Mémoires de la forêt, tome 3 : L'esprit de l'hiver

[…] son sourire resplendissant disparut en tout dernier, comme meurent les étoiles.

Le courage ne se mesure pas à la capacité à retenir ses larmes, mais plutôt à les laisser couler.

« Il y a des secrets qui sont parfois si lourds à porter qu’il vaut mieux les partager. » Archibald Renard

Comme le dit ma maman : certaines années, il arrive que l'hiver soit plus difficile à chasser, mais cela n'empêche jamais le printemps de revenir !

Le coeur est comme une horloge, il ne peut pas bien fonctionner si une contrariété est coincée dans les rouages...

les boutiques regorgent de jolies choses, les gourmandises se préparent, et beaucoup prennent la direction du Grand Nord.

(...)Connaissez-vous enfin le terrible destin de celui qu’on appelle《l’Esprit de l’hiver》? Il cache au creux de son terrier les corps de celles et ceux qu’il a enlevés...
-Quelle horreur ! murmura Archibald en tremblant. Je déteste les histoires qui font peur...
-Celle-ci a l’air passionnante, j’espère qu’elle va nous la raconter ! lui répondit le renardeau.
-Pas moi, brrrr... Je ne tiens pas à passer la nuit à m’imaginer qu’un horrible monstre s’introduit dans notre cabine pour traîner mon neveu dans son terrier et le dévorer...
-Je te rassure, oncle Archibald, c’est sans doute toi qu’il enlèverait, il y a beaucoup plus à manger !

Le cœur est comme une horloge, il ne peut pas bien fonctionner si une contrariété est coincée dans ses rouages...

- Aventure chez les pirates ! Frisson au manoir fantôme ! Romance entre loups et renards ! Ouais, mon goupil, t'as bien entendu, c'est du jamais, jamais vu ! lança un curieux énergumène à carriole à l'intention d'Archibald. Demandez-moi ce qui fous ferait plaisir. Chez Édouard Vampire, il y a tout ce que vous n'avez jamais osé écrire, et tout ce que vous n'aviez jamais pensé lire ! Alors, ça vous tente ?
[pp.224-225]

Spectateur de la tristesse de son père, Théodore comprenait que, pour toujours se souvenir, il y avait des souffrances dont on ne voulait parfois jamais guérir.