici la première apparition, est chargé par un vieux militaire au bout du rouleau de régler une affaire de chantage minable. En tirant sur un maigre fil, Marlowe va ramener à lui un à un les éléments d'un savant puzzle, jusqu'à l'ultime pièce maîtresse dans les dernières pages. Contient tous les ingrédients de la mythologie : femmes fatales, gamine dégénérée, malfrats de tous acabits, flics durailles, et là dessus, un privé intelligent, mûr, viril, porté sur la bouteille, et qui n'a jamais froid aux yeux.
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Le vieux général Sternwood fait appel aux services du détective privé Philip Marlowe pour régler un problème de chantage dont il est victime : il semble que sa fille cadette, Carmen, se soit endettée auprès d'un dénommé Arthur Gwynn Geiger. Mais, très vite, il apparaît que les filles Sternwood ne soient pas de tout repos et que la reconnaissance de dettes de la cadette soit le moindre de leurs soucis... Alcool, drogue, jeu, sexualité exacerbée... le milieu dans lequel elles évoluent favorise les rencontres avec de bien étranges lascars. Est-il alors étonnant qu'une histoire meurtre vienne compléter le tableau ?

J'ai beaucoup apprécié l'ambiance du roman : noire, glaciale, glauque dans une époque en demi-teinte où les gangsters sont à la mode et les policiers corruptibles. Les personnages, eux, sont torturés, en prise avec leurs démons - drogue, sexe, jeu, alcool,...- et tentent de vivre, voire de survivre. (Personnellement, je trouve le personnage du "larbin" particulièrement bien vu, il dénote d'ailleurs même un peu dans cette panoplie haute en couleur...) Quant à Philip Marlowe, il campe un détective froid, malin, désabusé, à qui "on ne la raconte pas" et qui ne se laisse pas séduire par les beautés fatales quand bien même elles se jettent à son cou... mais il lui est en revanche impossible de résister aux lignes stylées d'une bonne bouteille d'alcool. Il concentre à lui seul les caractéristiques appréciées aujourd'hui des grands détectives des "bons polars", et ceci bien avant leur heure de gloire... Mais, ne vous y trompez pas, derrière l'atmosphère noire, glauque, parfois malsaine, qui suinte du roman, il y a l'humour, la lucidité, le panache des personnages, leur finesse et c'est un régal !
Lien : http://loumanolit.canalblog...
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A priori, l'histoire est simple pour ne pas dire simplissime : un vieux général en retraite fait appel à un détective privé, Philip Marlowe, pour mettre fin aux agissements d'un maître chanteur, dénommé Geiger, qui s'en prend à une de ses filles, Carmen, particulièrement joueuse, et nymphomane, en menaçant de divulguer des photos pour le moins compromettantes... Voilà pour l'affaire officielle. Mais le général lui parle également de la subite disparition de son gendre, qu'il aimait bien, fiancé à son autre fille, Vivian... Il ne lui demande pas d'enquêter dessus, mais on n'expose pas innocemment des faits à un privé, non ?

Sauf que l'affaire initiale ne tarde pas à se compliquer : le maître chanteur se révèle s'adonner à un trafic de livres pornographiques, et est assassiné. Puis c'est le chauffeur des Sternwood qui est retrouvé mort dans le port (et d'après le médecin légiste ce n'est pas un accident, mais peut-être cela n'a-t-il rien à voir avec l'affaire qui nous concerne ?). D'autant qu'on – un certain Joe Brody – semble vouloir récupérer la lucrative affaire officieuse de Geiger, et qu'un gangster local, Eddie Mars, se présente comme le propriétaire de Geiger qui vient, tout simplement, récupérer son loyer. Mais dit-il la vérité ?
Lien : http://iti1801.net/blog/inde..
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Le premier roman de l'un des grands maîtres du polar américain des années 40, traduit par Monsieur Boris Vian s'il vous plaît ! le détective privé Philip Marlowe rendu célèbre sous les traits d'Humphrey Bogart au cinéma, pour sa première apparition, doit mettre un peu d'ordre dans les rouages quelque peu déréglés d'une riche famille de la côte Ouest des Etats-Unis. du grand classique, bien construit, bien mené, aux portraits toujours soignés, avec surtout le plaisir non-dissimulé de l'auteur de faire vivre son héros à contre-courant dans un univers où malfrats, grands patrons, politiciens et commandants de l'ordre public s'entendent comme larrons en foire pour ne surtout pas se déranger les uns les autres.
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le privé Marlowe est engagé pour retrouver des photos compromettantes d'une de ses filles. de ce point de départ apparemment banal, "le grand sommeil" glisse lentement vers une intrigue plus touffue, avec des apparences qui n'en sont pas et des êtres prêts à tout. le récit tient en haleine grâce à l'habileté de l'écrivain qui tisse à la perfection les rapports troubles entre ses personnages et la sensualité qui s'en dégage.
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Publié en 1939 et traduit en français en 1948, le grand sommeil est un roman qui rentre dans l'image que je me fais de ce genre de littérature, avec un privé plutôt mystérieux qui enquête dans des familles huppées de Californie. On se promène dans des vieilles américaines le long de routes tortueuses, on croise des hommes en costume et des femmes fatales qui jouent les mauvaises filles, on suit des maitre-chanteurs et des gros bras qui ne bossent pas toujours pour eux.

Je pense que ce qui m'a plu dans ce roman, au-delà de son intrigue extrêmement bien ficelée, avec diverses ramifications qui se dénouent en fin d'histoire, c'est l'ambiance que crée Raymond Chandler avec son personnage. Philip Marlowe est un observateur qui relate l'environnement dans lequel il se trouve, il nous raconte la ville dans laquelle il vit et enquête. Et il n'est pas là pour mettre toutes ces femmes fatales qu'il croise dans son lit. Et ça, c'est plutôt pas mal !

Reflet d'une époque, d'un genre littéraire également, le grand sommeil est un bon exemple de roman noir américain. A conseiller pour découvrir le genre hard boiled (et accessoirement, avec une traduction de Boris Vian, ce qui ne gâche rien au plaisir !).
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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