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Citations sur Rosa mystica (83)

Amusé, j'ai cru comprendre qu'Adrien réprouvait que je n'eusse pas d'automobile.
- De nos jours, n'importe qui en a une.
Ma première repartie eût été celle-ci : du moment que n'importe qui en a une, je n'en veux pas.

( Denoël- 1968, p.104 )
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Il y aura eu cet instant où, silencieux l'un près de l'autre, nous n'étions rien que deux âmes. (Je ne quittais pas des yeux ton visage, et tu te laissais contempler.)

p179
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Ce ne sont pas les lieux qui nous appartiennent, mais l'inverse : nous appartenons aux lieux.

P60
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Qu'ai-je aimé ? Qu'ai-je retrouvé ? Qu'ai-je quitté, que j'ai retrouvé ? Qu'ai je quitté, que je n'ai pas retrouvé ? Qu'ai je quitté, que j'aurais voulu ne pas retrouver ? Qu'ai-je retrouvé, que je n'avais pas quitté ?
Ce qu'on croit quitter ne nous quitte pas. On ne quitte pas : on s'éloigne.

Page 41
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Comment ai-je pu aimer tellement et la cruauté et l'affligeante affirmation de la force ?
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Pourquoi cette mélancolie, pourquoi ce désenchantement qui, depuis toujours, me font me tenir à l'écart, en retrait, quand bien même je pourrais paraître.
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Pourquoi cette mélancolie, pourquoi ce désenchantement qui, depuis toujours, me font me tenir à l'écart, en retrait, quand bien même je pourrais paraître ?
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Cette pouillerie des sentiments humains, dont pas un n'échappe au grotesque ou au trivial.
La lucidité est un irréparable mal de l'esprit.
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- Qu'est-ce que tu fais ?
- Rien.
- Tu dors ?
- Non.
- Moi, je dors.

Un canot automobile frôle la rive à l'extrémité de sa longue courbe

Puis, le silence.
Le clapotement de l'eau.
La brise.
Le soleil.
Le chaud.
Le corps.

- Moi, comme ça, c'est comme si j'étais morte, mais je suis bien.

L'écho d'une voix rabattue par la montagne.

J'aimerais pleurer.

Douceur.

Les tendresses retenues.

(...)

L'instant, l'instant de beauté.
... car, cela est pur.

p132
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Je la soulève entre mes bras et la porte sur le lit, où je la dépose avec précautions. Elle est vêtue d'une jupe noire et d'une veste en laine blanche qui, par contraste fait valoir son teint mat. (...) Posée sur le lit, sa petite tête brune dans le moelleux de l'oreiller, elle est un objet fragile, cassant, intouchable. Son visage rayonne par les yeux. Je l'embrasse. Elle me remercie d'être là, avec moi.
Lentement, je la déshabille, embrassant chaque partie d'elle que je découvre. Nue, elle est belle ; immobile, les yeux fermés, les bras repliés sous sa tête.
Le lendemain matin, à genoux sur le lit, à demi dévêtue, elle brosse ses cheveux. Son visage est celui de quelque médaillon ancien. Arrondi du bras nu, qui entraine avec lui le sein. Son aisance exquise dans la simplicité du geste. Elle est ravissante dans chacune de ses attitudes, qui sont d'une plastique en même temps lascive et enfantine. J'occupe des heures de nos journées seulement à la contempler.

p70
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