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Décevant.

La grande flotte, plusieurs générations après être parti de la Terre a fait connaissance de l'union galactique, a profité de sa technologie et ne sert plus à rien qu'à être un vivier d'humanité, en orbite autour d'un soleil, qui se raccroche à son mode de vie passé.

Cela aurait pu être une dystopie de plus, un traitement plus classique des Arches pluri générationnelles (Aurora, Destination ténèbres ou dans un autre genre Silo). Mais c'est traité à la sauce Chambers. On vient donc chercher de la SF positive, bienveillante, douce et agréable.

Donc, oui, c'est positif, c'est doux, mais qu'est-ce que je me suis ennuyé. Des tranches de vie, qui se croisent, ou pas, qui permettent de découvrir le mode de fonctionnement très communautaire de la flotte, où tout le monde oeuvre pour le bien commun, sans monnaie, sans privilèges. Douce utopie dont on sait où elles mènent systématiquement quand elles sont expérimentées sur Terre à grande échelle.

Mais du coup, ici, il ne se passe RIEN. Mais quand je dis rien, c'est au-dessous de la vérité. Oui la SF « contemplative » a son charme, et j'avais adoré le premier opus de l'auteure ( L'espace d'un an), beaucoup moins le second, mais avec ce troisième tome, les limites sont franchies.
Des gens ordinaires, et des vies ordinaires. C'est revendiqué, mais sont-elles intéressantes pour autant, ici, dans ce roman ? La réponse est clairement non.

Le pire, c'est que je vois passer des critiques dithyrambiques sur le tome 4 (Apprendre si par bonheur). Qu'est-ce que je fais moi du coup ?
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La trilogie Les voyageurs a reçu le Prix Hugo de la meilleure série et ce troisième tome a reçu le prix Julia Verlanger en 2017.

Personnellement, j'ai adoré le tome 1, j'ai moins aimé le tome 2 mais j'ai décidé d'abandonner ma lecture du tome 3. J'ai déjà lu des livres où il ne se passe pas grand chose mais où je me sens bien dans l'univers, l'ambiance.

Ici, je ne sais pas dire les choses autrement : mon cerveau est passé en mode "verrouillage automatique", impossible de lire une ligne de plus (j'étais à 35% du livre).

Dommage.



Challenge ATOUT PRIX 2020
Challenge séries/cycles 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge multi-auteures SFFF 2020
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Le tome 3 est refermé et encore une fois, je suis largement séduit par ce que je viens de lire. Cette SF si caractéristique de l'autrice, basée sur des personnages que l'on ne peut qu'aimer. C'est fou la qualité de Madame Chambers de réussir juste en nous racontant une tranche de vie de personnage, sans qu'il se passe réellement des péripéties, à nous choper. Enfin, pour moi, ça a marché ! Elle a réussi à me tirer les larmes… Bordel, et je ne l'ai pas vu venir, elle a le don de réveiller en vous des sentiments, des expériences, des manques passés, des choses tangibles que vous avez vécu ; qui sans doute à votre époque, vous avez mal vécu. Mais Becky, avec toute sa bienveillance, son humanité et son optimisme vous fait revivre ces faits entourés par des gens juste géniaux et vrai et vous redonne fois en l'espèce humaine.

Bon, je sens que cette critique va être un peu bordélique, donc je me recadre :

Les voyageurs Tome 3, Archives de l'exode, ça parle de quoi ?

On poursuit dans le même univers, ou plusieurs espèces sont alliées au sein d'une union, l'UG, l'union galactique. Nous les humains au sein de cette union, nous sommes les petits derniers arrivés, on est la cinquième roue du carrosse, l'espèce la moins évoluée.
Dans ce tome, à l'instar du tome 2, que des nouveaux personnages. Il y a juste un des personnages qui est la soeur d'Ashby, le capitaine du vaisseau tunnelier dans le tome 1.

L'exode, c'est le moment où les humains ont quitté la terre, devenue invivable. La au moins la SF fait consensus, on va y arriver à force de conneries à la flinguer notre planète.
Donc les humains ont quitté par deux voies la terre, les premiers sont partis sur Mars et vivent sous des dômes. Les derniers ont quitté la terre à bord de vaisseau, dans le but de trouver une nouvelle terre d'accueil. Et c'est ce groupe-là que nous allons suivre, enfin tout du moins les descendants, car il y a des générations nés sur les vaisseaux.

Les personnages que nous suivront auront des situations bien variées et des objectifs bien divers.

Isabel : archiviste à bord de son vaisseau, un rôle très important, elle sera au long du roman l'hôte d'une sorte d'anthropologue extraterrestre une Harmagienne, sans doute l'espèce qui fut la plus conquérante et puissante de l'univers connu. Isabel est en couple avec sa femme Tasmin, elles sont toute deux relativement âgées. Nous avons avec ses deux femmes toutes les facettes du couple accompli, complémentaires, un peu comme nos parents. de par son métier, Isabel permet à tous de se souvenir des famille d'où vient les Exodiens et que sont-ils devenus.

Eyas : Un soignante, dans l'accompagnement des morts et des familles des défunts. Elle a pour mission de s'occuper du corps après la mort. Une femme célibataire amoureuse de son métier, mais qui en fait un peu les frais, cela impact un peu sa vie personnelle.

Sawyer : un « rampant », c'est comme ça que les exodiens appellent les humains qui ont vécus sur une planète. Sawyer rejoint la flotte de l'exode pour renouer avec ses racines. Un personnage très important pour les messages que véhicule l'autrice, une sorte de rouage des destins.

Tessa : Mère de famille, maman de deux enfants, elle les élèves plus ou moins seul, en compagnie de son père à elle. le papa est souvent parti pour son travail. Tessa est la maman par excellence, un personnage que l'on a tous connu, enfin, c'est le mal que je souhaite à tout le monde.

Kip : un ados, avec tout ce que ça implique, des mauvaises décisions, des conneries par palettes de 12. Pas content de sa vie à bord du vaisseau, il se demande à quoi ça sert, pourquoi ? Un arc très très intéressant, la construction de ce personnage est une lueur d'espoir pour les parents d'ados:) Courage mesdames, messieurs la lumière est au bout du tunnel:)
Ce bouquin est magistral, il y a peu, j'étais vent debout, enfin tout du moins acide, lors d'une de mes critiques, parce que je trouvais que le message central était trop brutal et pas assez suggéré, aucune émotion.

Dans ce bouquin, c'est de la dentelle, tu arrives comme une grosse chenille dégueulasse, toute boursouflée de ton quotidien et Becky te prends dans ses pages et te tisse un cocon réparateur de bienveillance, d'amour, et quand tu refermes ton livre, tu es devenu papillon ; comme si une vie nouvelle s'ouvrait devant toi, et te demandait de reconsidérer les choses avec un oeil nouveau.

Les messages sont beaux, sont émouvants, tellement nécessaires : dans la même trempe que le tome 1, l'acceptation des autres. On peut même aller beaucoup plus loin avec Sawyer qui est en quelque sorte un immigré au sein de la flotte et les exodiens immigré au sein de L'UG, l'autrice vous fait voir les deux faces de cette position, c'est très adroit, fin.

Et vous le voyez rapidement quand je compile tous les personnages présents, elle nous retrace par plusieurs arcs la vie d'un humain de l'enfance à l'âge mûr. J'avoue que je viens de me rendre compte de ce fait à la rédaction de mon avis.

Pour ce qui ne me lisent pas habituellement, sachez que me critique ne sont pas préparés, je me pose devant mon clavier et je laisse faire. Ce qui rend parfois des choses décousues et perclus de faute. Mais aussi dans le cas présent m'amène de nouveaux éléments de réflexions.

Bref, j'arrête de raconter ma vie, car il y a un point, hautement important. Je vous parlais d'Isabel, l'archiviste qui reçoit une Harmagienne, elle historienne/anthropologue. Cette Harmagienne, je vous épargne son nom, je ne suis pas sur de l'écrire correctement, amène un oeil extérieur sur la vie de la flotte de l'exode. Les exodiens vivent un peu, comme dans un système de Kibboutz implantés dans une structure en ruche. Je raccourcis beaucoup, parce que c'est très intéressant à découvrir.

L'Harmagienne avec son oeil d'espèce très évolué et puissante, amène par des articles égrainés au fil du roman, un spectre nouveau. Nous les humains qui nous pensons au sommet de tous, sommes vus comme des attractions singulières. Un peu comme nous humains contemporain, qui jugerions une tribu amérindienne ou comme l'on pu faire les colons en Afrique (par exemple).

Enfin bref, lisez ce bouquin, essayez de saisir les messages, les images, les métaphores et régalez-vous ! C'est très très bon !!
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Nous volerons toujours

J'ai commencé l'année avec le premier tome des voyageurs, je termine le mois de janvier avec le troisième. Et j'aime bien l'idée de terminer sur un cycle. Oh je sais, il y a encore un livre après, mais ma bibliothèque n'en possède que trois et comme je vis loin des autres du réseau, je n'aurai pas l'énergie je pense de quêter ailleurs (même si j'en ai très envie).
Et donc.
Au premier livre on suivait tout l'équipage d'un vaisseau qui fait des trous dans l'espace
Au deuxième c'était surtout l'histoire de deux personnages et de la place de chacun dans leur planète/société/corps réel ou d'emprunt.
Là ils sont quatre ou cinq individus qui vivent/visitent/rêvent de partir de leurs vaisseaux-maisons, des navires qui ont permis à l'espèce humaine de vivre ailleurs et qui se sont "fixés" dans l'espace.
Comme pour les deux autres opus, le rythme est lent, doux, même pour parler des choses qui fâchent ou attristent. Comme si, nous lecteurs, étions les visiteurs privilégiés de ce monde extra terrestre, qui ont la chance de découvrir chaque système, pour savoir où se poser. Là encore, rien n'est parfait, mais Becky Chambers permet à chacun de trouver sa place, même ceux qui ne sont plus, et c'est peut-être ce qui fait toute la "chaleur" de cette série. Celle de se sentir bien venus, en famille presque, même si, comme chaque personnage change à chaque opus, la famille c'est le lieu (le livre) qu'on a choisi.
Une série que je conseille. Très fort.
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« Ma profession m'a appris que les pires offenses culturelles sont accidentelles. »

Ce dernier tome de la trilogie peut lui aussi se lire de manière indépendante des deux autres, bien que se déroulant évidemment dans le même univers. Prix Julia-Verlanger 2017 pour «L'Espace d'un an » et « Libration », Prix Hugo de la meilleure série littéraire 2019 pour « Les Voyageurs », on ne peut pas dire que Becky Chambers soit passée inaperçue et c'est mérité.
On suit dans ce tome les descendants des pionniers, ceux qui ont quitté la planète Terre après l'avoir bousillée, et qui vivent à présent dans la flotte, une société de vaisseaux dans laquelle sont reproduites les conditions de vie sur Terre (avec nuit artificielle etc.) qui ne doit sa survie qu'à l'aide des extra-terrestres, ayant accepté les humains dans leurs organisations unies et les faisant bénéficier de leurs (très grandes) avancées technologiques. Dans les vaisseaux, tout se recycle, et chacun a, de base, un toit, de l'air et à manger. le travail rémunéré n'a plus de sens, et si chacun travaille pourtant effectivement c'est sur la base du volontariat et afin de se sentir utile (et tout le monde travaille). Une organisation exotique même aux yeux du lecteur, qui intéresse d'un point de vue ethnologique une espèce alien à tentacules, qui vient en visite chez une archiviste… J'avais tellement aimé « Libration » que les premières pages de ces « Archives de l'exode » m'ont déstabilisée, se retrouver comme ça à nouveau dans un vaisseau avec une narration chorale ne me plaisait qu'à moitié mais bien évidemment, sans même m'en rendre compte, j'étais ferrée, dedans complètement au point d'avoir les yeux très humides à plusieurs reprises (mais je suis extrêmement bon public aussi, il faut bien le dire). Je ne résiste jamais à la grandeur des sentiments et c'est tellement beau de voir un personnage s'ouvrir à la dignité… Vivement d'autres romans de Becky Chambers !
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Dans Les Archives de l'Exode qui clôture la série Les voyageurs, Becky Chambers nous livre une histoire centrée sur cinq nouveaux protagonistes qui vivent ou se croisent sur la Flotte de l'Exode.
Cet ensemble de stations spatiales construites par les humains est en constante mutation.
Les stations accueillent régulièrement de nouveaux habitants, que ce soit de passage ou pour de plus longues périodes. Ils sont logés et nourris à leur arrivée. S'ils veulent rester, ils doivent à leur tour contribuer en cherchant un emploi offert dans la station.
La Flotte n'est pas pour autant en totale autarcie et a souvent besoin de l'aide d'autres espèces, particulièrement pour les technologies pointues. A bord règne une économie de trocs, de recyclage. La survie de la flotte en dépend car les crédits (l'équivalent de l'argent) en usage dans l'ensemble de l'UG y sont rares.
Cet opus m'a semblé très (trop ?) descriptif. Il y a peu de rebondissements.
Au début du roman, passer d'une personne à l'autre ne m'a pas convaincue. J'ai trouvé les personnalités finalement assez peu marquées, peu attachantes.
Quelques aspects intéressants, le regard porté par un alien sur les habitants de la Flotte et leur histoire, des professions non-conventionnelles ...
J'ai regretté également que certaines pistes ne soient pas exploitées. Je pense ici à ce que vit Sawyer, le rampant (originaire d'une vraie planète) à son arrivée sur la station.
La fin du roman me semble plus réussie. Tous les éléments s'imbriquent et font sens.
Dans l'ensemble, c'est un roman qui met en avant de belles valeurs, mais qui est beaucoup moins captivant que le premier tome.

Challenge multi-auteures SFFF 2022
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Je préfère vous prévenir, car, pour ma part j'ai attendu pendant un long moment que l'action démarre, que l'histoire décolle et bien non. Conter une histoire, une aventure, une enquête … n'est pas le but du roman.

Le but du roman semble être de vous faire partager la vie au sein de la flotte des Exodiens.
Ceux qui partent (la rencontre avec l'Union Galactique a vraiment changé la donne côté perspectives planétaires)
Ceux qui viennent (la vie dans les colonies est parfois dure)
Ceux qui restent et maintiennent la culture de la flotte.
Culture qui valorise l'échange et la communauté. Culture qui embrasse le recyclage (y compris le “recyclage des morts”), la sobriété et la parcimonie.

L'ambiance est très différente d'“Aurora” de Kim Stanley Robinson.
Pas de lutte sans merci pour la préservation des ressources et des équilibres.

L'atmosphère générale du roman est au respect.
Mais soyons francs. L'histoire personnelle de personnages attachants ne suffit pas, pour moi à faire un roman intéressant.
Surtout que le taux de salauds, d'égoïstes est bien trop bas pour rendre la société Exodienne crédible.
Mon conseil ?

Dans la “série” Les Voyageurs, lisez uniquement "L'espace d'un an"
Lien : https://post-tenebras-lire.n..
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Nous suivons ici le quotidien de la flotte d'exode. Il y a bien des années de cela, les terriens ont quitté la Terre sur un vaisseau générationnel. La flotte est l'héritière de cet exode. Depuis, ils ont rencontré les autres civilisations aliens de leur monde, et font partie de l'Union Galactique, mais ils vivent dans ce vaisseau fait de traditions et de souvenirs. Nous suivons plusieurs personnages point de vue dans leur quotidien et apprenons à comprendre ce petit microcosme. Comment évoluer dans un société qui se souvient ? Comment partir ? Comment rester ? Comment ne pas céder à l'immobilisme ? Comment faire honneur à ceux qui nous ont précédé et ne pas oublier ? Il y a énormément de question posées qui sont hyper intéressantes, et le contexte du vaisseau générationnel, gros classique de la SF à papa, est abordé ici sous un angle assez inédit, sans être prêchi prêcha, avec beaucoup de finesse et de délicatesse.

Mais au milieu de tout ça, le charme n'a pas aussi bien opéré que sur les deux ouvrages précédents de la saga. Dans ce récit tranche de vie, il n'y a pas vraiment de fil rouge narratif, et j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas suffisamment attachants pour vraiment me donner envie de tourner les pages. Ca reste charmant, ça se lit tout seul, mais il m'a manqué une étincelle, un peu de la magie bienveillante qui parsème le reste de la saga.

Donc en bref : bien, mais sans plus.
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Comme les deux précédents, un excellent tome, qui narre la vie à bord de la Flotte qui a emmené 9 générations d'êtres humains vers l'Union Galactique. Obsolète, cette Flotte n'a plus lieu d'être mais est encore peuplée.

Ce texte narre les coutumes, les rites, les habitudes d'une population ; la confrontation aux changements, aux évolutions face au changement de générations et à la rencontre avec de nouvelles espèces et de nouvelles façons de vivre.

Pétri de bienveillance et de bien-être, un nouveau texte vraiment bien écrit, confortable, agréable. On se sent bien quand on en sort. Une trilogie magistrale que je ne peux que conseiller, y compris aux personnes qui n'aiment pas la SF.
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Avec ce troisième tome de la série "Les Voyageurs", Becky Chambers nous plonge dans le quotidien mais aussi l'histoire de la fameuse "Flotte de l'Exode", celle qui a permis aux Terriens de quitter leur planète mourante. Elle nous fait partager les difficultés et les contradiction de personnages complexes et le regard d'une ethnologue à tentacules sur ces humains, décidément particuliers. On comprends un peu mieux l'inclusion de l'Humanité dans l'Union Galactique au travers de la rencontre entre cette Flotte et les Aéluons. Encore une très belle réussite que ce troisième opus. J'ai maintenant hâte de lire le quatrième tome (quand il sera sorti en poche).
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