Dream data

Les auteurs David Sanchez et Damian Bradfield imaginent le monde de demain qui ne sera pas vraiment très beau. Il y a en tout 5 mini-récits qui a la manière d'une série comme « Black Mirror » nous interroge sur notre futur au vu du développement des nouvelles technologies.

Il y a tout d'abord cette multinationale qui est partout à savoir Amazin grâce aux données personnelles qui sont collectées afin de tout savoir sur le consommateur. Dans ce monde, il n'est pas possible d'obtenir une assurance obligatoire sans se soumettre à divers tests qui vont regarder au peigne fin votre vie privée avec une traçabilité des données hors norme. On a l'impression qu'on vit presque dans ce monde assez intrusif. Il n'y a qu'un pas à franchir !

J'ai bien aimé le passage sur celui qui collectionne encore des disques dans un monde où tout est numérique. J'avoue que je suis également abonné au CD musicaux et que je n'aime pas trop les autres modes de support.

Certains récits font effet quand le tout dernier retombe un peu à plat. Par ailleurs, le graphisme n'est pas vraiment enchanteur avec une colorisation assez froide voire informatique. 

Ce titre est passé totalement inaperçu lors de sa sortie. Il fait partie de ces raretés qui méritent le détour pour le thème abordé à savoir le contrôle de la vie humaine par les multinationales.

(SC971) Toute ressemblance avec des situations connues serait purement fortuite ... ou pas ! Bienvenue dans le monde de demain, régi et contrôlé par Amazin. Quand on sait que le co-fondateur de Wetransfer a collaboré à cet album, on sent comme un malaise. Un bon départ pour un débat d'idée sur notre monde hyper-connecté . Oui pour le Prix Lycée.
(LX971) Un graphisme plaisant pour un sujet crucial : la traçabilité de nos données et le fichage permanent de nos moindres faits et gestes "grâce" aux appareils connectés et aux "bienfaits" des géants du web. Mais il manque selon moi un vrai scénario. J'ai trouvé les situations un peu trop simplistes et caricaturales jusqu'au nom d'Amazin. Dommage mais je préfère nettement sur un sujet un peu semblable la BD Réseau boulot dodo de Fabrice Erre.
(EL971) Je n'ai pas vraiment adhéré à cet ouvrage que je trouve assez manichéen, et réducteur sur enjeux du monde connecté qui crée une forme de surveillance de la population. Je n'ai pas non plus adhéré au format (courtes scènes de quelques planches) sans lien entre elles. Certains passages peuvent être des points de départ pour des échanges très riches (en lien par exemple avec la série Black Mirror), mais je ne trouve pas que l'ensemble soit une réussite et donc pour moi cet album n'a pas trop sa place dans la sélection...
(AFL971) Petites histoires qui retracent l'impact sur nos vies de nos données personnelles laissées sur les plateformes des géants du web. J'ai bien aimé le jeu de mots ou clin d'oeil avec Amazin. Pourquoi pas la sélection collège ?