Elle(s)

☯ 3ème lecture dans la catégorie Littérature Noire #prixdesauteursinconnus2024☯

Bien que ça ne soit pas un coup de coeur, ce roman m'a beaucoup plu et je l'ai lu en une soirée, il est court mais j'ai été incapable de le poser avant la fin qui ne fut pas réellement une surprise !

Polar, thriller mais aussi réquisitoire contre les féminicides qui font des milliers de victimes dont il est peu question dans les médias ! La lutte contre ce crime, présent dans toutes les strates des sociétés, est bien mince alors que l'inconcevable est pourtant si prévisible…, comme le dit si bien l'autrice !

A Londres, Jane est greffière mais aussi bénévole dans une association d'accueil des femmes brisées, Elle(s) la bien nommée ! Mais Jane a un secret, inavouable bien évidemment, elle s'est instaurée justicière des femmes assassinées dont les conjoints n'ont pas été condamnés par la justice !

Le roman débute par Jane qui raconte ses premiers mercredis de chaque mois, quand elle punit le coupable. Suit l'événement qui l'a fait basculer du mauvais côté de la barrière ! Jane se découvre une vie amoureuse, ce qui complique ses mercredis de tueuse ! Son enfance et ses silences la rattrape et s'il n'avait pas été question de mettre l'accent sur les féminicides, le traitement de l'intrigue aurait été un peu léger !

Chaque chapitre s'ouvre avec un titre incisif et une citation, adaptés au contenu et qui démontre que ce problème de société existe depuis très longtemps.

Bien que toute la fiction ne soit pas vraiment crédible, mais est-ce important ? l'écriture est telle que j'ai été prise dans ses filets ! La maîtrise de la réalité et de la fiction a totalement fonctionné pour moi et j'ai trouvé la longueur du roman adéquat, une façon de traiter violemment toute cette violence, tout en posant les questions nécessaires pour une prise de conscience plus efficace !

Jeux en Folie...térature XXII
Challenge Gourmand 2024/2025
Lecture Thématique Juillet/Août 2024 : Hors de France

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Voici une lecture coup de poing qui dénonce les féminicides et les violences faites aux femmes. Je trouve ce roman essentiel pour son message fort. L'auteure met en lumière les avancées dans ce domaine mais aussi toutes les choses qui restent à faire. Mention spéciale pour la postface qui est un véritable cri du coeur. J'ai également apprécié les informations que l'auteure a glissé au fil de sa narration.

Néanmoins, je n'ai pas été conquise par l'histoire. Bien qu'ayant beaucoup aimé le début, je n'ai pas adhéré à la suite. J'ai trouvé que tous les évènements arrivaient beaucoup trop vite et semblaient trop simples. L'ensemble se devine assez aisément et il n'y a en réalité pas de vraie enquête. Je ne suis donc pas convaincue par la trame proposée.

Concernant l'écriture, celle-ci est fluide, mais j'ai trouvé que l'auteure avait utilisé un peu trop de points d'exclamation.

Pour conclure, cette lecture a été en demie-teinte pour moi. Malgré tout, il est important de lire ce roman parce qu'il est toujours nécessaire de garder en tête que les féminicides et les violences faites aux femmes sont une réalité qui existe malheureusement toujours et que nous devons tout faire pour nous battre contre ce fléau.

*Lecture dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2024
Catégorie noire, lecture 3/5*

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Première lecture dans le cadre du @prix  catégorie littérature noire

Auteure : Cécile Carello

En regardant la couverture de ce roman, je ne savais pas à quoi m'attendre. le verre brisé symbolise t'il des vies brisées?

Bingo, j'ai bien deviné.

Si vous cherchez un thriller ordinaire, passez votre chemin. Ce livre est autre chose, il est bien plus.


Le résumé : Jane est greffière. Ce métier la place au coeur de la justice ou de l'injustice parfois. Elle est aussi membre de Elle(s), un sanctuaire pour femmes battues. Elle y écoute et conseille des femmes brisées voulant se reconstruire. 

Depuis 1 an, déçue par le système judiciaire, Jane est devenue une justicière. le 1er mercredi de chaque mois, elle accomplit la mission qu'elle s'est donnée. Jusqu'à ce qu'un grain de sable vienne perturber cette routine…


Oui, ce livre n'est pas qu'un thriller, c'est surtout et avant tout un plaidoyer contre une justice qui ne défend pas les femmes. Une étude sur la souffrance subie par beaucoup de femmes qui, faute d'être entendue, se termine parfois par un drame. 

Le côté thriller est quant à lui intéressant même si j'avoue avoir trouvé le dénouement un peu tiré par les cheveux.


L'auteure a un style fluide et d'un bon niveau qui permet une lecture fluide et agréable de son roman.


En conclusion, un livre à 2 niveaux qui dénonce et apporte beaucoup d'informations sur l'énorme retard de la justice concernant les violences faites aux femmes et les féminicides.

J'ai dévoré ce livre, j'ai aussi crié à l'injustice quand l'argent, le pouvoir détournaient le système judiciaire. Il a toute sa place dans ce prix des auteurs inconnus.

❤️❤️❤️🤍🤍

Lecture faite dans le cadre du Prix des auteurs inconnus.

Il y a du bon et du moins bon dans ce roman.
J'ai adoré le personnage de Jane, on sent le travail approfondi de l'auteure dans sa construction, son passé, ses blessures et ses combats.
J'ai été très touchée par ce véritable cri du coeur contre les violences faites aux femmes, contre les féminicides incessants, contre la justice qui défend trop peu les victimes et ne punit pas assez leurs bourreaux.
En revanche, j'ai trouvé que l'intrigue policière en elle-même n'était pas assez crédible, trop « rapide » et approximative.
La dernière partie arrive brusquement et malheureusement des zones d'ombre et des questions subsistent sur plusieurs rebondissements et sur certains personnages.
Une lecture mitigée donc pour ma part, avec une thématique et une intrigue de départ qui n'en demeurent pas moins prometteuses.

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Lecture faite dans le cadre du #prixdesauteursinconnus2024

« Une justice faite pour les hommes par des hommes. »

Il est inutile de présenter Elle, car Elle représente toutes les femmes. Celles qui ont perdu l'espoir, celles qui se battent au quotidien, celles qui ne sont plus là pour se défendre. Mais si vous souhaitez vraiment lui attribuer un prénom, nous pouvons l'appeler Jane, comme Jane Doe.

La justice, Jane la connaît bien. Greffière depuis plusieurs années, ce métier elle l'exerçait avec passion. Jusqu'à ce qu'elle se rende compte, que cette justice, en demi-teinte, n'était pas toujours rendu aux victimes, à ces femmes que tout le monde a préféré laisser de côté.

Alors, Jane va s'attribuer le rôle de bourreau, et s'investir d'une mission : celle de venger les âmes perdues. Ce besoin viscéral va la pousser à instaurer un rituel dans tous ses faits et gestes lui permettant d'alimenter les châtiments qu'elle inflige à ses proies.

Le lecteur est alors plongé dans le quotidien londonien de Jane, qui oscille entre son métier, son poste de bénévole dans une association de femmes battues, et son rôle de justicière le premier mercredi de chaque mois.
C'est un format plutôt court, où l'on découvre une femme forte, se battant pour ses convictions. Elle est celle qui ose, au travers de la loi, celle qui décide de qui doit vivre ou mourir.

J'ai adoré les citations présentes à chaque début de chapitres. La plume de l'auteur fait ressortir cette animosité que l'on ressent tous, avec des mots d'une incroyable justesse face aux diverses situations auxquelles Elle se retrouve confrontée. C'est un roman très bien documenté au travers de données chiffrées sur le suicide ou les meurtres domestiques par exemple, mettant en exergue les défaillances du système judiciaire.

Cependant, j'ai trouvé l'histoire trop rapide, nous n'avons pas le temps d'apprécier les personnages présents à leur juste valeur, tout semble un peu précipité dans les interactions et dans la conclusion de cette intrigue.

« Je suis cette femme qui passe dans la rue et que personne ne remarque. Celle qui sourit pour ne pas montrer qu'elle pleure. »

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